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naby-allah

VIP-Blog de naby-allah
khalifa.ndoye@hotmail.com

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  • Créé le : 01/10/2007 14:17
    Modifié : 30/03/2013 17:58

    Garçon (28 ans)
    Origine : ouakam
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    [ religion ] [ CAUSERIE DE Yoff ] [ islame ]

    son ensegnement (SI NAMEL SE MESURè PAR LITRE j'AURAIS BU L'ATLANTiC QUE NUL NE PUISSE MESURè CELUI QUE JE PORTE POUR VOUS SANGABI ? )

    01/10/2007 15:00

    son ensegnement (SI NAMEL SE MESURè PAR LITRE j'AURAIS BU  L'ATLANTiC  QUE NUL NE PUISSE MESURè CELUI QUE JE PORTE POUR VOUS SANGABI ? )


    salam A traver ses messages, le khalife insistait particulièrement sur la nècessitè pour tous les musulemans de s'aimer, de s'entendre,de s'entraider, de respecter les presciptions de la religion et d'observe stritement ce qu'il est convenu d'appeler les cinq pliers de l'ISLAM je prend un comme exemple: le respè des cinq prières quotidiennes.:
    Atraver le sant coran ,le segnieur dit:"la prière est de sticte obligation pour les croyants et doit se faire aux heurs prescrites "(s.4,v1.3).
    le noble messagè mouhamed (psl) avait di qu'il sagit là dune obligation qui s'inpose aux musulmans (homme et femme ) ayant atteint l'àge de la majoritè et jouissant de leurs mentales "allahou ak bar".la salat ou prière -adoratoire est une pratique culturelle spècifique à lISLAM ;elle n'à pas d'èquivalent dans les autre religions".mais il est plus recommandè de prier en groupe,la traditon prophètique ayant ensegnè qu'une prier faite en cummun dèpasse au moins vingt sept (27) fois celle faite isolèment . exhortant en ce sens,le prophète mouhamed (pls) s'ètais mème montè un jour très dur à l'ègard de ceux qui nègligent de se rendre à la prière en commun .le messager (pls)a vait en effet pu dire ce jour là:
    "je jure par celui qui dètient mon àme entre ses mains ,j'ai failli donner l'ordre de ramasser du bois, de faire l'appel à la priere,de charger quelqu'un de la prèsider et d'aller trouver moi-mème ceux qui ne rèpondent à la prière en commun pour les incendier ,eux et leurs maison".
    allah hou ak bar" que DIEU nous prèservent..presciption divine qui ,d'après les recommandations du prophète (psl),doit autant que possible se faire en commun,la prière est un acte de foi et d'humilitè qui entretient et renforce la croyance en DIEU .ELLE purifie le coeur, prèserve l'àme des passions et aide à parfaires les qualitès morales."malheur à ceux qui prient tout en nègligeant (et en retardant) leur salat"(sourate 107,verset4)..................




    sangabi sangabi sangabi mon coeur vous reclame et demande sans cesse votre douce compagnie ,si la nostalgie pouvait dètruire lame d'une personne la mienne serait dèja rèduite en poussière telment

    01/10/2007 15:11

    sangabi sangabi sangabi mon coeur vous reclame et demande sans cesse votre douce compagnie ,si la nostalgie pouvait dètruire lame d'une personne la mienne serait dèja rèduite en poussière telment


    salam salam salam: "achadou ann la ilaha wah dahou lacharikalahou , waachadou anna mouhamadann abdahou wa rassoulouh". ce qui signifi;" j'atteste qu'il n'ya d'autre divinitè qu'allah seul , sans associe ,et que mouhamed est son servieur et son envoyè".il disait il est au devoir de tout musulman de renoncès à suivre tout marabout d'ont l'affection conduit à la haine , à la jalousie à la morgue ou au schisma parmi les musulmans.IL doil , à la loi divine , aimer tout musulman, detestè tout mecreant; montrer de la sympathie à tout les onfrèries qui soit conforme à la loi du corant et assister aux leçons que donnent les autre docteur quand bien mème l'en empèche , par exces d'ignorance son guide spirituel"le khalife considerait ,encore plus blàmable ,attitude de ceux qui ,sans ambution ni conviction , acceptent docilement de vendre leur dignitè et leur religion "ils on oubliè dieu et dieu les a oubliè " soutae 9 verset 67" ce message a besoin d'ètre dècriptè puis dètre lu et relu commme le beviaire du croyant afain que par la grace d'allah, èclairès ,guidès nous puissions surmonter sans encombres les turpitudes et les vicissitudes qui jalonnent cette vie trèpidante ,pleine d'embuches, particulièrement en ces moments ou le monde est ravagè par des gerres aussi absurdes qu'elles sont atroces,des typhons , des ouragans d'une rare violence, sans oublier les crasches d'avions,les pandèmies et diverses autre nuisances comme les invations acridiennes la dèsertification, les inondations,les èpizooties et leurs cortèges de malheur. l'angoisse existentielle est devenue insondable. la crise , voire la faillete des idèologies ètait dèja un signe perceptible des limites observes de toute oeuvre humaine nècessairement contingente et imparfaite.lirritation et les errements constatètès,puis d'ècriès,les injustices en dèplit de l'arrogance affichèe et les iniquitès criardes rèvèlès ici et la ,montrent à souhait qu'il ne suffit point d'assurer une sècuritè matèrielle somme toute très relative et bien circonscrite pour rèpandre le bonheur sur terre .
    l'insatisfaction et les flustrationss les sentimens les mieux partagès.la preuve, la mème vèhèmence particulièrement chez ceux que l'on a considèrè jusqu'ici comme "les grands de ce monde " .la nature dèchaines.
    Malgrè les progrès fantastque accomplis par l'hmanitè dans le domaine sciences et de la technologie ,jamais l'homme,flèle crèature, ne s'est rendu compte , avec une telle èvidence,qu'il n'est rien ,que la vie est èphèmère et quen dèpit des apparences ,ses capacitès comme son pouvoir dans ce cas vaste monde ,sont très limitès voire insignifiants ..........à suivre

    Commentaire de niang (26/06/2009 10:55) :

    DIEUREDIEUF YA KHALIFATOU LAHI FIL ARDI





    la mosquèe de la divinitè(sangabi mon coeur vous reclame et demande sans cesse votre douce compagnie ,si la nostalgie pouvait dètruire lame d'une personne la mienne serait dèja rèduite en poussiè

    01/10/2007 15:15

    la mosquèe de la divinitè(sangabi mon coeur vous reclame et demande sans cesse votre douce compagnie ,si la nostalgie pouvait dètruire lame d'une personne la mienne serait dèja rèduite en poussiè


    Mosquée de la Divinité


    Cette mosquée est descendu du ciel dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 juin 1973 sous forme de maquette dont les organes en béton armé, du rez-de-chaussée au sommet des minarets, sont tous lumineux. J'ai suivi sa descente en courant jusqu'à la baie de Ouakam où elle s'est posée. A mon arrivée, devant l'entrée principale de cet édifice, j'ai vu le mot Allahou Akbar (Dieu est grand) écrit en lettres d'or au dessus de la porte de droite.

    Le Khalife de Dieu





    la mosquè en chantier(minarè)si la nostalgie pouvait dètruire lame d'une personne la mienne serait dèja reduite en poussière tellement vous nous manquer sangabi mon coeur vous reclame et demande

    01/10/2007 15:18

    la mosquè en chantier(minarè)si la nostalgie pouvait dètruire lame d'une personne la mienne serait dèja reduite en poussière tellement vous nous manquer sangabi mon coeur vous reclame et demande


    signe de foi de courage de determination.............





    sangabi le khalife de dieu sur terre "sangabi mon coeur vous reclame et demande sans cesse votre douce compagnie ,si la nostalgie pouvait dètruire lame d'une personne la mienne serait dèja rèduit

    01/10/2007 15:21

    sangabi le khalife de dieu sur terre


    Goorgi Séeni*: de son nom de baptême est né le 19 Juillet 1926 à Wakam, un village situé à 7 Km dans la banlieue de Dakar. Son père Daouda GUEYE est tafsir : c'est-à-dire : un maître coranique : il enseigne et explique le Coran à ses Talibés (élèves) . Il a eu une grande renommée. Cependant il exerçait en même temps des activités de traitant à gouy-gui (région de Diourbel au centre du SENEGAL). Sa mère, la dévouée Sokhna Aminata DIENE rejoignit son père dans son lieu de commerce. Elle décéda quelques années après la naissance de Mouhamed Seeni .Elle fut enterrée à Njolofèen (à 3 Km de gouy-gui à près de 200 km de Dakar) un pèlerinage annuel lui est réservé chaque année. Dès son enfance le jeune Goorgi Séeni reçut de son père l'essentiel de son enseignement coranique au Daara de celui-ci à Wakam. Il révéla à ce moment des aptitudes exceptionnelles lors des travaux champêtres, une intelligence et un esprit très vif dans l'apprentissage du Coran. D'ailleurs très vite, il suppléait à son père pour enseigner le coran aux autres talibés (disciples). Goorgi Séeni fréquenta l'école française à Wakam puis à Dakar. Il obtient ses diplômes de Certificat de Fin d'Etudes Elémentaires et un diplôme de Comptabilité à la Chambre de Commerce. Ainsi, il embrassa la vie active avec l'entreprise Auger et séjourna successivement à Ziguinchor (Sud du SENEGAL) puis à Touba (centre du SENEGAL) Capitale du Mouridisme (voie fondée par Cheikh Ahmadou Bamba) pour superviser comme Comptable payeur, les travaux d'achèvement de la Grande Mosquée. Durant toute cette période Goorgi Séeni, après le travail consacrait le reste de son temps aux questions d'ordre spirituel. Peu avant l'inauguration de la Mosquée de Touba en juin 1963 par Serigne Fallou Mbacké ; un fait important bouleversa sa vie ''C'est une vision '' qu'il eût dans la nuit du Mardi 30 au Mercredi 31 Octobre 1962 " J'ai vu dans le ciel de Touba les mots ''Allahou Ahada Anzalahou''écrit en noir (Dieu a promis de le faire descendre) puis le mot '' Al Houda (La Droiture). Ceci l'intrigua ; mais comme il était très averti des questions spirituelles, sa vie fut un exemple de droiture d'ascèse et de piété, il eut la prémonition qu'un destin exceptionnel venait de lui être promis. Ce qui se confirma quelques semaines plus tard car une recommandation divine venait lui interdire toute activité professionnelle. Cependant il devait rester à Touba jusqu'à l'inauguration de la Mosquée, pour ensuite rejoindre Wakam, son village natal et se consacrer désormais uniquement à des actes de dévotion. Ainsi il entama à Ndoyèen (maison où il séjournait avec sa femme Sokhna Sagar Diagne). Une longue retraite spirituelle durant 14 ans ; retraite faite de privation et de souffrance avec sa famille. Pendant cette dure période de doute, de remise en cause, son seul réconfort, Mouhamed Séeni le tirait de ses visions nocturnes, de son contact direct avec son Seigneur Maître de l'Univers qui lui recommandait toujours de prendre patience et de persévérer dans cette voie. Comme le Prophète Mohamed (P.S.L ) que Dieu lui avait choisi comme modèle, il savait que Le Seigneur l'avait ni abandonné ni délaissé " Maawadaka Rabouka wama Khalla ".
    * Góórgi ( Prénom Wolof) provient de Xoor ou Chorus qui est un Dieu grec qui signifie la lumière, le guide · Seeni ( Prénom Wolof) provient de Al Husseini, par déformation on retient Seeni · Wolof ethnie majoritaire au Sénégal

