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VIP-Blog de naby-allah
khalifa.ndoye@hotmail.com

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  • Créé le : 01/10/2007 14:17
    Modifié : 30/03/2013 17:58

    Garçon (28 ans)
    Origine : ouakam
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    intervu de baye fall par un journaliste du quotidien au mosquèe de la divinitè(mazdjidoul rabani)

    01/10/2007 16:50

    intervu de baye fall par un journaliste du quotidien au mosquèe de la divinitè(mazdjidoul rabani)


    S FEUX - la MOSQUEE DE LA DIVINITE DE OUAKAM : La maquette venue du Ciel
    Il fut un temps où tout Ouakam ne jurait que par lui. Mohammed Seyni Guèye, initiateur de la Mosquée de la Divinité. «Khalife de Dieu sur terre», «Sauveur de l’humanité» et «homme attendu à la fin des temps», celui qu’on appelait Sang-bi a conquis beaucoup de cœurs et fait adhérer à sa cause une bonne portion du peuple lébou. Plus d’un an après sa mort au Maroc où il était en consultation médicale, ses talibés prennent en témoin cette mosquée qui sort de l’ordinaiBlottie dans une cuvette, sur la corniche ouest, on l’aperçoit, de loin, avec ses deux imposants minarets. La Mosquée de la Divinité qui brille aussi par ses couleurs verte, blanche et rouge, est entourée par les collines. Déjà au passage, le mystère est entretenu par un tableau sur lequel est griffonné : «La Mosquée de la Divinité. Maquette descendue du ciel dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 juin 1973.» Ainsi, on ne peut qu’être impressionné par cette construction «solidement» implantée en contrebas sur la plage de Ouakam, depuis 1992. L’initiateur de ce joyau est Mohamed Seyni Guèye, plus connu sous le sobriquet de Sang-bi, «l’homme aux 87 révélations».
    Son histoire, que d’aucuns qualifient d’imaginaire, sort de l’ordinaire. Et pour nous la conter, l’attache d’un de ses talibés, Mamadou Guèye (photo en médaillon), qui revendique fièrement son allégeance à Sang-bi a été indispensable. Ce septuagénaire, qui veille sur la Mosquée, a établi ses quartiers dans ce lieu «saint» avant même l’entame des travaux, un certain 20 mai 1992. Un choix porté sur lui qui n’est pas fortuit, puisque, se glorifie-t-il, «un jour, Sang-bi m’a appelé pour me dire que Dieu lui a demandé de me confier cette mosquée». Assis, confortablement, sur un sofa, en cette mi-journée du mois d’août, agressée par une chaleur d’été impitoyable, Mamadou Guèye, entouré de ses petites-filles, se remémore du vécu «divin» de Mohamed Seyni Guèye, son «parrain». «C’était un homme de Dieu, qui a été choisi pour construire cette mosquée.» Notre interlocuteur, à un moment, coupe court à la discussion et exige l’achat du livre qui renfermerait les «plus grands secrets» de Sang-bi. Et à travers ces pages, Sang-bi raconte cette fameuse nuit de «rêve».

