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ensiegnement du khalife sur l'islam
01/10/2007 16:11
Qu'est ce que l'ISLAM ? L'Islam est la dernière des 3 religions révélées " Religion du Livre " après le Judaïsme et le Christianisme. C'est la religion de la reconnaissance de l'unicité divine , de la soumission et de l'application sincère des recommandations de Dieu.
Le Prophète Mohamed (SAWS) l'a parachevé pour que l'humanité puisse l'embrasser. La profession de foi singulière qu'on prononce pour embrasser l'Islam prône l'unicité divine et la reconnaissance de Mohamed comme Prophète envoyé de Dieu: " Achhadou Ane Lâ illahâ illâ Allah wa achhadou anna Mohamad rassouloulah. "
C'est la religion originelle de l'homme. Elle est actualisée par le pacte originel entre Allah et l'ensemble de la création typifiée par la réalité Mohamedienne.
Un juif demande aux musulmans " connaissez vous le jour où le verset " Yawma akmaltou lakoum dina " (nous avons parachevé votre religion ) est descendu, et ceux-ci de répondre :Oui nous le connaissons , c'est à Arafat, pendant le dernier pèlerinage accompli par le Prophète de l'Islam ; si ce verset était descendu dans notre livre , nous aurions considéré ce jour comme le premier jour de notre calendrier. Ceci pour dire que l'Islam est pour Allah la vraie religion " Inna dinna inda lahi Islam ". En dehors de l'Islam il n'existe que déchéance humaine , mécréance bestialité morale et intellectuelle .
Quiconque professe en dehors de l'Islam une autre religion , celle-ci ne sera point acceptée de Lui , dans l'au-delà , il comptera parmi les perdants (verset 85 sourate 3). On rapporte de Seydina Omar Ibn Khatab " compagnon gendre du prophète (PSL) et 2e Khalife orthodoxe (qu'Allah soit satisfait de lui) ceci.
Alors que nous étions avec l'envoyé d'Allah (sur Lui Grâces et Paix d'Allah )un homme imposant de blanc vêtu, les cheveux d'un noir intense apparût .La trace du voyage ne paraissait pas sur lui et personne d'entre nous ne le connaissait .Il vint enfin s'asseoir à côté du Prophète (sur Lui Grâces et Paix d'Allah )genoux contre genoux et posa la paume de ses mains sur ses cuisses, il dit : " O Mohamed !Informe moi de ce qu'est l'Islam? L'envoyé d'Allah répondit " L'Islam est que tu atteste qu'il n'y a nul Dieu autre qu'Allah et que Mohamed est le Messager de Dieu, que tu accomplisses la prière que tu acquittes de l'aumône purificatrice légale(la Zakat), que tu jeûnes le mois de Ramadan, que tu accomplisses le Pèlerinage si tu en as la possibilité ". L'homme dit " Tu as dit vrai " Seydina Omar (que Dieu soit satisfait de lui) dit " Nous nous étonnons qu'il pût questionner et confirmer le Prophète (PSL) cette personne lui demanda encore " Informes moi au sujet de la Foi (al Imân) ". Le Prophète (sur Lui grâces et Paix d'Allah ) répondit : " C'est que tu crois en Allah, en ses anges, en ses livres révélés, en ses messagers, au jour dernier, que tu ajoutes foi au décret prédestiné dans le bien comme dans le mal ". L'homme ajouta à nouveau : " Informes moi au sujet de l'Ihsân (la parfaite conformité au bien ). Le Prophète (sur lui Grâces et Paix d'Allah ) dit : " c'est que tu adores Allah comme si tu le voyait, car si tu ne le vois pas Lui te voit ". Il demanda encore : " Informes moi au sujet de l'Heure ", le Prophète (sur Lui Grâces et Paix d'Allah) répondit : " Celui qui est interrogé sur ce point n'est pas plus savant que celui qui le questionne ". Il lui demanda à nouveau : " Informes moi au sujet des prodromes ", et le Prophète (sur LUI Grâces et Paix d'Allah ) lui répondit : "ce sera lorsque la servante enfantera sa maîtresse , lorsque tu verras des vas-nu-pieds sans habits, miséreux, pasteurs de troupeaux construire de hauts édifices ".
L'homme partit et je restai là un temps assez longtemps alors le Prophète me dit :O Omar! Sais-tu qui était cet homme qui me posait des questions ? Je lui répondis " Allah et son envoyé en cette matière sont plus savants " Il ajouta, cet homme là c'était l'Archange Gabriel, il est venu de la sorte à vous pour vous enseigner votre religion. Source : EXTRAITS des 40 Hadith En Nawawi . Selon Abou Roqiya Tamin Ben Aossad Dâri (que Dieu soit satisfait de lui) l'envoyé d 'Allah ( à Lui Bénédiction et Salut ) a dit : La Religion c'est la sincérité . Quant nous demandâmes " envers qui ? Il répondit " Envers Allah , envers son livre (le Coran) envers son Envoyé , envers les chefs des musulmans ,et le commun parmi eux. Il dit encore ,la partie principale de la Religion ,c'est l'Islam (soumission à Dieu )sa colonne , c'est la prière rituelle et l'extrémité de son sommet (summum) c'est la Guerre Sainte (Jihad) mais de nos jours la gerre sainte n'ait plus permi plustot le djikhatoul nafsir referons nous sur le coran.
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TEMOIGNAGE DE SOKHNA SAGAR DIAGNE,
01/10/2007 16:14
TEMOIGNAGE DE SOKHNA SAGAR DIAGNE, PREMIERE EPOUSE DE MOUHAMED GORGUI SEYNI GUEYE
Interview réalisée par Ibrahima DIOP et Mansour SECK Le samedi 24 novembre 1984
Traduction en français Faite par Ismaïla DIAGNE Malick DIAGNE et Kéba N'DOYE SOMMAIRE DE L'INTERVIEW
La jeunesse, la vie conjugale et la période d'activité professionnelle : Dakar - Ziguinchor - Touba La retraite spirituelle. L'appel et les perspectives qu'il ouvre.
