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VIP-Blog de naby-allah
khalifa.ndoye@hotmail.com

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  • Créé le : 01/10/2007 14:17
    Modifié : 30/03/2013 17:58

    Garçon (28 ans)
    Origine : ouakam
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    [ religion ] [ CAUSERIE DE Yoff ] [ islame ]

    CAUSERIE DE YOOF

    01/10/2007 15:27

    CAUSERIE DE YOOF


    Cette 3ème publication de notre commission culturelle est consacrée aux causeries religieuses de Mouhamed Seyni, qui sont autant d'appels en faveur de la foi religieuse, de la fraternité humaine, de la paix universelle et du réarmement moral, sous la bannière de l'Islam.

    Le dernier volet regroupe quelques révélations qui, n'en doutons pas susciteront des interrogations, ébranleront des convictions, édifieront à coup sûr sur le statut de Mouhamed Seyni et la mission qui lui est dévolue en tant que dernier Représentant de Dieu, investi à un tel niveau de responsabilité.

    Tout a commencé à Toubâ, terre bénie par excellence, où Mouhamed Seyni reçut l'ordre divin écrit dans le ciel: "Sallî! Sallî!", puis vint la promesse: "Dieu a promis de le faire descendre." Et ce fut une longue période de retraite spirituelle à Ouakam, par la volonté de Dieu, de 1963 à 1977. Seyni a tout noté dans ses carnets qu'il nous a livrés avec une confiance qui nous émeut, et en même temps, nous engage. Puissions-nous répondre à son attente, et pourquoi pas, avec l'aide de Dieu, aller au delà de ses espérances.

    "J'entendis, confesse-t-il, une voix qui récitait le verset: 'Alif, lâm, mîm, zâlikal kitâbou...', sourate 2, la Génisse. Ensuite au moment où le Seigneur décida de faire descendre celui qu'Il avait élevé au ciel, Il me prépara, me vêtit de blanc et me dit: "Regarde la terre!" Je l'aperçus ressemblant à une boule. J'eus peur, je l'avoue, à cause de la distance, mais une main se posa sur moi pour me rassurer et me conseiller de prononcer l'invocation: "Aoûzou bi Llâhi mina chaïtâni rajîmi."

    "J'entamais alors mon voyage retour sur terre. Mais, avant de terminer l'invocation, j'étais déjà sur terre et je déclarai: "Yâ ardou innî rassoûlou Llâhi." Ensuite, le seigneur me remit un papier sur lequel était mentionné: "Lâ illâha illâ Allâh." Et j'ai écrit sur le sol avec mon index: "Astahfirou Llâh.""

    Ceux qui sont instruits des secrets de Dieu et ceux qui consultent les Ecritures savent que l'arrivée du Messie, peu avant la fin des Temps, est inéluctable. Toute une tradition et une abondante exégèse confirment celà. Ceux qui ne savent pas, ne savent point, hélas! Il y a également les égarés qui veulent fourvoyer cette importante frange qui constitue un enjeu entre le Mahdi et satan. Après le passage du Messie (Mahdi), les deux camps seront nettement distincts. Point de voie médiane! Les uns s'engageront dans la voie du Salut, les autres, entraînés par Satan, suivront celle de la Perdition, irrémédiablement.

    Tout a commencé à Toubâ, la cité bénie, disions-nous. Tout se poursuit à Ouakam, dans cette pointe extrême du Cap-Vert qui se prolonge vers les Almadies (Al Mahdi, en réalité).

    Ouakam, étymologiquement, désignerait les habitants (wâ) de Kâm venus de Mbokhèkh, il y a quelques trois cents ans, dans un vaste mouvement migratoire. Le département de Ndoyène serait une des étapes, l'actuelle Patte-d'oie, le dernier foyer avant l'installation définitive à Yoof, Ngor, Ouakam, près de la côte. Mérina, Mboul, Ripp, Taglou, Boukkatou sont des quartiers de Ouakam qui invoquent d'autres noms à l'intérieur du pays. L'historique du village pourrait faire l'objet d'intéressantes monographies.

    Ouakam, ce paisible village de pêcheurs, au couchant, blotti dans un bas-fond, entouré de collines, rappelle étrangement la Mecque, berceau de l'Islam. Ce qui s'y déroule présentement n'est donc pas fortuit. La lumière qui avait brillé à l'orient s'est déplacée au couchant. Quand elle s'éteindra, le monde sera plongé dans une obscurité insondable. Telle est la volonté du Maître de l'univers!