    Il a su durant toute cette période noter soigneusement dans ses carnets avec une précision et une organisation qui nous enorgueilli et nous émeut à la fois, toutes ses visions jour par jour, nuit par nuit. Ce travail il l'a livré bien après à une commission culturelle qui l'a codifié : ce qui constitue de nos jours les 7 tomes de ses REVELATIONS. Sa retraite spirituelle se termina par son appel retentissant du 06 Mars 1977. Sur recommandation Divine, Il organisa une petite cérémonie à Ndoyèen où ses parents, ses compagnons qui le fréquentaient durant sa retraite, furent témoins privilégiés de tout son cursus mystique, il le dévoilait avec une assurance et une sincérité telle que l'assistance médusée, n'en revenait pas. " Dieu a élu sur Terre un homme ; et cet homme est un noir qui habite en Afrique, oui au Sénégal, dans la région du Cap-Vert, dans un petit village qu'on appelle Wakam . Il est le fils d'Aminata Diène et de Daouda Guèye. Ce choix est religieux, il est d'ordre Divin. " On venait d'assister ainsi à l'apparition d'un saint homme au charisme triomphant. Très vite la rumeur parcourut le village de Wakam et les commentaire allaient bon train . Très vite son domicile fût assailli de toutes parts. Chacun voulait le voir le toucher avoir sa bénédiction et quoi d'autre. Ainsi débutèrent ses prédications. Les foules venaient de partout, par petits groupes, s'approcher de lui. Doté d'une capacité d'écoute impressionnante, avec comme seul arme son charisme, sa simplicité, Mohamed Séeni a pu dans son milieu originel hostile expliquer sa mission avec des mots justes. Les jeunes seront ses premiers compagnons, l'Union Musulmane Educative et Culturelle Naby-Allah qu'il initia fut un modèle d'orthodoxie islamique tant par l'enseignement coranique et religieux qu'il leur inculqua que par le port vestimentaire de ses milliers d'hommes et de femmes qui le fréquentent aujourd'hui tous habillés de blanc. Le 3 janvier 1983 à la place de Baye à Wakam il déclarait lors d'une cérémonie " En ma qualité de Wali je vous recommande vous Sénégalais, vous Africains, vous Musulmans de toutes les nations, de porter des boubous blancs parce que la pureté du vêtement à travers les prières peut entraîner celle de l'âme. Nul doute Satan fuit les cœurs purs et vaillants "

    " J'invite tous les musulmans à l'Union, pour entreprendre un travail de rééducation morale et de reconversion des mentalités. Ceci nous permettrait de vivre dans l'honneur et la dignité que connaissaient jadis nos ancêtres, et tout récemment nos pères par le biais de l'agriculture et de l'élevage. "

    " Je déclare solennellement que je suis le Khalife de Dieu sur terre, le Sauveur de l'humanité, l'homme attendu à la fin des temps. Je dis que nous devons renoncer aux futilités et faire face à nos responsabilités pour bâtir un Sénégal nouveau. "

    " Vous êtes libres d'accepter ou de réfuter, de recevoir ou de rejeter ces propos tenus à votre égard "

    Puisse Dieu le préserver encore longtemps parmi nous pour qu'il nous éclaire de sa lumière sur les nombreuses questions qui assaillent le monde islamique.





    message du khalife de dieu sur terre au monde entier

    01/10/2007 15:23

    message du khalife de dieu sur terre au monde entier







    CAUSERIE DE YOOF

    01/10/2007 15:27

    CAUSERIE DE YOOF


    Cette 3ème publication de notre commission culturelle est consacrée aux causeries religieuses de Mouhamed Seyni, qui sont autant d'appels en faveur de la foi religieuse, de la fraternité humaine, de la paix universelle et du réarmement moral, sous la bannière de l'Islam.

    Le dernier volet regroupe quelques révélations qui, n'en doutons pas susciteront des interrogations, ébranleront des convictions, édifieront à coup sûr sur le statut de Mouhamed Seyni et la mission qui lui est dévolue en tant que dernier Représentant de Dieu, investi à un tel niveau de responsabilité.

    Tout a commencé à Toubâ, terre bénie par excellence, où Mouhamed Seyni reçut l'ordre divin écrit dans le ciel: "Sallî! Sallî!", puis vint la promesse: "Dieu a promis de le faire descendre." Et ce fut une longue période de retraite spirituelle à Ouakam, par la volonté de Dieu, de 1963 à 1977. Seyni a tout noté dans ses carnets qu'il nous a livrés avec une confiance qui nous émeut, et en même temps, nous engage. Puissions-nous répondre à son attente, et pourquoi pas, avec l'aide de Dieu, aller au delà de ses espérances.

    "J'entendis, confesse-t-il, une voix qui récitait le verset: 'Alif, lâm, mîm, zâlikal kitâbou...', sourate 2, la Génisse. Ensuite au moment où le Seigneur décida de faire descendre celui qu'Il avait élevé au ciel, Il me prépara, me vêtit de blanc et me dit: "Regarde la terre!" Je l'aperçus ressemblant à une boule. J'eus peur, je l'avoue, à cause de la distance, mais une main se posa sur moi pour me rassurer et me conseiller de prononcer l'invocation: "Aoûzou bi Llâhi mina chaïtâni rajîmi."

    "J'entamais alors mon voyage retour sur terre. Mais, avant de terminer l'invocation, j'étais déjà sur terre et je déclarai: "Yâ ardou innî rassoûlou Llâhi." Ensuite, le seigneur me remit un papier sur lequel était mentionné: "Lâ illâha illâ Allâh." Et j'ai écrit sur le sol avec mon index: "Astahfirou Llâh.""

    Ceux qui sont instruits des secrets de Dieu et ceux qui consultent les Ecritures savent que l'arrivée du Messie, peu avant la fin des Temps, est inéluctable. Toute une tradition et une abondante exégèse confirment celà. Ceux qui ne savent pas, ne savent point, hélas! Il y a également les égarés qui veulent fourvoyer cette importante frange qui constitue un enjeu entre le Mahdi et satan. Après le passage du Messie (Mahdi), les deux camps seront nettement distincts. Point de voie médiane! Les uns s'engageront dans la voie du Salut, les autres, entraînés par Satan, suivront celle de la Perdition, irrémédiablement.

    Tout a commencé à Toubâ, la cité bénie, disions-nous. Tout se poursuit à Ouakam, dans cette pointe extrême du Cap-Vert qui se prolonge vers les Almadies (Al Mahdi, en réalité).

    Ouakam, étymologiquement, désignerait les habitants (wâ) de Kâm venus de Mbokhèkh, il y a quelques trois cents ans, dans un vaste mouvement migratoire. Le département de Ndoyène serait une des étapes, l'actuelle Patte-d'oie, le dernier foyer avant l'installation définitive à Yoof, Ngor, Ouakam, près de la côte. Mérina, Mboul, Ripp, Taglou, Boukkatou sont des quartiers de Ouakam qui invoquent d'autres noms à l'intérieur du pays. L'historique du village pourrait faire l'objet d'intéressantes monographies.

    Ouakam, ce paisible village de pêcheurs, au couchant, blotti dans un bas-fond, entouré de collines, rappelle étrangement la Mecque, berceau de l'Islam. Ce qui s'y déroule présentement n'est donc pas fortuit. La lumière qui avait brillé à l'orient s'est déplacée au couchant. Quand elle s'éteindra, le monde sera plongé dans une obscurité insondable. Telle est la volonté du Maître de l'univers!

    Les appels et les révélations de Mouhamed Seyni se situent dans un contexte particulier de crise aiguë: l'humanité a accompli des progrès gigantesques dans le domaine de la science et de la technique. Pourtant, jamais l'homme n'a été aussi malheureux, aussi inquiet, aussi angoissé. Incontestablement, nous assistons à la faillite des idéologies, à la remise en cause des systèmes politiques. Les plans de redressement succèdent aux plans de réajustement. On dévalue, on ré-échelonne, on re-structure, rien n'y fait, le bonheur s'éloigne comme un sylphide! Des maladies jusque-là inconnues font leur apparition, comme le SIDA, pour moraliser la vie du couple. On déplorait la sécheresse et l'avancée du désert dont les nuages de poussière ocre nous étouffaient jusque dans les villes, voilà que les pluies diluviennes provoquent des sinistres et des criquets pèlerins s'en mêlent maintenant. D'impressionnants moyens ont été utilisés et des sommes colossales englouties, en vain! Des prières ont été faites, des sacrifices aussi, un peu partout, en vain!

    En vérité, nous n'aurons de répit qu'en répondant à l'appel de cet homme à la stature frêle qui a osé déclarer: "Je suis Khalife de Dieu sur Terre, le Sauveur de l'humanité qu'Il a choisi pour vous. Dieu a élu un Guide. Ce Guide c'est Mouhamed Seyni, le Wâli. Ce nom est écrit en lettres d'or dans le ciel en cette nuit du 5 au 6 décembre 1971."