Question: Avez-vous connu Gorgui Seyni Gueye avant votre mariage? Quelles remarques particulières pouvez vous faire sur cette période? Réponse: Je remercie l'Union Naby-Lâh dans son ensemble pour sa noble initiative si heureusement concrétisée par Mansour Seck et Ibrahima Diop, venus recueillir mon témoignage. ...J'étais très jeune alors, il était plus âgé que moi. Je l'apercevais de temps en temps et apparemment, il menait une vie rangée. Question: Il menait une vie rangée. Tout le monde en convient. Sans insister outre mesure, passons à une autre phase de sa vie. Une fois marié, quelles étaient ses principales activités? Avait-il une vie mondaine? Réponse: Après le travail, il consacrait l'essentiel de son temps à la prière, à la méditation et aux amis qui lui rendaient visite. Question: Principalement qui? Réponse: Elimane Leye et Sadio N'Diaye. Question: Qu'est-ce que cette retraite quasiment spirituelle a suscité en vous comme appréhensions et craintes? Réponse: Aucune ! Il était irréprochable, charismatique, rangé, effacé. En dehors des heures de prières, les rares fois qu'il sortait c'était pour rendre visite à son oncle paternel et rentrer presque aussitôt. Question: Au juste, quelle était sa profession? Réponse: Il était comptable, diplômé. En fait il exerçait dans les chantiers en qualité de pointeur. Question: En tant qu'époux, quelles étaient ses qualités? Lui arrivait-il de vous assister dans vos travaux ménagers? Réponse: Il était doté de qualités hors du commun, particulièrement sensible aux problèmes de son prochain, pondéré, poli et courtois, d'une réserve scrupuleuse, il était profondément pieux. Question: De façon générale, il existe des problèmes dans tout ménage; le prophète Mouhamed (P.S.L) en a vécu l'expérience comme l'attestent de nombreux écrits; vous est-i1 arrivé un cas simi1aire ? Réponse : Naturellement dans un ménage, il y a parfois de petites brouil1es, mais il n'était pas rancunier et il trouvait une solution satisfaisante à toute mésentente, dans les deux jours, au plus tard. Question: De son vivant, quel genre de relation Pape Daouda, le père de Gorgui Seyni entretenait-il entre son fils et sa bru ? Réponse: Il a assumé pleinement son rôle de chef de famille sans difficultés. C'était pour moi un oncle qui a privilégié les liens de parenté jusqu'à sa mort. Question: Dans la période de retraite, quand la famille a commencé à se développer, quelle approche de l'Education avait-il? Celle fondée sur le châtiment corporel ou l'autre qui préconise le développement naturel de l'enfant ? Réponse: Il était très attaché à ses enfants, subvenait à leurs besoins dans la mesure de ses moyens, mais n'hésitait pas à les redresser chaque fois que cela s'avérait nécessaire. Question: Quand il était en activité, était-il fréquenté, et surtout sollicité sur le plan matériel? Lui arrivait-il d'aller au devant de certaines sollicitations venant d'indigents ? Réponse: Effectivement, il apportait assez souvent une assistance en nature ou en espèces aux nécessiteux, à ceux qui étaient dans le besoin. Cette assistance pouvait être permanente. Question: Avant sa retraite spirituelle, vous étiez-vous installés d'abord à Ziguinchor ou à Touba? Durant ce séjour avez-vous noté un changement de comportement, de tempérament? Réponse: Nous avons séjourné d'abord en Casamance. Il n'y a eu aucun changement dans son comportement. Il était surtout hospitalier vis à vis des maçons, des chauffeurs Envoyés de Dakar pour travailler temporairement aux chantiers ou pour un séjour prolongé. Aux uns et aux autres il s'évertuait à offrir des structures d'accueil en mettant essentiellement à contribution ses propres moyens pour leur assurer dans une certaine mesure le gîte et le couvert. C'était le même comportement à Touba. En dehors de ses heures de travail, il se consacrait essentiellement à ses hôtes et à la vie spirituelle. Une vie extrêmement rangée ! Question: Quelles étaient ses relations avec ceux chez qui il logeait, le voisinage immédiat ? En particulier quelqu'un comme Chérif Boubacar ( Imâm) ? Réponse: A ma connaissance il n'avait pas de relations particulières avec Chérif Boubacar. Du mains leurs relations se situeraient en dehors de chez nous. En tout état de cause, il était adapté, son insertion à Touba était si totale que son logeur tenait à ce qu'il disposât entièrement des chambres qu'il occupait en cessant d'en payer 1a location . Question: Il parait qu'il s'intéressait beaucoup à la vie religieuse dans la confrérie tidjiane avec des relations privilégiées avec l e khalife Ababacar Sy. Quel rôle y jouait-il ? Quelles étaient ses fonctions au sein du Dahira ? Réponse: Il était un membre fondateur très actif et écouté. Il n'a cessé ses activités qu'à cause de son long séjour A l'intérieur du pays. Sinon il participait effectivement aux différentes manifestations que le Dahira organisait, entre autres, les Ziarra à Tivaouane. Question: Abordons notre deuxième partie. Pendant la période d'inactivité, avez vous eu un pressentiment sur ce qui se déroule actuellement ? Réponse: C'était très dur! Je me disais toujours qu'il était des plus dignes, des plus pieux, des plus humains. Je méditais... Question: Qu'un père, un soutien de famille, renonce brusquement à la vie active pour se consacrer entièrement à dieu, est-ce que cela n'a pas suscité en vous des craintes, des appréhensions ? Réponse: honnêtement si, surtout en pensant à la petite famille. C'était particulièrement dur. Mais, j'ai appris A m'en remettre, comme lui, à la volonté divine. Question: Le jour où il est venu vous annoncer sa décision de renoncer à la vie active par ordre divin, pour une retraite spirituelle, quelle a été votre réaction ? Réponse: Ce jour-la, il s'est présenté à moi, me posant la question sans détours et me demandant de choisir entre rester avec lui dans ses difficultés ou accepter la séparation, auquel cas il me donnait son consentement. Ce à quoi j'ai répondu: "Dans nos rapports je répugne à certains comportements indignes, j'ai choisi de vivre avec toi pour le meilleur et pour le pire. Mes malheurs cesseront un jour, peut-être, si Dieu me prête vie ou à ma mort." Question: A quelle période situez-vous cette retraite ? Réponse: Autour de 1962-1963 dans la mesure où N'Dèye Diène était encore bébé quand il rentra de Touba cessant toute activité professionnelle, et au premier appel de 1977, elle avait 14 ans. Question: D'où provenaient vos vivres à l'époque ? Réponse: De la Providence. C'était particulièrement dur. Seul N'Diaye Lamine nous assistait régulièrement et parfois, son frère aîné Alassane... N'Diaye Lamine surtout . Question : N'avez-Vous pas songé à des initiatives (petit commerce de détails) pour subvenir aux besoins fondamentaux de la famille ? Réponse: Si, elles ne se sont jamais matérialisées; c'est comme si, en moi Dieu avait inhibé toute volonté d'action. Une sorte de fatalité pesait sur nous. Question : Quelle a été l'attitude des enfants dans cette situation ?