    «Cette mosquée est descendue du ciel dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 juin 1973, sous forme de maquette dont les organes en béton armé, du rez-de-chaussée au sommet des minarets, sont tous lumineux. J’ai suivi sa descente en courant jusqu’à la baie de Ouakam où elle s’est posée. A mon arrivée, devant l’entrée principale de cet édifice, j’ai vu le mot : «Allahou Akbar» (Ndlr : Dieu est grand), écrit en lettres d’or au-dessus de la porte de droite», relève t-on. «Cette mosquée n’est pas comme les autres. C’est Dieu qui a décidé de son édification. Je n’ai fait que suivre ses indications, aidé par des fidèles. Les musulmans devraient la fréquenter. Et tout musulman devrait, ne serait-ce qu’une fois, venir y prier», lit-on dans l’ouvrage.
    LE COUVERT BLANC
    Cette mosquée «pas comme les autres» a ses recommandations pour ceux qui veulent la fréquenter : en particulier, le port d’un blanc immaculé. On constate sur les lieux des roches éparpillées un peu partout sur la falaise qui sont peintes en blanc. Mamadou Guèye indique que «ceux qui ne sont pas vêtus de blanc ne pénètrent pas à l’intérieur de la mosquée». Et la consigne semble parfaitement comprise. Quid des autres qui sont habillés autrement pendant les prières du vendredi ? «C’est sur les abords latéraux de la mosquée qu’ils vont faire leurs prières», fait remarquer M. Guèye. Qui fonde son argumentaire sur le fait que c’est «un hadith prophétique qui recommande le port du boubou blanc pendant la prière du vendredi». Sous ce rapport, il rapporte les propos de Sang-bi tenus en janvier 1983 à la place de Baye à Ouakam. «En ma qualité de Waliyou, je vous recommande, vous Sénégalais, vous Africains, vous Musulmans de toutes les nations, de porter des boubous blancs parce que la pureté du vêtement à travers les prières peut entraîner celle de l’âme. Nul doute que Satan fuit les cœurs purs et vaillants.» Et au-delà de l’aspect religieux, souligne le talibé, «c’est agréable à voir, surtout quand les fidèles descendent des escaliers pour venir accomplir leurs prières». Mamadou Guèye de renseigner encore : «Les gens viennent du fin fond de la banlieue pour venir prier ici chaque vendredi.» Une marque de fierté pour le gardien des lieux qui soutient que «seule la vérité» peut mobiliser autant de monde. Après plusieurs sollicitations, il nous est enfin permis de jeter un œil, mais «rapidement», à l’intérieur de la mosquée pour admirer son décor. La disposition est impressionnante. En effet, une bosse située devant la Mosquée, orientée vers le Levant, met en exergue la place de l’imam. Et pour y accéder, quatre portes s’ouvrent latéralement. Le nom d’Allah est «scotché» au dessus de l’entrée principale. Et à en croire un ouvrier trouvé sur les lieux et qui faisait office de guide, les «quatre escaliers qui bouchent les angles, permettent aux femmes de se mettre sur les deux paliers supérieurs». Celles-ci, renchérit-il, sont pratiquement des jeunes. Elles sont «voilées» et sont très respectueuses des principes de l’Islam. Interpellé à son tour, sur les motifs de sa présence, l’ouvrier dit avoir un chantier à terminer sur le toit de la mosquée. «Les travaux de cette mosquée ne sont jamais achevés, à chaque fois, il y a des embellissements à faire», sourit-il.
    Plus loquace, le maçon, en bon «croyant de Dieu et de son prophète sur terre, Sang-bi livre quelques petits indiscrétions : «Qui travaille pour Sang-bi ne sera jamais malheureux sur cette terre et les efforts que nous fournissons ici ne seront jamais vains.»
    L’APPEL RETENTISSANT DE MOHAMMED SEYNI GUEYE
    Mohammed Seyni Guèye a ses fidèles qui ne s’emmitouflent pas en talibés mais en «compagnons dans la voie de Dieu», révèle toujours notre interlocuteur, qui se dit membre «actif» de l’Union musulmane culturelle et éducative «Naby-Allah». Cette Union née en 1977, un mois seulement après l’appel de Mohammed Seyni Guèye, se veut le «creuset de ralliement de toutes les sensibilités qui doivent, d’une manière bienveillante, matérialiser l’unité des musulmans par le Coran et la Sounnah -d’où le nom Naby-Allah- sur la publication de cette association intitulée «Mouhamed Seyni Guèye, la mission d’un hom-me de Dieu». «Le mouvement Naby Allah est l’expression de la profession de foi qui arrache l’homme des profondeurs des ténèbres que sont l’égoïsme, l’individualisme et l’idolâtrie pour le plonger dans la divine clarté de la religion d’Allah. Autrement dit, adhérer à ce mouvement, c’est accepter que le Prophète Mohamed est l’unique tremplin pour accéder au Seigneur», relève-t-on dans la publication.
    En fait, l’objectif du mouvement est de «propager l’Islam par le biais de l’éducation et de la formation». L’Union, avance notre «ouvrier», est aussi «très active» dans l’organisation de conférences et de causeries religieuses.
    Revenant auprès de Mamadou Guèye, il nous balance d’un ton narquois : «Vous êtes tombé sur un bon jour aujourd’hui, car ce que je vais vous dire, je ne l’ai dit à personne.» C’est à propos de la «retraite spirituelle» de Sang-bi qui s’est terminée par l’appel dit de Mars 1977. Mohammed Seyni Guèye avait organisé une cérémonie dans son village natal à Ouakam, en compagnie de ses parents et amis. Il dévoilait, avec assurance, son cursus mystique à tel point que l’assistance en est restée bouche bée. «Dieu a élu sur Terre un homme noir qui habite au Sénégal, précisément, dans un petit village qu’on appelle Ouakam. Il est le fils d’Aminata Diène et de Daouda Guèye. Ce choix est religieux et divin», disait-il. Ces propos de Sang-bi rapportés par Mamadou Guèye en disaient long sur le charisme de l’Homme. Ainsi, le bruit a parcouru le village de Ouakam et les populations en ont fait leurs chous gras, selon le talibé Guèye. «Son domicile ne désemplissait plus, puisque chacun voulait le voir, le toucher et recevoir sa bénédiction.» Sous ce rapport, se rappelle encore M. Guèye, ses prédications ont commencé. Les gens «venaient de partout et les jeunes seront ses premiers compagnons». En atteste l’union musulmane éducative et Culturelle Naby-Allah qu’il a créée et qui lui a survécu.




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