    Puissions-nous avoir assez de discernement pour méditer ces révélations, et assez d'humilité pour répondre, tous ensemble, avec dévotion, à l'appel de Mouhamed Seyni 'Sanga bi'.

    La commission culturelle

    Ouakam, le 25 décembre 1988








    CAUSERIE DE YOOF

    17 mai 1980

    Rapporter fidèlement les propos de Mouhamed Seyni est une gageure. Il s'exprime dans plusieurs langues qu'il maîtrise avec un rare bonheur. Son ouolof est d'une clarté, d'une richesse et d'une profondeur qui sont autant d'arguments pertinents en faveur de la promotion des langues africaines. En français, il excelle également, avec l'art de placer le mot juste (au plan sémantique) à la place qu'il faut (au plan syntaxique) et de se faire comprendre par le public divers, chacun selon son niveau de compréhension. Ses citations en arabe sont toujours opportunes et témoignent d'une grande érudiction ou simplement d'une inspiration qui serait une preuve supplémentaire qu'il ne s'abreuve pas à la même source que le commun des mortels.

    Les causeries, après la prière du vendredi ou à l'occasion des cérémonies familiales (baptêmes, mariages, décès) sont des interventions rapides, ponctuelles sur tel ou tel autre chapitre du dogme en rapport avec l'actualité. La causerie faite au village de Yoof le 17 mai 1980 s'inscrit dans ce cadre.

    Ses préoccupations sont d'ordre moral, culturel, social, économique. En témoignent ces propos tenus en français relevés dans le texte de la causerie de Yoof :

    " L'homme n'a que l'intention, à Dieu la volonté. Vouloir c'est pouvoir à la condition que la volonté de Dieu précède. "

    Après avoir cité et commenté des passages du Coran, Mouhamed Seyni d'ajouter :

    "De nos jours, notre civilisation faite d'amour et de modestie est pourtant mal appréciée. L'Islam, notre religion est souillé, bafoué par les jeunes qui s'adonnent à l'alcool, au tabac et à la drogue, dansent à l'européenne et se livrent au péché de la chair ( adultère, fornication, etc...,) et notre conscience est ébranlée par l'individualisme et le matérialisme à outrance."

    Plus loin dans le texte du discours, Mouhamed Seyni poursuit en français:

    "Notre identité culturelle et nos valeurs morales, traditionnelles sont contestées et minimisées par des pseudo-intellectuels. Pourtant nous devons nous assumer et affirmer fièrement notre authenticité."

    "... Vous le savez, l'homme est incapable de forger son destin. Il obéit à une prédestination.

    "Le monde n'est qu'un éternel recommencement et l'homme s'active toujours dans le but de satisfaire une ambition et chaque projet réalisé laisse un goût d'inachevé, mieux, en enclenche un autre."

    Après un développement en ouolof et des citations en arabe à l'appui, Mouhamed Seyni insiste sur l'impérieuse nécessité, aujourd'hui, d'acquérir des connaissances. Toutefois, à la suite de Rabelais qu'il cite, il met en garde contre la "vaine science", celle-là qui déshumanise l'homme :

    " Science sans conscience n'est que ruine de l'âme."







    CAUSERIES RELIGIEUSES

    01/10/2007 15:30

    CAUSERIES RELIGIEUSES


    1980-1988

    Les causeries religieuses pourraient être intitulées "Les grandes conférences", par le cadre spatio-temporel d'abord : Bayé est la plus grande et la plus célèbre place publique de Ouakam. Le mot dérive certainement de "bayâl" qui signifie en ouolof un grand espace.

    Il s'agit pour Mouhamed Seyni de tenir en haleine pendant quatre ( 4 ) heures d'horloge, de 10 heures à 14 heures, un public divers, composé de parents, d'amis, de voisins, de curieux, de sceptiques, de spécialistes des questions religieuses, assis à côté de profanes, de notables installés parmi des pêcheurs, des ouvriers, des femmes, des jeunes gens (garçons et filles ), venant de N'Gor, Yoof, Médina, Guédiawaye, Thiaroye etc..., tous concentrés, médusés, buvant la parôle de Mouhamed Seyni et méditant sur le Seigneur qui accorde ce qu'Il veut à qui Il veut, sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit.

    "Grandes conférences" aussi par la mobilisation qu'elles occasionnent chaque fois, à l'aube du nouvel an et par l'organisation qui les sous-tend pendant plusieurs semaines. Les commissions chargées de l'organisation, du transport, de la restauration, des finances, les sous-commissions de presse (photo, caméra), archives et documents, de chants restent à pied d'oeuvre longtemps avant l'évènement, dans l'enthousiasme et la ferveur des bâtisseurs de projets grandioses.

    "Grandes conférences" enfin par la densité et l'originalité du message. En effet, qui ? sinon Mouhamed Seyni peut jurer solennellement sans pâtir : "Je suis le Khalife de Dieu sur terre ! Je suis le Messie attendu à la Fin des Temps!" Voilà dix ans qu'il le proclame. Lui et son mouvement (Naby-Allah) ne s'en portent pas mal. Ses sympathisants et ses fidèles en Dieu se serrent les coudes pour faire plus de place à d'autres qui viennent par légions rejoindre leurs rangs tandis que ses détracteurs attitrés et ses adversaires patentés ont vu leur prestige s'évanouir leur fortune s'effondrer, leur santé péricliter. Ils ne jubilent plus, au contraire. Assurément, répétons le, il y a des signes qui ne trompent pas. Mais, nous rappellent les Ecritures, la plupart des gens ne savent pas.

    Chaque grande conférence est un appel en faveur de Dieu et de son Prophète, un appel pressant pour une prise de conscience salvatrice. Désormais, aucune tergiversation n'est permise: Accepter de suivre l'Elu, le Sauveur ou courir à sa perte.

    Chaque appel prolonge et couronne les journées de prières de la fin du mois de décembre, loin du bruit de la cité dans la solitude et le recueillement qu'offrent ces collines de Ouakam, en amphithéâtre, qui bordent la mer, témoin de cette communion fervente.

    En évoquant ici ces différents appels, de 1980 à 1988 nous louons le Seigneur de nous avoir fait accepter Sa volonté immuable et nous Le prions ardemment de nous permettre d'assister, avec une plus grande disponibilité et dans de meilleures dispositions, à ce douzième appel, à l'aube de l'année 1989 qui certainement sera fatidique.

    UNITE, SOLIDARITE, FIDELITE.

    Trois mots clés, une devise et en même temps une profession de foi pour ouvrir cette causerie de Mouhamed Seyni Gueye à Ouakam ce mardi 1er janvier 1980.

    Ensuite, en introduction, cette déclaration solennelle :

    "Dieu a élu sur Terre un homme; et cet homme est un noir qui habite en Afrique, oui au Sénégal, dans la région du Cap Vert, dans un petit village qu'on appelle Ouakam. Il est le fils de Aminata Diène et de Daouda Gueye."

    Ce choix est religieux, il est d'ordre divin."

    DECLARATIONS DU KHALIFE

    CE 1er JANVIER 1981

    Qui, si ce n'est Allah, peut nous approvisionner en eau et en nourriture en quantité suffisante ? Qui peut nous préserver des calamités naturelles et éloigner de nous la faim, la maladie et la misère ? L'homme, pour manifester ses capacités intellectuelles, se propose de relever le défi du Ciel dont il ignore souvent les causes; mais hélas, parce que humain, il baisse souvent les bras devant un phénomène extraordinaire. Si nous sommes tous fidèles à la volonté de Dieu, Il nous bénira. Cette fidélité consiste à Le louer matin et soir en Lui demandant de nous pardonner nos péchés.

    Oh peuples de la terre ! Cessons de pratiquer l'adultère, de dire des mensonges, de faire du mal ou d'avoir l'intention de le faire car de tels actes ruinent nos cœurs et nous prédisposent aux malheurs.

    Un homme sans culture, ni foi, est un homme égaré. Il agit, marche et regarde dans les ténèbres. Il ne peut être sûr de ce qu'il fait ni de ce qu'il ambitionne.

    C'est dire que la culture est au début et à la fin du développement intégral de l'homme.

    Oh peuples de la terre ! Il est temps, il est grand temps que nous nous soumettions à la volonté d'Allah en pratiquant les cinq prières quotidiennes et en acceptant toutes les recommandations du Livre. Alors, nous pourrons demander et certainement obtenir la grâce de notre seigneur. L'Islam est la source du bien-être, il nous apporte le bonheur et la prospérité et nous évite le malheur et la tristesse.

    Sachez que ce qu'on veut ne se réalise pas forcément. La volonté de Dieu est, et demeure la seule vérité incontestable.

    Le guide doit être honnête, juste, sincère et intègre, sinon il égare ses fidèles.

    Le 3 janvier 1982

    Aujourd'hui, je lance un appel en faveur de :

    - l'unité des cœurs dans l'amour fraternel

    - la solidarité humaine dans le plus grand respect des droits de chacun.




    .


    Le Khalife en compagnie de 2 de ses compagnons( Cheikh Fodé Ba et Cheikh Ibra Barre)

    - la fidélité, le dévouement à la volonté de Dieu et l'intérêt supérieur de la Nation; pour que nous puissions vivre en sécurité et améliorer constamment nos relations.

    En ma qualité de Wali, je vous recommande, vous Sénégalais, vous Africains, vous Musulmans de toutes les Nations, de porter des boubous blancs, parce que la pureté du vêtement à travers les prières, peut entraîner celle de l'âme. Nul doute, Satan fuit les cœurs purs et vaillants

    Si vous avez foi en Dieu, suivez le guide qu'Il a choisi pour vous. Ce guide, c'est Mouhamed Seyni Gueye, le Wali; ce nom a été écrit en lettres d'or dans le ciel au cours de la nuit du dimanche 5 au lundi 6 décembre 1971.

    J'invite tous les musulmans à l'union, pour entreprendre un travail de rééducation morale et de reconversion des mentalités. Ceci nous permettrait de vivre dans l'honneur et la dignité que connaissaient jadis nos ancêtres, et tout récemment nos pères par le biais de l'agriculture et de l'élevage.