Réponse: Ils ont partagé l'épreuve avec nous, stoïquement, solidairement, se serrant la ceinture, se contentant du maigre repas, se privant d'habits. Ils s'adaptaient à toutes les situations pénibles, sans rechigner. Question: Qui le fréquentait dans cette période de retraite ? Réponse: Presque personne, sinon Sadio N'Diaye et ce, jusqu'à l'appel de 1977. Je n'ai pas noté sa visite après cette date. Antérieurement, il était régulier. Question: Et ceux de son Dahira? Réponse: L'isolement était total à l'exception mentionnée ci-dessus. Question: Quels ont été les premiers à prendre, ou à reprendre contact avec lui et à quelle date? Réponse: Cheikh Fodé Ba, Cheikh Omar Bèye, M'Baye N'Diaye... Bien avant l'appel. Question: Excusez d'une question indiscrète: Qui venait à l'occasion des cérémonies familiales en l'occurrence, les baptêmes? Etait-ce ponctuel, donc sur la base du profit ou par souci des liens de parenté ? cela se prolongeait-il au-delà de la circonstance ? Réponse: Pratiquement, il n'y avait que N'Dèye Ami Seck et ma mère pour faire face à toutes les tâches liées à l'organisation matérielle des différentes cérémonies. Question: On soutient, à tort ou à raison, que les femmes sont souvent mauvaises langues, mauvaises conseillères: Avez-vous subi une influence de ce côté-la, au marché, à la borne-fontaine... ? Réponse: Je notais quelques questions insidieuses du genre: "Et 1'autre reste-t-i1 toujours cloîtré ?" Et des remarques comme celles-ci: "Vous vous faites rare." Systématiquement, je donnais des réponses laconiques, refusant tout développement et évitant les contacts, même à l'intérieur de notre propre concession. C'était, à mon sens la meilleure façon d'éluder les questions embarrassantes et indiscrètes. De fait, je partageais la solitude de " l'autre " comme elles disaient. Question: Qu'est-ce qui vous a surtout retenu dans votre foyer ? Etes-vous restée par fidélité ou par attachement aux enfants ? Réponse: Il y a à la fois la fidélité, les liens de parenté et l'attachement à nos enfants. C'est tout cela qui fondait mon attitude. Question: Khadidia épouse du Prophète (P.S.L) a eu, semble-t-il des signes prémonitoire de la mission du Prophète. Dans ce sens avez-vous eu des songes qui, rétrospectivement, revêtent une signification particulière par rapport aux évènements actuels ? Réponse: Effectivement, il m'est arrivé de le voir en songe, tout de blanc vêtu perché sur le minaret le plus haut de la mosquée de Touba. Toujours dans cette période de retraite j'ai vu en songe la maison remplie de monde exactement comme cela se passe aujourd'hui. Question: Dans ces cas-la, vous donnait-il une interprétation ou vous rassurait-il ? Réponse: Il se bornait à dire: "Ces gens rassemblés viennent faire une Ziarra." Et il n'ajoutait aucun commentaire. Question: Avez-vous eu des entretiens sur le sens de sa retraite et ses motivations profondes ? Réponse: Il ne m'en parlait pas. Question: Sa sobriété et les dures conditions de sa retraite ne l'ont-elles pas éprouvé physiquement ? Réponse: C'est sûr que son état physique était symptomatique de sa situation particulière. Question: Quelles étaient ses activités dans la maison en dehors des heures de prières et de recueillement ? Réponse:Il s'adonnait à la lecture des différents livres en arabe ou en français et réparait une palissade ou exécutait de menus travaux domestiques. Question: Quelle assistance recevait-il de la part de membres de la concession ? en l'occurrence El-hadji Doudou N'Doye et sa famille ? Réponse: Sous différentes formes: des habits aux enfants par exemple. Question: A quel moment les Cheikhs (premiers disciples) lui rendaient visite ? Réponse : Surtout le dimanche, parfois les jours de semaine en fin d'après-midi. Cheikh Omar lui, disposant d'une voiture, restait jusque tard le soir. Question : Venaient-ils juste pour s'entretenir ou apportaient-ils à l'occasion une solidarité sur le plan matériel ? Réponse : Cheikh Omar alors en activité, apportait soit du riz, soit de l'huile ou toute autre denrée alimentaire. Question : Assistiez-vous à leurs entretiens ? Réponse: Non, je m'éclipsais chaque fois. Question: Etait-ce sur recommandation de Gorgui Seyni ? Réponse: C'est une attitude que j'avais arrêtée à mon niveau individuel... Question: ...Attitude que nous observons et dont nous pouvons témoigner aujourd'hui. Vous avaient-ils dit un mot sur la nature de leurs relations, donc l'objet de leurs visites fréquentes ? Réponse: Non, certainement à leur niveau, ils avaient reçu quelques confidences. Toutefois quand l'oncle Cheikh Fodé a voulu prendre l'initiative de m'informer Gorgui Seyni l'a retenu. Question: Aviez-vous quelques présomptions ? Réponse: Si, je sentais en lui un certain charisme. Question: Passons maintenant à l'appel. Il a eu le 6 mars 1977. Par la volonté de Dieu personnellement je n'étais pas présent (Ibrahima Diop dixit) et je le regrette profondément car je n'ai eu d'écho que le lendemain par un ami. Est-ce que cela n'a pas provoqué en vous une surprise ? Réponse: Pas tellement. Tout dans notre vie intime indiquait les prédispositions d'un saint. Ce qui fait que rien dans son propos ne m'a surpris. Question: Avez-vous été prévenue de l'appel ? Réponse: Oui, pour ce qui est