    Les appels et les révélations de Mouhamed Seyni se situent dans un contexte particulier de crise aiguë: l'humanité a accompli des progrès gigantesques dans le domaine de la science et de la technique. Pourtant, jamais l'homme n'a été aussi malheureux, aussi inquiet, aussi angoissé. Incontestablement, nous assistons à la faillite des idéologies, à la remise en cause des systèmes politiques. Les plans de redressement succèdent aux plans de réajustement. On dévalue, on ré-échelonne, on re-structure, rien n'y fait, le bonheur s'éloigne comme un sylphide! Des maladies jusque-là inconnues font leur apparition, comme le SIDA, pour moraliser la vie du couple. On déplorait la sécheresse et l'avancée du désert dont les nuages de poussière ocre nous étouffaient jusque dans les villes, voilà que les pluies diluviennes provoquent des sinistres et des criquets pèlerins s'en mêlent maintenant. D'impressionnants moyens ont été utilisés et des sommes colossales englouties, en vain! Des prières ont été faites, des sacrifices aussi, un peu partout, en vain!

    En vérité, nous n'aurons de répit qu'en répondant à l'appel de cet homme à la stature frêle qui a osé déclarer: "Je suis Khalife de Dieu sur Terre, le Sauveur de l'humanité qu'Il a choisi pour vous. Dieu a élu un Guide. Ce Guide c'est Mouhamed Seyni, le Wâli. Ce nom est écrit en lettres d'or dans le ciel en cette nuit du 5 au 6 décembre 1971."

    Puissions-nous avoir assez de discernement pour méditer ces révélations, et assez d'humilité pour répondre, tous ensemble, avec dévotion, à l'appel de Mouhamed Seyni 'Sanga bi'.

    La commission culturelle

    Ouakam, le 25 décembre 1988








    CAUSERIE DE YOOF

    17 mai 1980

    Rapporter fidèlement les propos de Mouhamed Seyni est une gageure. Il s'exprime dans plusieurs langues qu'il maîtrise avec un rare bonheur. Son ouolof est d'une clarté, d'une richesse et d'une profondeur qui sont autant d'arguments pertinents en faveur de la promotion des langues africaines. En français, il excelle également, avec l'art de placer le mot juste (au plan sémantique) à la place qu'il faut (au plan syntaxique) et de se faire comprendre par le public divers, chacun selon son niveau de compréhension. Ses citations en arabe sont toujours opportunes et témoignent d'une grande érudiction ou simplement d'une inspiration qui serait une preuve supplémentaire qu'il ne s'abreuve pas à la même source que le commun des mortels.

    Les causeries, après la prière du vendredi ou à l'occasion des cérémonies familiales (baptêmes, mariages, décès) sont des interventions rapides, ponctuelles sur tel ou tel autre chapitre du dogme en rapport avec l'actualité. La causerie faite au village de Yoof le 17 mai 1980 s'inscrit dans ce cadre.

    Ses préoccupations sont d'ordre moral, culturel, social, économique. En témoignent ces propos tenus en français relevés dans le texte de la causerie de Yoof :

    " L'homme n'a que l'intention, à Dieu la volonté. Vouloir c'est pouvoir à la condition que la volonté de Dieu précède. "

    Après avoir cité et commenté des passages du Coran, Mouhamed Seyni d'ajouter :

    "De nos jours, notre civilisation faite d'amour et de modestie est pourtant mal appréciée. L'Islam, notre religion est souillé, bafoué par les jeunes qui s'adonnent à l'alcool, au tabac et à la drogue, dansent à l'européenne et se livrent au péché de la chair ( adultère, fornication, etc...,) et notre conscience est ébranlée par l'individualisme et le matérialisme à outrance."

    Plus loin dans le texte du discours, Mouhamed Seyni poursuit en français:

    "Notre identité culturelle et nos valeurs morales, traditionnelles sont contestées et minimisées par des pseudo-intellectuels. Pourtant nous devons nous assumer et affirmer fièrement notre authenticité."

    "... Vous le savez, l'homme est incapable de forger son destin. Il obéit à une prédestination.

    "Le monde n'est qu'un éternel recommencement et l'homme s'active toujours dans le but de satisfaire une ambition et chaque projet réalisé laisse un goût d'inachevé, mieux, en enclenche un autre."

    Après un développement en ouolof et des citations en arabe à l'appui, Mouhamed Seyni insiste sur l'impérieuse nécessité, aujourd'hui, d'acquérir des connaissances. Toutefois, à la suite de Rabelais qu'il cite, il met en garde contre la "vaine science", celle-là qui déshumanise l'homme :

    " Science sans conscience n'est que ruine de l'âme."







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