    Je déclare solennellement que je suis le Khalife de Dieu sur Terre, le Sauveur de l'humanité, l'homme attendu à la fin des Temps. Je dis que nous devons renoncer aux futilités et faire face à nos responsabilités pour bâtir un Sénégal nouveau.

    Notre effort collectif, notre attachement à la vertu du travail bien fait et notre foi religieuse nous permettront de franchir les obstacles dressés sur le chemin de la prospérité et de surmonter les difficultés que nous rencontrons.

    Vous êtes libres d'accepter ou de réfuter, de recevoir ou de rejeter ces propos tenus à vôtre égards.

    Le bonheur nous sourit, et la prospérité nous tend la main. Pourrons-nous la saisir ?

    Oh Sénégalais ! Si vous avez besoin d'un homme honnête, juste et sincère, sachez alors que je suis l'Elu de Dieu.

    Je ne suis pas un poète qui invente la belle parole, ni un politicien qui ruse avec la vérité.

    Je suis le premier homme de la terre. Mon cœur est ouvert à tous les hommes, à toutes les nations, et à la sénégalaise.

    N'hésitez donc pas à me manifester votre sympathie, car je suis venu vous réconcilier avec notre Seigneur Allah.

    L'adultère ne nous profite en rien, il ruine nos chances de succès dans l'action quotidienne.

    Chacun de nous peut purifier son âme par la volonté et la tolérance et doit se comporter en socialiste. Je parle du socialisme islamique, où l'on mange ensemble, s'assiste et se partage le gain.

    L'égoïsme nous fait perdre du terrain dans la voie du salut. Le mensonge nous éloigne de l'amour du prochain et du Seigneur, le Miséricordieux.

    On a faim, on a soif, et cela ne doit plus durer. Le monde retrouvera son équilibre dans la paix et l'autosuffisance alimentaire. Nous devons réveiller les esprits, reconvertir les mentalités réorienter les idées et susciter les prises de conscience dans le cadre de la recherche d'une solution socio-économique au problème alimentaire.

    La politique est une science qui permet de gérer les affaires d'une société; mais pas une source de développement pour satisfaire les besoins fondamentaux de l'homme.

    Seule, notre obéissance à la volonté d'Allah fera revenir la paix et la sécurité dans le monde.

    L'homme peut-il être plus sage que Celui qui l'a créé? Certainement non !

    Samedi 1er janvier 1983

    Je vous salue en ce jour solennel du nouvel an. Que Dieu nous bénisse ! Les rapports entre les hommes doivent être fructifiés, et nos engagements envers Dieu respectés. Cela devrait aller de soi.

    Pour bâtir un nouvel humanisme, il faudrait que nous soyons honnêtes, justes, sincères.

    La haine, l'intolérance et la violence sont les principaux facteurs du désordre qui bouleverse le monde d'aujourd'hui.

    L'amour du prochain suscite la confiance et l'espoir dans les rapports. Si nous sommes réellement solidaires les uns vis-à-vis des autres, nos maux qui sont : la maladie, la misère et la pauvreté ne seront plus qu'un mauvais souvenir.

    Oh égarés de la route ! Suivez-moi vite ! vite ! Nous allons retrouver le chemin du bonheur et de la prospérité et sortir enfin de la confusion et de l'hésitation.

    Un esprit sain dans un corps sain, c'est la santé pour toujours et l'équilibre physique et moral.

    L'homme est un agent de la Paix et de la prospérité, et pour tout dire, du bien-être sur la planète Terre, si sa conscience lui permet de rester fidèle à Dieu, et de s'occuper uniquement de sa culture, de son développement et de ses relations fraternelles avec ses semblables.

    Mais il peut être dangereux voire nocif lorsqu'il nourrit un complexe de supériorité, et un instinct dominateur.

    Dimanche 1er janvier 1984

    Sénégalaises, Sénégalais, chers compatriotes, l'heure de la vérité a sonné; et nous devons être conscients de nos devoirs et de notre droit de vivre en paix.

    Depuis des années nous traversons une crise économique d'une ampleur que le Sénégal n'a jamais connue jusqu'à nos jours. Et pourtant, nous sommes en majorité des musulmans pieux, généreux et courtois. Pourquoi alors cette situation préoccupante ?

    Sommes-nous coupables d'une quelconque désobéissance à la volonté de Dieu ? Si oui, cherchons ensemble les voies et moyens de nous réconcilier avec le Tout-Puissant afin que nous puissions arriver à vivre dans un Sénégal plus prospère.

    La foi religieuse est une lumière qui anime la conscience des hommes de bonne volonté.

    Sénégalaises, Sénégalais, je suis un guide spirituel élu Khalife de Dieu sur Terre. A ce titre s'ajoute celui de Wali. Ainsi, je deviens un conseiller pour les valeurs morales culturelles et traditionnelles.

    Sénégalaises, Sénégalais, nous avons le devoir de nous unir pour combattre la maladie, la malnutrition et la misère. Pour cela, il faut que nous soyons honnêtes d'abord, justes et sincères en toute circonstance, et ensuite, déterminés à faire revivre toutes nos valeurs morales, culturelles et traditionnelles pour faire reconnaître notre civilisation africaine.

    Nous avons le devoir de combattre l'alcoolisme, la prostitution et la violence sous toutes ses formes.

    Mercredi 1er janvier 1986

    Sénégalais, Sénégalaises, nous avons le devoir de chercher ensemble les voies et moyens de faire sortir notre pays de cette crise économique et financière qui menace notre existence.


    La technicité et la modernité peuvent nous réjouir, mais jamais nous épanouir; les méthodes culturales sur lesquelles nous comptons beaucoup, n'ont de valeur que si la pluie tombe en abondance.

    La terre est la première source de bonheur et de prospérité. En conséquence, il faut la travailler, tout en restant fidèle aux principes de l'Islam. C'est là, la voie du Salut. L'homme prouve sa capacité intellectuelle dans ce qu'il fait; et Dieu garde le pouvoir de le contrarier ou de le soutenir.


    Ce siècle est celui de la foi religieuse, où l'homme doit communier avec le Tout-Puissant.

    Sénégalais, Sénégalaises, l'adoption des mœurs et traditions européennes nous fait perdre nos valeurs morales et culturelles africaines. Quant à l'adultère, il réduit nos chances de succès dans nos différents projets.

    La foi en Dieu, la bonté du cœur, la sainteté de l'esprit et la solidarité humaine, sont des facteurs non négligeables pour la cohabitation pacifique.

    Sénégalais, Sénégalaises, soyons conscients de nos difficultés actuelles de sorte que, chacun de nous et chacune de vous apporte sa contribution, pour le redressement de la situation, dans une commune volonté de vie commune.

    De ce fait, nous vaincrons le sous-développement, si nous sommes éclairés, lucides et déterminés dans l'action.

    Pour faire du Sénégal un pays de " Téranga ", il faut d'abord que nous soyons honnêtes, sincères dans l'action, précis dans la pensée, ouverts dans les relations, et fermes dans les décisions.

    A ce prix, nous crierons : " Vive le Sénégal de demain ! "

    En ce jour de nouvel an 1986, je vous souhaite une bonne et heureuse année religieuse.

    Jeudi 1er janvier 1987

    Sénégalais, Sénégalaises, en ce début d'année 1987, j'ai le plaisir de vous annoncer que le Messie tant attendu pour la paix, le bonheur et la prospérité dans le monde d'aujourd'hui, c'est moi, parce que je suis investi de la lumière de Jésus-Christ.

    Musulmans et Chrétiens, dans ce monde troublant et troublé notre devoir est de matérialiser la foi religieuse en la purifiant. Comme nous le voyons, on signale çà et là des foyers de tension dont les causes ne peuvent être justifiées. Devant ces évènements douloureux que nous ne sommes pas encore en mesure d'empêcher, nous pouvons d'ores et déjà tourner nos regards vers Dieu pour demander sa grâce.

    Pour cela, je vous prie de porter des habits blancs partout où vous serez, dans les bureaux, en réunion, en assemblée, dans les mosquées et même en voyage d'affaires; ceci est le symbole de la pureté de l'esprit et du corps.

    La crise économique que traverse l'Afrique constitue un défi pour l'humanité. Elle nous interpelle pour la mobilisation de nos ressources physiques, morales et spirituelles, afin que nous puissions parvenir à redresser la situation avant qu'il ne soit trop tard.

    Il nous faut bâtir une nouvelle civilisation basée sur l'unité, la solidarité et la fraternité, seuls gages de la coexistence pacifique entre les peuples.

    Notre option pour le bien-être doit susciter en nous la ferme volonté de travailler sans relâche, pour le salut national; tout en demeurant conscients des difficultés de toutes sortes qui entravent la voie vers le progrès.

    Dieu est le Maître de l'Univers, Il nous procure tout, et quand Il le veut Il nous enrichit ou nous appauvrit à sa guise. Soyons donc fidèles à Ses ordres prescrits dans le Livre sacré, je veux dire le Coran.

    Sénégalaises, Sénégalais, l'heure est venue de rassembler toutes les pensées pieuses, autour de l'Elu de Dieu. Le Sauveur de l'humanité qui, avec la permission du Seigneur, dans une commune volonté de vie commune, vous guidera vers des lendemains meilleurs.

    Je considère tous les hommes comme un seul, et toutes les religions comme une seule. La terre est fertile et le ciel clément. Avec la bénédiction de Dieu, nous pourrons nous en servir judicieusement et rationnellement.

    Dimanche 3 janvier 1988

    La paix dans le monde ne peut provenir que de la volonté des hommes et des femmes, d'accepter sans préalable, les principes de l'Islam dans son intégralité.

    Chers compatriotes, nous devons sans plus tarder chercher refuge auprès de Dieu, le Tout-Puissant, qui, seul, après tant d'années de souffrance et de misère, peut nous assurer un avenir meilleur.

    La crise économique mondiale que nous traversons n'est ni scientifique, ni technique, elle est essentiellement spirituelle.

    En conséquence, la solution se trouve dans la foi religieuse, et cela va sans dire. L'homme qui vous parle est plus informé que quiconque; car il est le Khalife de Dieu sur Terre. Il se nomme Mouhamed Gorgui Seyni Guèye, né le 19 juillet 1926 à Dakar, fils de Daouda Gueye et de Aminata Diène.