de la date. Non quant au contenu. Question: Avez-vous ressenti des effets de surprise ? Réponse: Pas du tout, l'appel en lui-même ne m'a pas ébranlé, par contre le vendredi d'après, quand je l'ai vu revenir de la grande mosquée, escorté par une foule impressionnante, j'ai été émue aux larmes. Question:...Le poids de votre solitude d'antan brusquement rompue par la volonté de Dieu, avec, à l'opposé l'adhésion spontanée des masses, ces facteurs tenaient pratiquement du miracle (Mansour dixit) et nous comprenons votre vive émotion. Est-ce que vous ne vous êtes pas sentie envahie, perturbée après la réponse massive à l'appel ? Réponse: On a été quelque peu dérangé surtout au début, il fallait se plier aux exigences des uns et des autres, rester dehors jusqu'à des heures impossibles, indues, pour ne pas gêner les visiteurs en quête d'intimité. Question: De notoriété publique vous avez été une musulmane pratiquante. Est-ce que l'appel n'a pas raffermi votre foi ? Réponse: A coup sur Question: Plus j'y réfléchis, plus je me dis que vous avez reçu une formation religieuse. Quel est votre itinéraire ? Réponse: Je dois ma formation de base à mon père, j'ai fréquenté ensuite 1'école coranique et j'ai complété ma formation, il faut le dire, en suivant les causeries spéciales que " Sanga bi " destinait aux femmes venues se recueillir mais, à aucun moment il ne s'est agi de cours systématiques qu'il me donnait. Question: Avez-vous noté des changements significatifs dans le comportement des gens à votre égard après l'appel ? Réponse: Naturellement, certains sont revenus avec force, d'autres commençaient à nous fréquenter, tous témoignaient d'une disponibilité peu coutumière. Question: Qu'est-ce que vous avez ressenti après la première conférence du 25 décembre 1977, qui était un évènement par rapport à l'appel du 6 mars ? Vous faisiez-vous une idée du rang qu'il pouvait occuper dans la hiérarchie des Saints ? Réponse: Tout ce que je peux dire, c'est que Gorgui Seyni est foncièrement véridique. Il n'avance jamais des propos gratuits. Question: Presque au terme de notre entretien, force est de reconnaître que vous avez des qualités rares, voire exceptionnelles. Quels conseils pratiques donneriez-vous à des femmes dans leur ménage? Réponse: Surtout la persévérance. Personnellement j'ai enduré des difficultés immenses, des situations presque intenables que j'ai surmontées grâce aux conseils avisés de mon beau-père, EI-Hadji NGâri Diop, ami personnel de l'oncle Daouda Gueye, père de Gorgui Seyni, EIhadji Souleymane Diagne et l'oncle EI-Hadji Djibril Gueye. Tous, chaque fois, que, en proie à des difficultés, je recourais à eux, me recommandaient la patience, la persévérance. A présent je leur en suis profondément reconnaissante. Question: Incontestablement, le mouvement s'est élargi dans Ouakam et bien en dehors. Il reste que " Sanga bi " a des détracteurs dans Ouakam, en êtes-vous consciente? Réponse: Bien sûr Question: Ses détracteurs vous manifestent-ils leur adversité parce que vous êtes sa compagne? Réponse: Hélas oui, " Sanga bi " se soucie très peu de la haine qu'on peut nourrir à son endroit et à supposer qu'il puisse éprouver une quelconque haine, il ne l'extériorise pas. Question: A ce propos, il nous apprend quotidiennement à ne pas voir systématiquement en tout adversaire de l'Union un ennemi implacable. Il prêche constamment la tolérance ("Bou leen rannee senn noon"). Cet entretien nous incite à vous tendre un micro en public, qu'en pensez-vous ? Réponse: Rire... Ce ne sera pas de si tôt en tout cas. Il y a assurément en cet homme un faisceau de convergences qui ne trompent pas. S'il dit qu'il est un Envoyé de Dieu, c'est qu'il en est réellement ainsi, indubitablement ! Question: Et les commères d'antan, quels sont vos rapports actuels avec elles? Sont-elles restées sur les mêmes positions ou ont elles évolué positivement ou négativement ? Réponse: Avec certaines qui continuent d'afficher une hostilité, nous n'entretenons que des salutations protocolaires. En tout état de cause, ma fermeté à l'égard des adversaires de l'Union Naby-Lâh n'autorise aucun propos déplacé. Question: J'ai noté que "Sanga bi" n'a pas de relations particulières. Ceux qui le fréquentent, c'est toujours en rapport avec le mouvement Naby-Lâh. J'ai un peu l'impression qu'il en est de même pour vous. Qu'en est-il réellement ? Réponse: Effectivement, je n'ai aucune affinité particulière. A son instar, je me sens parfaitement à l'aise avec n'importe quel membre de l'Union, du plus petit, au plus grand. CONCLUSION: "Qui se ressemble, s' assemble" dit-on. En 1'occurrence cet adage se justifie pleinement: Dieu a vraiment bien fait les choses en scellant votre union. Puisse-t-il la bénir et avec elle, vos enfants. Votre comportement dans le ménage en tant qu'épouse et mère de famille confrontée à des difficultés inextricables force l'admiration. Il a fallu essayer de reconstituer la vie du Prophète, Mouhamed (P.S.L) en glanant des témoignages par-ci, par-la. C'est cela qui fonde notre démarche auprès de vous. "Sanga bi" et l'Union Naby-Lâh sont appelés à un destin exceptionnel, à plusieurs égards. C'est pourquoi, d'ores et déjà, nous nous évertuons à constituer des archives à livrer à la postériorité.