    Je vous demande de le reconnaître comme tel, afin que nous parvenions ensemble à relever le défi économique et vaincre la faim, la maladie et la misère.

    Je le jure, l'homme attendu à la Fin des Temps, c'est moi ! Quel que soit le titre que vous voudriez m'attribuer, sachez que c'est le Messie qui est là !

    Puisse Dieu vous faire connaître cette réalité dans la sérénité !

    Oh peuples de la terre ! Ne vous y trompez pas, je suis l'homme de la providence, c'est-à-dire le Sauveur. Soyez donc sages et réfléchissez encore... encore... encore, pour découvrir la vérité.

    Oh peuples de la terre ! Que pensez-vous de l'homme qui, après sa descente du deuxième ciel vers la terre a déclaré à l'arrivée : " Yâ ardou innî Rassoûlou Llâh. " ( Oh terre! Je suis Envoyé de Dieu. )

    Ma mission est noble, parce qu'il consiste à faire de vous des hommes de valeur spirituelle et morale, capables de servir fidèlement, justement et honnêtement dans la voie du progrès. Elle est noble, puisqu'elle a le but de faire renaître l'amour, le bonheur et la prospérité, facteurs d'équilibre et de paix. La culture, le travail et la discipline demeurent le fondement du développement de l'homme et de la nature.

    En cette fin du vingtième siècle, la bonne parole et les beaux discours, n'ont de valeur que s'ils sont bénis par la lumière divine, et animés par la foi islamique. Alors, la parole devient action qui transforme la réalité dans le sens d'une amélioration constante.

    L'homme n'est-il pas une créature, qui doit obéir à Celui qui l'a fait naître, grandir, et qui, un jour, le fera mourir ? Peut-il être plus intelligent et plus sage, ou même plus vigilant que Celui-ci ?

    La science et la technique nous facilitent le travail et améliorent nos conditions d'existence, mais ne déterminent nullement notre sort.

    Sans notre obéissance à la volonté d'Allah, le Seigneur, rien de constructif ne se fera parfaitement.

    Je souhaite une bonne et heureuse année nouvelle 1988 dans l'amour et la fraternité religieuse.






    CAUSERIES RELIGIEUSES

    01/10/2007 15:30

    CAUSERIES RELIGIEUSES


    1980-1988

    Les causeries religieuses pourraient être intitulées "Les grandes conférences", par le cadre spatio-temporel d'abord : Bayé est la plus grande et la plus célèbre place publique de Ouakam. Le mot dérive certainement de "bayâl" qui signifie en ouolof un grand espace.

    Il s'agit pour Mouhamed Seyni de tenir en haleine pendant quatre ( 4 ) heures d'horloge, de 10 heures à 14 heures, un public divers, composé de parents, d'amis, de voisins, de curieux, de sceptiques, de spécialistes des questions religieuses, assis à côté de profanes, de notables installés parmi des pêcheurs, des ouvriers, des femmes, des jeunes gens (garçons et filles ), venant de N'Gor, Yoof, Médina, Guédiawaye, Thiaroye etc..., tous concentrés, médusés, buvant la parôle de Mouhamed Seyni et méditant sur le Seigneur qui accorde ce qu'Il veut à qui Il veut, sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit.

    "Grandes conférences" aussi par la mobilisation qu'elles occasionnent chaque fois, à l'aube du nouvel an et par l'organisation qui les sous-tend pendant plusieurs semaines. Les commissions chargées de l'organisation, du transport, de la restauration, des finances, les sous-commissions de presse (photo, caméra), archives et documents, de chants restent à pied d'oeuvre longtemps avant l'évènement, dans l'enthousiasme et la ferveur des bâtisseurs de projets grandioses.

    "Grandes conférences" enfin par la densité et l'originalité du message. En effet, qui ? sinon Mouhamed Seyni peut jurer solennellement sans pâtir : "Je suis le Khalife de Dieu sur terre ! Je suis le Messie attendu à la Fin des Temps!" Voilà dix ans qu'il le proclame. Lui et son mouvement (Naby-Allah) ne s'en portent pas mal. Ses sympathisants et ses fidèles en Dieu se serrent les coudes pour faire plus de place à d'autres qui viennent par légions rejoindre leurs rangs tandis que ses détracteurs attitrés et ses adversaires patentés ont vu leur prestige s'évanouir leur fortune s'effondrer, leur santé péricliter. Ils ne jubilent plus, au contraire. Assurément, répétons le, il y a des signes qui ne trompent pas. Mais, nous rappellent les Ecritures, la plupart des gens ne savent pas.

    Chaque grande conférence est un appel en faveur de Dieu et de son Prophète, un appel pressant pour une prise de conscience salvatrice. Désormais, aucune tergiversation n'est permise: Accepter de suivre l'Elu, le Sauveur ou courir à sa perte.

    Chaque appel prolonge et couronne les journées de prières de la fin du mois de décembre, loin du bruit de la cité dans la solitude et le recueillement qu'offrent ces collines de Ouakam, en amphithéâtre, qui bordent la mer, témoin de cette communion fervente.

    En évoquant ici ces différents appels, de 1980 à 1988 nous louons le Seigneur de nous avoir fait accepter Sa volonté immuable et nous Le prions ardemment de nous permettre d'assister, avec une plus grande disponibilité et dans de meilleures dispositions, à ce douzième appel, à l'aube de l'année 1989 qui certainement sera fatidique.

    UNITE, SOLIDARITE, FIDELITE.

    Trois mots clés, une devise et en même temps une profession de foi pour ouvrir cette causerie de Mouhamed Seyni Gueye à Ouakam ce mardi 1er janvier 1980.

    Ensuite, en introduction, cette déclaration solennelle :

    "Dieu a élu sur Terre un homme; et cet homme est un noir qui habite en Afrique, oui au Sénégal, dans la région du Cap Vert, dans un petit village qu'on appelle Ouakam. Il est le fils de Aminata Diène et de Daouda Gueye."

    Ce choix est religieux, il est d'ordre divin."

    DECLARATIONS DU KHALIFE

    CE 1er JANVIER 1981

    Qui, si ce n'est Allah, peut nous approvisionner en eau et en nourriture en quantité suffisante ? Qui peut nous préserver des calamités naturelles et éloigner de nous la faim, la maladie et la misère ? L'homme, pour manifester ses capacités intellectuelles, se propose de relever le défi du Ciel dont il ignore souvent les causes; mais hélas, parce que humain, il baisse souvent les bras devant un phénomène extraordinaire. Si nous sommes tous fidèles à la volonté de Dieu, Il nous bénira. Cette fidélité consiste à Le louer matin et soir en Lui demandant de nous pardonner nos péchés.

    Oh peuples de la terre ! Cessons de pratiquer l'adultère, de dire des mensonges, de faire du mal ou d'avoir l'intention de le faire car de tels actes ruinent nos cœurs et nous prédisposent aux malheurs.

    Un homme sans culture, ni foi, est un homme égaré. Il agit, marche et regarde dans les ténèbres. Il ne peut être sûr de ce qu'il fait ni de ce qu'il ambitionne.

    C'est dire que la culture est au début et à la fin du développement intégral de l'homme.

    Oh peuples de la terre ! Il est temps, il est grand temps que nous nous soumettions à la volonté d'Allah en pratiquant les cinq prières quotidiennes et en acceptant toutes les recommandations du Livre. Alors, nous pourrons demander et certainement obtenir la grâce de notre seigneur. L'Islam est la source du bien-être, il nous apporte le bonheur et la prospérité et nous évite le malheur et la tristesse.

    Sachez que ce qu'on veut ne se réalise pas forcément. La volonté de Dieu est, et demeure la seule vérité incontestable.

    Le guide doit être honnête, juste, sincère et intègre, sinon il égare ses fidèles.

    Le 3 janvier 1982

    Aujourd'hui, je lance un appel en faveur de :

    - l'unité des cœurs dans l'amour fraternel

    - la solidarité humaine dans le plus grand respect des droits de chacun.




    .


    Le Khalife en compagnie de 2 de ses compagnons( Cheikh Fodé Ba et Cheikh Ibra Barre)

    - la fidélité, le dévouement à la volonté de Dieu et l'intérêt supérieur de la Nation; pour que nous puissions vivre en sécurité et améliorer constamment nos relations.

    En ma qualité de Wali, je vous recommande, vous Sénégalais, vous Africains, vous Musulmans de toutes les Nations, de porter des boubous blancs, parce que la pureté du vêtement à travers les prières, peut entraîner celle de l'âme. Nul doute, Satan fuit les cœurs purs et vaillants

    Si vous avez foi en Dieu, suivez le guide qu'Il a choisi pour vous. Ce guide, c'est Mouhamed Seyni Gueye, le Wali; ce nom a été écrit en lettres d'or dans le ciel au cours de la nuit du dimanche 5 au lundi 6 décembre 1971.

    J'invite tous les musulmans à l'union, pour entreprendre un travail de rééducation morale et de reconversion des mentalités. Ceci nous permettrait de vivre dans l'honneur et la dignité que connaissaient jadis nos ancêtres, et tout récemment nos pères par le biais de l'agriculture et de l'élevage.

    Je déclare solennellement que je suis le Khalife de Dieu sur Terre, le Sauveur de l'humanité, l'homme attendu à la fin des Temps. Je dis que nous devons renoncer aux futilités et faire face à nos responsabilités pour bâtir un Sénégal nouveau.

    Notre effort collectif, notre attachement à la vertu du travail bien fait et notre foi religieuse nous permettront de franchir les obstacles dressés sur le chemin de la prospérité et de surmonter les difficultés que nous rencontrons.

    Vous êtes libres d'accepter ou de réfuter, de recevoir ou de rejeter ces propos tenus à vôtre égards.

    Le bonheur nous sourit, et la prospérité nous tend la main. Pourrons-nous la saisir ?

    Oh Sénégalais ! Si vous avez besoin d'un homme honnête, juste et sincère, sachez alors que je suis l'Elu de Dieu.

    Je ne suis pas un poète qui invente la belle parole, ni un politicien qui ruse avec la vérité.

    Je suis le premier homme de la terre. Mon cœur est ouvert à tous les hommes, à toutes les nations, et à la sénégalaise.

    N'hésitez donc pas à me manifester votre sympathie, car je suis venu vous réconcilier avec notre Seigneur Allah.

    L'adultère ne nous profite en rien, il ruine nos chances de succès dans l'action quotidienne.

    Chacun de nous peut purifier son âme par la volonté et la tolérance et doit se comporter en socialiste. Je parle du socialisme islamique, où l'on mange ensemble, s'assiste et se partage le gain.

    L'égoïsme nous fait perdre du terrain dans la voie du salut. Le mensonge nous éloigne de l'amour du prochain et du Seigneur, le Miséricordieux.

    On a faim, on a soif, et cela ne doit plus durer. Le monde retrouvera son équilibre dans la paix et l'autosuffisance alimentaire. Nous devons réveiller les esprits, reconvertir les mentalités réorienter les idées et susciter les prises de conscience dans le cadre de la recherche d'une solution socio-économique au problème alimentaire.

    La politique est une science qui permet de gérer les affaires d'une société; mais pas une source de développement pour satisfaire les besoins fondamentaux de l'homme.

    Seule, notre obéissance à la volonté d'Allah fera revenir la paix et la sécurité dans le monde.

    L'homme peut-il être plus sage que Celui qui l'a créé? Certainement non !

    Samedi 1er janvier 1983

    Je vous salue en ce jour solennel du nouvel an. Que Dieu nous bénisse ! Les rapports entre les hommes doivent être fructifiés, et nos engagements envers Dieu respectés. Cela devrait aller de soi.

    Pour bâtir un nouvel humanisme, il faudrait que nous soyons honnêtes, justes, sincères.

    La haine, l'intolérance et la violence sont les principaux facteurs du désordre qui bouleverse le monde d'aujourd'hui.

    L'amour du prochain suscite la confiance et l'espoir dans les rapports. Si nous sommes réellement solidaires les uns vis-à-vis des autres, nos maux qui sont : la maladie, la misère et la pauvreté ne seront plus qu'un mauvais souvenir.

    Oh égarés de la route ! Suivez-moi vite ! vite ! Nous allons retrouver le chemin du bonheur et de la prospérité et sortir enfin de la confusion et de l'hésitation.

    Un esprit sain dans un corps sain, c'est la santé pour toujours et l'équilibre physique et moral.

    L'homme est un agent de la Paix et de la prospérité, et pour tout dire, du bien-être sur la planète Terre, si sa conscience lui permet de rester fidèle à Dieu, et de s'occuper uniquement de sa culture, de son développement et de ses relations fraternelles avec ses semblables.

    Mais il peut être dangereux voire nocif lorsqu'il nourrit un complexe de supériorité, et un instinct dominateur.

    Dimanche 1er janvier 1984

    Sénégalaises, Sénégalais, chers compatriotes, l'heure de la vérité a sonné; et nous devons être conscients de nos devoirs et de notre droit de vivre en paix.

    Depuis des années nous traversons une crise économique d'une ampleur que le Sénégal n'a jamais connue jusqu'à nos jours. Et pourtant, nous sommes en majorité des musulmans pieux, généreux et courtois. Pourquoi alors cette situation préoccupante ?

    Sommes-nous coupables d'une quelconque désobéissance à la volonté de Dieu ? Si oui, cherchons ensemble les voies et moyens de nous réconcilier avec le Tout-Puissant afin que nous puissions arriver à vivre dans un Sénégal plus prospère.

    La foi religieuse est une lumière qui anime la conscience des hommes de bonne volonté.

    Sénégalaises, Sénégalais, je suis un guide spirituel élu Khalife de Dieu sur Terre. A ce titre s'ajoute celui de Wali. Ainsi, je deviens un conseiller pour les valeurs morales culturelles et traditionnelles.

    Sénégalaises, Sénégalais, nous avons le devoir de nous unir pour combattre la maladie, la malnutrition et la misère. Pour cela, il faut que nous soyons honnêtes d'abord, justes et sincères en toute circonstance, et ensuite, déterminés à faire revivre toutes nos valeurs morales, culturelles et traditionnelles pour faire reconnaître notre civilisation africaine.

    Nous avons le devoir de combattre l'alcoolisme, la prostitution et la violence sous toutes ses formes.

    Mercredi 1er janvier 1986

    Sénégalais, Sénégalaises, nous avons le devoir de chercher ensemble les voies et moyens de faire sortir notre pays de cette crise économique et financière qui menace notre existence.


    La technicité et la modernité peuvent nous réjouir, mais jamais nous épanouir; les méthodes culturales sur lesquelles nous comptons beaucoup, n'ont de valeur que si la pluie tombe en abondance.

    La terre est la première source de bonheur et de prospérité. En conséquence, il faut la travailler, tout en restant fidèle aux principes de l'Islam. C'est là, la voie du Salut. L'homme prouve sa capacité intellectuelle dans ce qu'il fait; et Dieu garde le pouvoir de le contrarier ou de le soutenir.


    Ce siècle est celui de la foi religieuse, où l'homme doit communier avec le Tout-Puissant.

    Sénégalais, Sénégalaises, l'adoption des mœurs et traditions européennes nous fait perdre nos valeurs morales et culturelles africaines. Quant à l'adultère, il réduit nos chances de succès dans nos différents projets.

    La foi en Dieu, la bonté du cœur, la sainteté de l'esprit et la solidarité humaine, sont des facteurs non négligeables pour la cohabitation pacifique.

    Sénégalais, Sénégalaises, soyons conscients de nos difficultés actuelles de sorte que, chacun de nous et chacune de vous apporte sa contribution, pour le redressement de la situation, dans une commune volonté de vie commune.

    De ce fait, nous vaincrons le sous-développement, si nous sommes éclairés, lucides et déterminés dans l'action.

    Pour faire du Sénégal un pays de " Téranga ", il faut d'abord que nous soyons honnêtes, sincères dans l'action, précis dans la pensée, ouverts dans les relations, et fermes dans les décisions.

    A ce prix, nous crierons : " Vive le Sénégal de demain ! "

    En ce jour de nouvel an 1986, je vous souhaite une bonne et heureuse année religieuse.

    Jeudi 1er janvier 1987

    Sénégalais, Sénégalaises, en ce début d'année 1987, j'ai le plaisir de vous annoncer que le Messie tant attendu pour la paix, le bonheur et la prospérité dans le monde d'aujourd'hui, c'est moi, parce que je suis investi de la lumière de Jésus-Christ.

    Musulmans et Chrétiens, dans ce monde troublant et troublé notre devoir est de matérialiser la foi religieuse en la purifiant. Comme nous le voyons, on signale çà et là des foyers de tension dont les causes ne peuvent être justifiées. Devant ces évènements douloureux que nous ne sommes pas encore en mesure d'empêcher, nous pouvons d'ores et déjà tourner nos regards vers Dieu pour demander sa grâce.

    Pour cela, je vous prie de porter des habits blancs partout où vous serez, dans les bureaux, en réunion, en assemblée, dans les mosquées et même en voyage d'affaires; ceci est le symbole de la pureté de l'esprit et du corps.

    La crise économique que traverse l'Afrique constitue un défi pour l'humanité. Elle nous interpelle pour la mobilisation de nos ressources physiques, morales et spirituelles, afin que nous puissions parvenir à redresser la situation avant qu'il ne soit trop tard.

    Il nous faut bâtir une nouvelle civilisation basée sur l'unité, la solidarité et la fraternité, seuls gages de la coexistence pacifique entre les peuples.

    Notre option pour le bien-être doit susciter en nous la ferme volonté de travailler sans relâche, pour le salut national; tout en demeurant conscients des difficultés de toutes sortes qui entravent la voie vers le progrès.

    Dieu est le Maître de l'Univers, Il nous procure tout, et quand Il le veut Il nous enrichit ou nous appauvrit à sa guise. Soyons donc fidèles à Ses ordres prescrits dans le Livre sacré, je veux dire le Coran.

    Sénégalaises, Sénégalais, l'heure est venue de rassembler toutes les pensées pieuses, autour de l'Elu de Dieu. Le Sauveur de l'humanité qui, avec la permission du Seigneur, dans une commune volonté de vie commune, vous guidera vers des lendemains meilleurs.

    Je considère tous les hommes comme un seul, et toutes les religions comme une seule. La terre est fertile et le ciel clément. Avec la bénédiction de Dieu, nous pourrons nous en servir judicieusement et rationnellement.

    Dimanche 3 janvier 1988

    La paix dans le monde ne peut provenir que de la volonté des hommes et des femmes, d'accepter sans préalable, les principes de l'Islam dans son intégralité.

    Chers compatriotes, nous devons sans plus tarder chercher refuge auprès de Dieu, le Tout-Puissant, qui, seul, après tant d'années de souffrance et de misère, peut nous assurer un avenir meilleur.

    La crise économique mondiale que nous traversons n'est ni scientifique, ni technique, elle est essentiellement spirituelle.

    En conséquence, la solution se trouve dans la foi religieuse, et cela va sans dire. L'homme qui vous parle est plus informé que quiconque; car il est le Khalife de Dieu sur Terre. Il se nomme Mouhamed Gorgui Seyni Guèye, né le 19 juillet 1926 à Dakar, fils de Daouda Gueye et de Aminata Diène.

    Je vous demande de le reconnaître comme tel, afin que nous parvenions ensemble à relever le défi économique et vaincre la faim, la maladie et la misère.

    Je le jure, l'homme attendu à la Fin des Temps, c'est moi ! Quel que soit le titre que vous voudriez m'attribuer, sachez que c'est le Messie qui est là !

    Puisse Dieu vous faire connaître cette réalité dans la sérénité !

    Oh peuples de la terre ! Ne vous y trompez pas, je suis l'homme de la providence, c'est-à-dire le Sauveur. Soyez donc sages et réfléchissez encore... encore... encore, pour découvrir la vérité.

    Oh peuples de la terre ! Que pensez-vous de l'homme qui, après sa descente du deuxième ciel vers la terre a déclaré à l'arrivée : " Yâ ardou innî Rassoûlou Llâh. " ( Oh terre! Je suis Envoyé de Dieu. )

    Ma mission est noble, parce qu'il consiste à faire de vous des hommes de valeur spirituelle et morale, capables de servir fidèlement, justement et honnêtement dans la voie du progrès. Elle est noble, puisqu'elle a le but de faire renaître l'amour, le bonheur et la prospérité, facteurs d'équilibre et de paix. La culture, le travail et la discipline demeurent le fondement du développement de l'homme et de la nature.