Rapport entre les Hadiths et le Coran
Le Coran est incontestablement le livre par excellence, les arabes l'appellent " Oumoul Kitâb ". Pour mieux le comprendre, on peut lire utilement les Hadiths. A titre indicatif nous illustrerons notre propos par ces quelques exemples : 1er Hadith : il est rapporté par Oumar, " le Prince des croyants ". Oumar ben Khattâb rapporte qu'un homme parmi les juifs, lui dit : O Prince des croyants, il est dans votre livre sacré un verset que vous récitez ; si ce verset nous avait été révélé à nous, peuple juif , nous eussions sûrement pris le jour où il a été révélé comme jour de fête - " Quel est ce verset ? " demanda Oumar - " Le voici " répondit le juif : " Aujourd'hui J'ai mis le sceau à votre religion et Je vous ai comblés de la plénitude de ma grâce . J'ai choisi pour vous l'Islam comme religion… " Sourate V verset 5 - " Nous connaissons ,reprit Oumar et le jour et le lieu où ce verset fut révélé au Prophète : c'était un vendredi , pendant qu'il était à Arafat 2ème Hadith :notre 2e exemple est un Hadith rapporté par Abou Houraïrata : le Prophète s'étant un jour montré en public au peuple , un homme vint le trouver et lui dit : " qu'est-ce que l'Imân ? "
- C'est, répondit - il, croire en Dieu , à ses anges, à l'autre vie , aux prophètes et à la résurrection . - Et qu'est-ce que l'Islam ? reprit l'homme. - L'Islam dit le Prophète , c'est le fait d'adorer Dieu , de ne point lui donner d'associé de pratiquer la prière , de payer la dîme légale (Zakat), de jeûner pendant le Ramadan. - Qu'est-ce que bien faire ? ajouta l'homme. - C'est répliqua Mohamed adorer Dieu comme si on le voyait . Si vous ne le voyez pas Lui certes vous voit. - Quant aura lieu l'heure suprême ? reprit l'homme. - Celui qui est interrogé sur ce point n'en sait pas plus que celui qui l'interroge .Ce que je vais te dire , c'est que ces signes suivants annonceront sa venue : la fille esclave enfantera des œuvres de son maître ; les obscurs pasteurs de chameaux se vautreront dans les palais .Cette heure est une des 5 (cinq) choses que Dieu seul connaît . Ensuite le Prophète récita le verset 34 de la sourate XXXI : " la connaissance de l'heure est auprès de Dieu. Il fait tomber la pluie . Il sait ce que porte les entrailles des mers ; IL sait. L'homme ne sait point ce qui lui arrivera demain ; l'homme ne sait pas dans quelle place il mourra .Dieu seul est savant et instruit ". Comme 3e exemple on pourrait énoncer ce hadith rapporté par Abou Houraïrata. Abou houraïrata a dit : " j'ai entendu l'Envoyé de Dieu prononcé ces mots : la prière de l'un d'entre vous , faite en commun surpasse de 25 fois la prière faite isolément .Les ange de la nuit et ceux du jour s'assemblent lors de la prière de l'aurore .Si vous le voulez , récitez du Coran car la récitation du Coran à l'aurore a de nombreux témoins: .sourate XVII verset 80 : fait ta prière au déclin du soleil et au moment de l'arrivée des ténèbres de la nuit ; récite le Coran à l'aube du jour, les anges assistent à la lecture du Coran à l'aube du jour ". Ou cette autre Hadith rapporté par Anas ben Malick : " l'Envoyé de Dieu a dit :O Benou Salima, ne sera -t-il donc pas tenu compte de vos pas! Modjâhid dit que dans ces mots du Coran nous inscrivons ce qu'ils ont accompli et les traces qu'ils laissent .Sourate XXXVI verset 11, le mot trace signifie empreinte de pas .
Anas rapporte que les Benou Salima voulaient changer de place l'heure demeure pour s'établir près du Prophète . L'Envoyé de Dieu , trouvant mauvaise qu'ils fissent le vide aux alentours de Médine dit à ces Benou Salima : " ne vous sera-t-il donc pas tenu compte de vos pas ? " Et cet autre que l'on doit à Ibn Abbâs: Abou lahab ayant dit au Prophète :puisses-tu périr avant la fin de ce jour, le verset suivant fut révélé : "Périssent les deux mains d'Abou lahab et qu'il périsse lui même" .sourate CXI verset 1. Et ce hadith rapporté par Al Barâ Ibn Azib selon lequel le Prophète a dit: "Lorsque le mort a été déposé dans la tombe, on vient vers lui et alors il témoigne qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et Mohamed est son Envoyé". C'est à cela que fait allusion ce passage du Coran : " Dieu affermira les croyants dans cette vie et dans l'autre par la parole immuable etc. " sourate XIV verset 32. Sans oublier celui-ci recueilli auprès de Oumar ben Al Hatâb: "Lorsque Abdallâh Ibn Oubay (*) mourut, on vint demander à l'Envoyé de Dieu de faire la prière des funérailles pour le défunt . Comme l'Envoyé de Dieu s'était levé, je bondis vers lui et m'écriait: "O Envoyé de Dieu, vas-tu aller prier pour Ibn Omar après qu'il a dit, tel jour, telle chose, telle autre encore. Et j'énumérai tous les méchants propos qu'il a tenus .Alors , tout en souriant , l'Envoyé de Dieu me dit :laisse-moi donc passer, O Oumar ! Puis comme j'insistais , il ajouta :on m'a laissé libre de choisir et j'ai choisi. Et si je savais qu'en priant plus de 70 fois j'obtiendrai le pardon du défunt , je n'hésiterai pas à le faire. L'Envoyé de Dieu alla donc prier et revint ensuite .Mais peu de temps après cela, les 2 versets de la sourate de la Rémission (le Repentir) furent révélés : " S'il meurt quelqu'un d'entre eux ne prie point pour lui , ne t'arrête point sur sa tombe , car ils n'ont point cru en Dieu et à son apôtre .Ils moururent criminels (sourate IX verset 85) …Oumar ajoute : " plus tard , je m'étonnai de la hardiesse dont j'avais fait preuve ce jour-là envers l'Envoyé de Dieu .Mais Dieu et son Envoyé en savent plus long que personne à ce sujet ." Un autre hadith rapporté par Al Moussayab peut