    En cette fin du vingtième siècle, la bonne parole et les beaux discours, n'ont de valeur que s'ils sont bénis par la lumière divine, et animés par la foi islamique. Alors, la parole devient action qui transforme la réalité dans le sens d'une amélioration constante.

    L'homme n'est-il pas une créature, qui doit obéir à Celui qui l'a fait naître, grandir, et qui, un jour, le fera mourir ? Peut-il être plus intelligent et plus sage, ou même plus vigilant que Celui-ci ?

    La science et la technique nous facilitent le travail et améliorent nos conditions d'existence, mais ne déterminent nullement notre sort.

    Sans notre obéissance à la volonté d'Allah, le Seigneur, rien de constructif ne se fera parfaitement.

    Je souhaite une bonne et heureuse année nouvelle 1988 dans l'amour et la fraternité religieuse.






    1er janvier 1984

    01/10/2007 15:35

    1er janvier 1984


    1980-1988

    Les causeries religieuses pourraient être intitulées "Les grandes conférences", par le cadre spatio-temporel d'abord : Bayé est la plus grande et la plus célèbre place publique de Ouakam. Le mot dérive certainement de "bayâl" qui signifie en ouolof un grand espace.

    Il s'agit pour Mouhamed Seyni de tenir en haleine pendant quatre ( 4 ) heures d'horloge, de 10 heures à 14 heures, un public divers, composé de parents, d'amis, de voisins, de curieux, de sceptiques, de spécialistes des questions religieuses, assis à côté de profanes, de notables installés parmi des pêcheurs, des ouvriers, des femmes, des jeunes gens (garçons et filles ), venant de N'Gor, Yoof, Médina, Guédiawaye, Thiaroye etc..., tous concentrés, médusés, buvant la parôle de Mouhamed Seyni et méditant sur le Seigneur qui accorde ce qu'Il veut à qui Il veut, sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit.

    "Grandes conférences" aussi par la mobilisation qu'elles occasionnent chaque fois, à l'aube du nouvel an et par l'organisation qui les sous-tend pendant plusieurs semaines. Les commissions chargées de l'organisation, du transport, de la restauration, des finances, les sous-commissions de presse (photo, caméra), archives et documents, de chants restent à pied d'oeuvre longtemps avant l'évènement, dans l'enthousiasme et la ferveur des bâtisseurs de projets grandioses.

    "Grandes conférences" enfin par la densité et l'originalité du message. En effet, qui ? sinon Mouhamed Seyni peut jurer solennellement sans pâtir : "Je suis le Khalife de Dieu sur terre ! Je suis le Messie attendu à la Fin des Temps!" Voilà dix ans qu'il le proclame. Lui et son mouvement (Naby-Allah) ne s'en portent pas mal. Ses sympathisants et ses fidèles en Dieu se serrent les coudes pour faire plus de place à d'autres qui viennent par légions rejoindre leurs rangs tandis que ses détracteurs attitrés et ses adversaires patentés ont vu leur prestige s'évanouir leur fortune s'effondrer, leur santé péricliter. Ils ne jubilent plus, au contraire. Assurément, répétons le, il y a des signes qui ne trompent pas. Mais, nous rappellent les Ecritures, la plupart des gens ne savent pas.

    Chaque grande conférence est un appel en faveur de Dieu et de son Prophète, un appel pressant pour une prise de conscience salvatrice. Désormais, aucune tergiversation n'est permise: Accepter de suivre l'Elu, le Sauveur ou courir à sa perte.

    Chaque appel prolonge et couronne les journées de prières de la fin du mois de décembre, loin du bruit de la cité dans la solitude et le recueillement qu'offrent ces collines de Ouakam, en amphithéâtre, qui bordent la mer, témoin de cette communion fervente.

    En évoquant ici ces différents appels, de 1980 à 1988 nous louons le Seigneur de nous avoir fait accepter Sa volonté immuable et nous Le prions ardemment de nous permettre d'assister, avec une plus grande disponibilité et dans de meilleures dispositions, à ce douzième appel, à l'aube de l'année 1989 qui certainement sera fatidique.

    UNITE, SOLIDARITE, FIDELITE.

    Trois mots clés, une devise et en même temps une profession de foi pour ouvrir cette causerie de Mouhamed Seyni Gueye à Ouakam ce mardi 1er janvier 1980.

    Ensuite, en introduction, cette déclaration solennelle :

    "Dieu a élu sur Terre un homme; et cet homme est un noir qui habite en Afrique, oui au Sénégal, dans la région du Cap Vert, dans un petit village qu'on appelle Ouakam. Il est le fils de Aminata Diène et de Daouda Gueye."

    Ce choix est religieux, il est d'ordre divin."

    DECLARATIONS DU KHALIFE

    CE 1er JANVIER 1981

    Qui, si ce n'est Allah, peut nous approvisionner en eau et en nourriture en quantité suffisante ? Qui peut nous préserver des calamités naturelles et éloigner de nous la faim, la maladie et la misère ? L'homme, pour manifester ses capacités intellectuelles, se propose de relever le défi du Ciel dont il ignore souvent les causes; mais hélas, parce que humain, il baisse souvent les bras devant un phénomène extraordinaire. Si nous sommes tous fidèles à la volonté de Dieu, Il nous bénira. Cette fidélité consiste à Le louer matin et soir en Lui demandant de nous pardonner nos péchés.

    Oh peuples de la terre ! Cessons de pratiquer l'adultère, de dire des mensonges, de faire du mal ou d'avoir l'intention de le faire car de tels actes ruinent nos cœurs et nous prédisposent aux malheurs.

    Un homme sans culture, ni foi, est un homme égaré. Il agit, marche et regarde dans les ténèbres. Il ne peut être sûr de ce qu'il fait ni de ce qu'il ambitionne.

    C'est dire que la culture est au début et à la fin du développement intégral de l'homme.

    Oh peuples de la terre ! Il est temps, il est grand temps que nous nous soumettions à la volonté d'Allah en pratiquant les cinq prières quotidiennes et en acceptant toutes les recommandations du Livre. Alors, nous pourrons demander et certainement obtenir la grâce de notre seigneur. L'Islam est la source du bien-être, il nous apporte le bonheur et la prospérité et nous évite le malheur et la tristesse.

    Sachez que ce qu'on veut ne se réalise pas forcément. La volonté de Dieu est, et demeure la seule vérité incontestable.

    Le guide doit être honnête, juste, sincère et intègre, sinon il égare ses fidèles.

    Le 3 janvier 1982

    Aujourd'hui, je lance un appel en faveur de :

    - l'unité des cœurs dans l'amour fraternel

    - la solidarité humaine dans le plus grand respect des droits de chacun.




    .


    Le Khalife en compagnie de 2 de ses compagnons( Cheikh Fodé Ba et Cheikh Ibra Barre)

    - la fidélité, le dévouement à la volonté de Dieu et l'intérêt supérieur de la Nation; pour que nous puissions vivre en sécurité et améliorer constamment nos relations.

    En ma qualité de Wali, je vous recommande, vous Sénégalais, vous Africains, vous Musulmans de toutes les Nations, de porter des boubous blancs, parce que la pureté du vêtement à travers les prières, peut entraîner celle de l'âme. Nul doute, Satan fuit les cœurs purs et vaillants

    Si vous avez foi en Dieu, suivez le guide qu'Il a choisi pour vous. Ce guide, c'est Mouhamed Seyni Gueye, le Wali; ce nom a été écrit en lettres d'or dans le ciel au cours de la nuit du dimanche 5 au lundi 6 décembre 1971.

    J'invite tous les musulmans à l'union, pour entreprendre un travail de rééducation morale et de reconversion des mentalités. Ceci nous permettrait de vivre dans l'honneur et la dignité que connaissaient jadis nos ancêtres, et tout récemment nos pères par le biais de l'agriculture et de l'élevage.

    Je déclare solennellement que je suis le Khalife de Dieu sur Terre, le Sauveur de l'humanité, l'homme attendu à la fin des Temps. Je dis que nous devons renoncer aux futilités et faire face à nos responsabilités pour bâtir un Sénégal nouveau.

    Notre effort collectif, notre attachement à la vertu du travail bien fait et notre foi religieuse nous permettront de franchir les obstacles dressés sur le chemin de la prospérité et de surmonter les difficultés que nous rencontrons.

    Vous êtes libres d'accepter ou de réfuter, de recevoir ou de rejeter ces propos tenus à vôtre égards.

    Le bonheur nous sourit, et la prospérité nous tend la main. Pourrons-nous la saisir ?

    Oh Sénégalais ! Si vous avez besoin d'un homme honnête, juste et sincère, sachez alors que je suis l'Elu de Dieu.

    Je ne suis pas un poète qui invente la belle parole, ni un politicien qui ruse avec la vérité.

    Je suis le premier homme de la terre. Mon cœur est ouvert à tous les hommes, à toutes les nations, et à la sénégalaise.

    N'hésitez donc pas à me manifester votre sympathie, car je suis venu vous réconcilier avec notre Seigneur Allah.

    L'adultère ne nous profite en rien, il ruine nos chances de succès dans l'action quotidienne.

    Chacun de nous peut purifier son âme par la volonté et la tolérance et doit se comporter en socialiste. Je parle du socialisme islamique, où l'on mange ensemble, s'assiste et se partage le gain.

    L'égoïsme nous fait perdre du terrain dans la voie du salut. Le mensonge nous éloigne de l'amour du prochain et du Seigneur, le Miséricordieux.

    On a faim, on a soif, et cela ne doit plus durer. Le monde retrouvera son équilibre dans la paix et l'autosuffisance alimentaire. Nous devons réveiller les esprits, reconvertir les mentalités réorienter les idées et susciter les prises de conscience dans le cadre de la recherche d'une solution socio-économique au problème alimentaire.

    La politique est une science qui permet de gérer les affaires d'une société; mais pas une source de développement pour satisfaire les besoins fondamentaux de l'homme.

    Seule, notre obéissance à la volonté d'Allah fera revenir la paix et la sécurité dans le monde.

    L'homme peut-il être plus sage que Celui qui l'a créé? Certainement non !