être cité :"Au moment où Abou Talib allait rendre l'âme, l'Envoyé de Dieu vint le voir .Auprès de lui se tenaient Abou Djahlin, Ibn hichâmin et Abdallâhs Ibn Abi oumayata . S'adressant à Abou Talib , l'Envoyé de Dieu lui dit :"O mon oncle ,dis Il n'y a d'autre divinité que Dieu .Aussitôt Abou Djahlin et Abdallâh s'écrièrent : " O Abou Talib , vas-tu donc abandonner la foi de Abdal Moutalib ? " Alors l'Envoyé de Dieu ne cessa d'inviter son oncle à dire la profession de foi tandis que les 2 autres lui répétaient les même propos . Enfin , les dernières paroles que prononça Abou Talib furent qu'il persistait dans la foi de Abdal Moutalib et il refusa de prononcer les mots : il n'y a d'autre divinité que Dieu . Eh bien ! s'écria l'Envoyé de Dieu , tant que cela ne sera pas défendu , je demanderai à Dieu qu'il te pardonne . Ce fut à cette occasion que fut révélé le verset 114 de la sourate IX du Coran : " il ne sied point au Prophète ni aux croyants d'implorer le pardon de Dieu pour les idolâtres , fussent-ils leurs parents , lorsqu'il est devenu évident qu'ils seront livrés au feu." 9e exemple : Abou Mashoudi raconte quand le verset relatif à l'aumône fut révélé , nous nous mîmes à porter des charges moyennant salaire .Un homme vint qui fit une aumône considérable .Tout le monde dit : " c'est par ostentation ".un autre vint qui fit l'aumône d'une mesure de dattes .Tout le monde dit alors : " Dieu n'a pas besoin de cette mesure de dattes ". Dieu révéla aussitôt ce verset : "Quant à ceux qui calomnient les fidèles au sujet des aumône qu'ils font au delà de ce qui est dû , et qui se livrent avec ardeur au travail pour en faire , ceux qui les raillent à ce propos , Dieu les raillera aussi, un châtiment douloureux les attend" . 10e exemple : hadith rapporté par Al barâ Les compagnons de Mohamed faisaient ceci : quant un homme jeûner et qu'au moment de la rupture du jeûne il s'endormait avant d'avoir rompu le jeun , il restait sans manger cette nuit là et le jour et attendait le souper .Kaïs ben Sirma étant en état de jeune, alla trouver sa femme au moment de la rupture du jeûne et lui dit : " as-tu quelle chose à manger ? " - non ,répondit-elle , je vais aller en demander pour toi . Comme cet homme travaillait tout le jour ses yeux se fermèrent et malgré lui il s'endormit. Quant sa femme fut de retour et vit ainsi , elle s'écria : " tu n'as vraiment pas de chance . " Vers le milieu du jour , cet homme s'étant évanouie on rapporta le fait au Prophète . Ce fut alors qu'eut lieu la révélation de ce verset : " la nuit du jeûne , il vous est permis d'avoir du commerce avec vos femmes etc. " Les fidèles en éprouvèrent une joie très vive et la révélation ajouta " mangez et buvez jusqu'au moment où il vous sera possible de distinguer le fil blanc et le fil noir " quant ce verset fut révélé , j'allais prendre une corde noir et une corde blanche que je plaçais sous mon traversant .Durant la nuit ,je l'ai regardé et ne pu les distinguer l'un de l'autre .Le matin j'allais trouvé l'Envoyé de Dieu et lui rapportai la chose. Ces 2 fils , me répondit-il symbolisent uniquement la noirceur de la nuit et la blancheur du jour . le verset 183 de la sourate II cité intégralement dit : il vous est permis de vous approcher de vos femmes (rapport physique) dans la nuit du jeûne Elles sont votre vêtements et vous êtes le leurs. Dieu savait que vous aviez été transgresseur à cet égard .il est revenu à vous et vous a pardonné .Voyez vos femmes dans le désir de recueillir les fruits qui vous sont réservés. Ils vous est permis de manger et de boire jusqu'au moment où vous pouvez déjà distinguer le blanc d'un fil noir .A partir de ce moment observez strictement le jeûne jusqu'à la nuit .Pendant ce temps n'ayez aucun commerce avec vos femmes , passez le plutôt en acte de dévotion dans les mosquées . Telles sont les recommandations de Dieu .N'apportez point des limites de peur de les franchir ( de transgresser les préceptes .)C'est ainsi que Dieu développe ,explique ses signes aux hommes , afin qu'ils le craignent . 11e exemple : un hadith qui remonte à Djâbir Ibn Abdallâh : tandis que nous faisions la prière avec le Prophète ,voici qu'une troupe de chameaux chargés de vivre arriva. La foule se précipita vers la caravane ,en sorte qu'il ne resta avec le prophète que 12 personnes .Ce fut à cette occasion que fut révélé le verset suivant : mais ils agissent autrement . Qu'ils voient seulement quelque vente ou quelque divertissement .Dieu est le meilleur dispensateur de subsistance .(sourate LXII verset11). 12e exemple .Selon Zaïd ben Sabit quant l'Envoyé de Dieu partit pour Ohod , un certain nombre de ceux qui l'accompagnaient l'abandonnèrent .il faut les tuer disaient certains fidèles .Il ne faut pas les tuer disaient d'autres .Alors fut révélé ce verset .Pourquoi êtes vous divisés en deux partis au sujet des hypocrites ? Dieu les a anéantis pour prix de leurs méfaits .Voulez-vous conduire ce que Dieu a égarés ? Tu ne trouvera point de sentier pour celui que Dieu égare(sourate IV verset 90). A parti de ces quelques exemples , et on peut encore en citer de plus pertinents , on voit bien qu'il y a des rapports très étroits entre les hadiths ou paroles du prophète et le Coran , livre révélé au Prophète d'Allah . Nous comptons poursuivre et approfondire cette réflexion , en d'autres occasions . Puisse Dieu tout Puissant nous permettre d'acquérir la science dans la religion ,car comme l'enseigne le Prophète , que le salut et la paix soit sur Lui, " celui à qui Dieu veut du Bien ,il lui fait acquérir la science dans la religion ".