    Samedi 1er janvier 1983

    Je vous salue en ce jour solennel du nouvel an. Que Dieu nous bénisse ! Les rapports entre les hommes doivent être fructifiés, et nos engagements envers Dieu respectés. Cela devrait aller de soi.

    Pour bâtir un nouvel humanisme, il faudrait que nous soyons honnêtes, justes, sincères.

    La haine, l'intolérance et la violence sont les principaux facteurs du désordre qui bouleverse le monde d'aujourd'hui.

    L'amour du prochain suscite la confiance et l'espoir dans les rapports. Si nous sommes réellement solidaires les uns vis-à-vis des autres, nos maux qui sont : la maladie, la misère et la pauvreté ne seront plus qu'un mauvais souvenir.

    Oh égarés de la route ! Suivez-moi vite ! vite ! Nous allons retrouver le chemin du bonheur et de la prospérité et sortir enfin de la confusion et de l'hésitation.

    Un esprit sain dans un corps sain, c'est la santé pour toujours et l'équilibre physique et moral.

    L'homme est un agent de la Paix et de la prospérité, et pour tout dire, du bien-être sur la planète Terre, si sa conscience lui permet de rester fidèle à Dieu, et de s'occuper uniquement de sa culture, de son développement et de ses relations fraternelles avec ses semblables.

    Mais il peut être dangereux voire nocif lorsqu'il nourrit un complexe de supériorité, et un instinct dominateur.

    Dimanche 1er janvier 1984

    Sénégalaises, Sénégalais, chers compatriotes, l'heure de la vérité a sonné; et nous devons être conscients de nos devoirs et de notre droit de vivre en paix.

    Depuis des années nous traversons une crise économique d'une ampleur que le Sénégal n'a jamais connue jusqu'à nos jours. Et pourtant, nous sommes en majorité des musulmans pieux, généreux et courtois. Pourquoi alors cette situation préoccupante ?

    Sommes-nous coupables d'une quelconque désobéissance à la volonté de Dieu ? Si oui, cherchons ensemble les voies et moyens de nous réconcilier avec le Tout-Puissant afin que nous puissions arriver à vivre dans un Sénégal plus prospère.

    La foi religieuse est une lumière qui anime la conscience des hommes de bonne volonté.

    Sénégalaises, Sénégalais, je suis un guide spirituel élu Khalife de Dieu sur Terre. A ce titre s'ajoute celui de Wali. Ainsi, je deviens un conseiller pour les valeurs morales culturelles et traditionnelles.

    Sénégalaises, Sénégalais, nous avons le devoir de nous unir pour combattre la maladie, la malnutrition et la misère. Pour cela, il faut que nous soyons honnêtes d'abord, justes et sincères en toute circonstance, et ensuite, déterminés à faire revivre toutes nos valeurs morales, culturelles et traditionnelles pour faire reconnaître notre civilisation africaine.

    Nous avons le devoir de combattre l'alcoolisme, la prostitution et la violence sous toutes ses formes.

    Mercredi 1er janvier 1986

    Sénégalais, Sénégalaises, nous avons le devoir de chercher ensemble les voies et moyens de faire sortir notre pays de cette crise économique et financière qui menace notre existence.


    La technicité et la modernité peuvent nous réjouir, mais jamais nous épanouir; les méthodes culturales sur lesquelles nous comptons beaucoup, n'ont de valeur que si la pluie tombe en abondance.

    La terre est la première source de bonheur et de prospérité. En conséquence, il faut la travailler, tout en restant fidèle aux principes de l'Islam. C'est là, la voie du Salut. L'homme prouve sa capacité intellectuelle dans ce qu'il fait; et Dieu garde le pouvoir de le contrarier ou de le soutenir.


    Ce siècle est celui de la foi religieuse, où l'homme doit communier avec le Tout-Puissant.

    Sénégalais, Sénégalaises, l'adoption des mœurs et traditions européennes nous fait perdre nos valeurs morales et culturelles africaines. Quant à l'adultère, il réduit nos chances de succès dans nos différents projets.

    La foi en Dieu, la bonté du cœur, la sainteté de l'esprit et la solidarité humaine, sont des facteurs non négligeables pour la cohabitation pacifique.

    Sénégalais, Sénégalaises, soyons conscients de nos difficultés actuelles de sorte que, chacun de nous et chacune de vous apporte sa contribution, pour le redressement de la situation, dans une commune volonté de vie commune.

    De ce fait, nous vaincrons le sous-développement, si nous sommes éclairés, lucides et déterminés dans l'action.

    Pour faire du Sénégal un pays de " Téranga ", il faut d'abord que nous soyons honnêtes, sincères dans l'action, précis dans la pensée, ouverts dans les relations, et fermes dans les décisions.

    A ce prix, nous crierons : " Vive le Sénégal de demain ! "

    En ce jour de nouvel an 1986, je vous souhaite une bonne et heureuse année religieuse.

    Jeudi 1er janvier 1987

    Sénégalais, Sénégalaises, en ce début d'année 1987, j'ai le plaisir de vous annoncer que le Messie tant attendu pour la paix, le bonheur et la prospérité dans le monde d'aujourd'hui, c'est moi, parce que je suis investi de la lumière de Jésus-Christ.

    Musulmans et Chrétiens, dans ce monde troublant et troublé notre devoir est de matérialiser la foi religieuse en la purifiant. Comme nous le voyons, on signale çà et là des foyers de tension dont les causes ne peuvent être justifiées. Devant ces évènements douloureux que nous ne sommes pas encore en mesure d'empêcher, nous pouvons d'ores et déjà tourner nos regards vers Dieu pour demander sa grâce.

    Pour cela, je vous prie de porter des habits blancs partout où vous serez, dans les bureaux, en réunion, en assemblée, dans les mosquées et même en voyage d'affaires; ceci est le symbole de la pureté de l'esprit et du corps.

    La crise économique que traverse l'Afrique constitue un défi pour l'humanité. Elle nous interpelle pour la mobilisation de nos ressources physiques, morales et spirituelles, afin que nous puissions parvenir à redresser la situation avant qu'il ne soit trop tard.

    Il nous faut bâtir une nouvelle civilisation basée sur l'unité, la solidarité et la fraternité, seuls gages de la coexistence pacifique entre les peuples.

    Notre option pour le bien-être doit susciter en nous la ferme volonté de travailler sans relâche, pour le salut national; tout en demeurant conscients des difficultés de toutes sortes qui entravent la voie vers le progrès.

    Dieu est le Maître de l'Univers, Il nous procure tout, et quand Il le veut Il nous enrichit ou nous appauvrit à sa guise. Soyons donc fidèles à Ses ordres prescrits dans le Livre sacré, je veux dire le Coran.

    Sénégalaises, Sénégalais, l'heure est venue de rassembler toutes les pensées pieuses, autour de l'Elu de Dieu. Le Sauveur de l'humanité qui, avec la permission du Seigneur, dans une commune volonté de vie commune, vous guidera vers des lendemains meilleurs.

    Je considère tous les hommes comme un seul, et toutes les religions comme une seule. La terre est fertile et le ciel clément. Avec la bénédiction de Dieu, nous pourrons nous en servir judicieusement et rationnellement.

    Dimanche 3 janvier 1988

    La paix dans le monde ne peut provenir que de la volonté des hommes et des femmes, d'accepter sans préalable, les principes de l'Islam dans son intégralité.

    Chers compatriotes, nous devons sans plus tarder chercher refuge auprès de Dieu, le Tout-Puissant, qui, seul, après tant d'années de souffrance et de misère, peut nous assurer un avenir meilleur.

    La crise économique mondiale que nous traversons n'est ni scientifique, ni technique, elle est essentiellement spirituelle.

    En conséquence, la solution se trouve dans la foi religieuse, et cela va sans dire. L'homme qui vous parle est plus informé que quiconque; car il est le Khalife de Dieu sur Terre. Il se nomme Mouhamed Gorgui Seyni Guèye, né le 19 juillet 1926 à Dakar, fils de Daouda Gueye et de Aminata Diène.

    Je vous demande de le reconnaître comme tel, afin que nous parvenions ensemble à relever le défi économique et vaincre la faim, la maladie et la misère.

    Je le jure, l'homme attendu à la Fin des Temps, c'est moi ! Quel que soit le titre que vous voudriez m'attribuer, sachez que c'est le Messie qui est là !

    Puisse Dieu vous faire connaître cette réalité dans la sérénité !

    Oh peuples de la terre ! Ne vous y trompez pas, je suis l'homme de la providence, c'est-à-dire le Sauveur. Soyez donc sages et réfléchissez encore... encore... encore, pour découvrir la vérité.

    Oh peuples de la terre ! Que pensez-vous de l'homme qui, après sa descente du deuxième ciel vers la terre a déclaré à l'arrivée : " Yâ ardou innî Rassoûlou Llâh. " ( Oh terre! Je suis Envoyé de Dieu. )

    Ma mission est noble, parce qu'il consiste à faire de vous des hommes de valeur spirituelle et morale, capables de servir fidèlement, justement et honnêtement dans la voie du progrès. Elle est noble, puisqu'elle a le but de faire renaître l'amour, le bonheur et la prospérité, facteurs d'équilibre et de paix. La culture, le travail et la discipline demeurent le fondement du développement de l'homme et de la nature.

    En cette fin du vingtième siècle, la bonne parole et les beaux discours, n'ont de valeur que s'ils sont bénis par la lumière divine, et animés par la foi islamique. Alors, la parole devient action qui transforme la réalité dans le sens d'une amélioration constante.

    L'homme n'est-il pas une créature, qui doit obéir à Celui qui l'a fait naître, grandir, et qui, un jour, le fera mourir ? Peut-il être plus intelligent et plus sage, ou même plus vigilant que Celui-ci ?

    La science et la technique nous facilitent le travail et améliorent nos conditions d'existence, mais ne déterminent nullement notre sort.

    Sans notre obéissance à la volonté d'Allah, le Seigneur, rien de constructif ne se fera parfaitement.

    Je souhaite une bonne et heureuse année nouvelle 1988 dans l'amour et la fraternité religieuse.












    Le Khalife en compagnie d'un de ses hôtes de marque (Feu El hadji Ibrahima Sakho de Rufisque





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