Nota : 1- les consonnes finales soulignées sont à prononcer : hadith ( hadîss) , îman (îmâne)… .l'accent circonflexe indique un allongement de la voyelle : îmâne :iimaan 2- les hadiths que nous avons cités figurent tous dans le " Sakhîkh-al-Boukhâri, Livres I et II réunis dans le Tome I.
LE MAHDI MYTHE OU REALITE
A la suite de mes articles parus dans " Le Soleil ", comme celui publié le 11 juin 1976, un certain nombre d'amis et de lecteurs m'ont faire savoir qu'ils désiraient obtenir plus de renseignements sur le Mahdi. On soulève en effet, aujourd'hui, beaucoup de questions sur l'origine de l'idée de Mahdi, sur sa personnalité, ses qualités sa mission, son existence réelle, physique ou spirituelle. La ressente attaque de la grande Mosquée de la Mecque, par un commando qui, selon certaines informations, était dirigée par prétendu Mahdi, a réactualisé les interrogations soulevées à propos du Mahdi. Je voudrai livrer ici quelques informations qui pourraient être utiles aux chercheurs, aux étudiants et aux cercles d'études.
LE MAHDI DANS LE HADITH : c'est bien dans les hadith, c'est-à-dire les propos recueillis de la bouche du Prophète Mohammed qu'on trouve l'origine des prédictions essentielles qui concernent le Mahdi. Dans son ouvrage Mouhadimât, rédigé en 799 de l'Hégire c'est-à-dire en1397 après Jésus, Ibn Khaldoun écrit, au paragraphe 53 du chapitre III, Livre I : " Il est de tradition générale chez les musulmans de tous les temps, qu'à la fin du monde, un homme de la famille (du Prophète) devra nécessairement paraître, pour renforcer la religion et faire triompher la justice. Les musulmans le suivront et il régnera sur leur terre. On l'appellera Mahdi. Après lui viendra l'Antéchrist (Dajjâl) en même temps que les signes de l'heure tels que les donne la tradition authentique. Ensuite Jésus descendra sur terre et tuera l'Antéchrist. Ou bien Jésus descendra (du ciel) avec le Mahdi pour l'aider à tuer l'Antéchrist ; et il prendra le Mahdi pour diriger ses prières " (cette traduction française est donnée par Vincent Monteil dans son livre esquisse Sénégalaise ). Ibnou Khaldoun précise immédiatement après, que ce qu'il vient de dire émane de traditionalistes, parmi lesquels Abou Daoud, Al Bazar, Tirmîzi, Ibnou Mâjâ,tabarâni, Hâkim, et Abou Yahlâ al Mawsali. Il ajoute que ces traditionalistes disent eux-mêmes qu'ils tiennent les Hadith qu'ils ont sortis sur le Mahdi, de témoignages recueillis auprès de compagnons du prophète qu'il cite : Ali, Ibn Abbas (oncle du prophète), Ibn Omar, Tal-hat, Abi Oureyra, Anas ibn Malick, abi sa¨d al Khoudry, Oumou Habiba (fille de Abou sofian et épouse du Prophète), Oumuo Salama, Sawban, Khourra Iban lyâs, Ali al llali, Abdou laye ibnoul Arz ibn Djouza. Comme on le voit, il est difficile de mettre en cause l'authenticité des hadith du prophète sur le Mahdi, à cause de la multiplicité et de la concordance des témoignages. Aucun hadith ne serait plus crédible, si l'on se permet de douter de l'authenticité de hadith rapportés par plus de huit traditionalistes, qui affirment avoir pour sources plus de douze personnalités, compagnons ou membres de la famille du prophète. Donnons les précisions suivantes :on trouvera les hadith concernant la venue du Mahdi dans : - le Mousnad de Ahmad ibn hanbal (édition, Le Caire en 1313) pages 84, 99,376, 377,430 et 448 du volume I, et pages 17, 26, 28, 36,37, 52 et 70 volume III). - Le Sunan de Abou Daoud (édition Le Caire en 1292) Kitâb : Mahdi :Chapitre 4-8. - Le Sahîh de tizmîzi (édition Le Caire 1313) Kitâb : Fitan.Chapitre 34. - Le Sunan de Ibn Majâ (édition Le Caire 1313 )Kitâb Fitan Chapitre 34. - etc.…. Voici par exemple le Hadith rapporté par Abou Daoud, qui le tient de Abdoulaye Ibn Mashoud : " l'Envoyé de Dieu, Bénédiction de Dieu et Paix sur lui a dit : s'il ne restait au monde qu'un seul jour à exister, Dieu allongera ce jour jusqu'à ce qu'il envoie un homme qui est de moi, ou il a dit qui de la famille (du Prophète), son nom sera mon nom, le nom de son père sera le nom de mon père. Il remplira le monde de justice comme il avait été jusque-là rempli d'iniquité ". dans une autre version de ce Hadith, on lit : " son nom sera mon nom et le nom de son père sera le nom de mon fils ". on trouvera une traduction française de ce Hadith à la page 105 du livre de Henri Corbin : Histoire de la philosophie islamique. Nous connaissons aussi, le Hadith rapporté par Abou Daoud et recueilli auprès de Abi Issakha, selon lequel Ali ibn Abi Tâlib a dit en regardant son fils Hassan " mon fils que voici est un seigneur comme l'a déjà dit l'Envoyé de Dieu, Bénédiction de Dieu et Paix sur Lui, car il sortira de lui un homme qui portera le nom de votre Prophète, il Lui ressemblera par ses qualités, mais ne Lui ressemblera pas au physique, il remplira le monde de justice comme il avait été jusque-là rempli d'iniquité " (ce Hadith reproduit à la page 224 de Moukhadimat, laisse entendre que le Mahdi aura pour père Hassan fils de Ali, ce qui suppose son retour sur terre. On verra aussi à la page 70 de " Chronique de Tabari " (traduction française de Hermann Zotenberg) un Hadith du Prophète Mohammed annonçant la venue du Mahdi, et sa rencontre avec Dajjâl, à qui il dira selon ce Hadith " Je suis l'apôtre de Dieu " en lui montrant le sceau de la Prophétie.
LE MAHDI DANS LE CORAN : le mot Mahdi ne figure pas dans le texte coranique. Mais selon certains commentateurs du Coran, c'est du Mahdi que Dieu parle lorsqu'il dit : " Et lui, il est un signe de la fin du monde " (chapitre 43 verset 61). On peut voir à ce propos ce qu'en dit Hassan al Adwi, à la page 119 de Machârikhoul Anwari (2e édition parue en 1323 de l'Hégire). De même dans son commentaire du Coran intitulé " Achiyatou Sâwiya alâ tafsir jalaleyni " Abdoul Amid Ahmadou, fait état de la venue du Mahdi, et de Jésus à la page 158.
LE MAHDI ET JESUS FILS DE MARIE : on trouvera dans les traductions islamiques de Al Bokhari (traduction française de Hondas et Marçaise) au tome II page 520 un hadith recueilli au-prés de Saïd ben El Moussayabb qui affirme avoir entendu Abou Horeïza s'exprimer ainsi : " L'Envoyé de Dieu a dit : J'en jure par celui qui a mon âme entre ses mains, il arrivera très promptement que le fils de Marie descendra parmi vous comme un arbitre équitable … " Dans le même ouvrage, page 521 se trouve un autre hadith recueilli auprès de Abou Horeîra, selon lequel, le Prophète Mohammed a dit " Comment ferez-vous, lorsque le fils de Marie descendra parmi vous et que votre imam sera un des vôtres ? ". Ces deux hadith figurent aussi au paragraphe 53, chapitre III livre I du Moukhadimât de ibn Khaldoun. A la page 170 de norul Absari (édition Atif, Egypte 1380 de l'Hégire) se trouve reproduit, un texte tiré de Foutouhatal Makiya de Mouhidine ibn Arabi , où ce dernier déclare : " Lorsqu'apparaîtra le Mahdi, les musulmans, en général, en seront heureux, il aura des hommes de Dieu (rajouloun ilâhiyoun) qui soutiendront son appel et l'aideront, il aura des notables qui supporteront le poids de son ministère et qui l'aideront à l'accomplissement de ce que Dieu lui donnera. Issa fils de Marie, Paix sur lui, le rejoindra ". Ce grand visionnaire qu'est Ibn Arabi est allé jusqu'à dire que les proches compagnons du Mahdi seront d'un nombre compris entre cinq et neuf, et auront la même envergure que les proches compagnons du Prophète Mohammed. Il précise : " Il n'y aura parmi eux aucun arabe, ce seront des étrangers, (ajam), mais il parleront arabe parce qu'ils comprendront des langues différentes de celles de leur ethnie. Ce passage est reproduit à la page 120 de Macharikhoul Anwâri et à la page128 de Al Yawâkitouwal Jawâhirou ". Dans Khissassoul Anbiyâyi, Sahalabi reproduit le hadith dans lequel le Prophète annonce la venue de Issa Ibn Mariama avec un peu plus de détails, précisément dans le chapitre qu'il intitulé " La seconde venue de Issa à la fin des temps ". Notons aussi que les écritures sainte chrétienne annoncent aussi le retour de jésus sur la terre à la fin des temps (Actes des apôtres 1,11). Jésus avait dit qu'il lui restait un petit troupeau à conduire . des dignitaires de l'église chrétienne ont fait des calculs tenant compte de signes et d'une chronologie selon laquelle on compte " un jour pour chaque année " et en sont arrivés à affirmer que le retour de Jésus devait coïncider avec l'année 1914 (voir la seconde venue du seigneur, édition l'ange de l'éternel, Cartigny, Genève).
LIEU DE SEJOUR DU MAHDI : si on se demande à quel endroit descendra le Mahdi, on constate que l'indication la plus fréquente dans les textes religieux est celle-ci : " A l'extrême ouest , au bord de la mer dans les montagnes de l'ouest. " C'est l'interprétation de cette indication qui a peut être fait dire à certains auteurs qu'il descendra en Syrie. Les Layènes pensent quant à eux, que la presqu'île du Cap-Vert, du Sénégal répond mieux à cette indication qu'on trouve à la page 255 de Tazkiratoul Khourtabiyi (édition en 1502 après Jésus, par Dâroul Hilmi, Beyrout), et à la page 119 et120 de Machârikhoul Anwari.
THESE CHIITE ET DATE DE LA VENUE DU MAHDI : pour les chiites, Mohammed a fermé le cycle de la prophétie et avec Ali ibn Abi Tâlib, commence celui des grands imams. Ainsi, Ali, le premier imam et ses successeurs seraient les guides parfaits, héritiers spirituels de tous les prophètes et dépositaires des secrets profonds de l'Islam. Si pour les chiites Ismaïliens, la liste de ces imams s'arrête au septième, c'est-à-dire à Mohammed Ibn Ismaïl, petit fils de l'imam Jafar Sadiq, pour une autre branche du chiisme, la liste va jusqu'au douzième imam, c'est-à-dire au fils de Hassan Askari, appelé Mohammed El Mahdi parce qu'on pensait que c'est lui, le douzième imam qui devait être le Mahdi. Or il disparu dans une grotte à l'age de 5 ans, à l'an 260 de l'Hégire. Malgré tout, on continu à penser que c'est lui qui devait apparaître un jour pour être le Mahdi. Aussi indique-t-on dans certains livres comme Noroul Absari, comme date de la venue du Mahdi, l'année 1255 de l'Hégire (soit mille ans après la naissance de Mohammed El Mahdi) ou encore l'année 1260 de l'Hégire (soit mille ans après sa disparition dans la grotte). C'est cette dernière date que donne Mirza Ali Mohammed, fondateur de Bâbisme (voir page 108 de conférence au collège de France, de E.Montet).
LE MAHDI, C'EST MOUHAMMED : tout ce que nous savons sur le Mahdi, nous montre avec évidence, que c'est un éminent Envoyé de Dieu. Il ne peut être que Mohammed lui même, revenu sur terre en une seconde mission, sinon Mohammed ne sera pas celui qui clôture la prophétie. Or le Coran dit qu'il est le sceau des prophéties (chapitre 33 verset 40). Il a lui même fait des insinuations discrètes qui laissent entendre que c'est lui même qui serait le Mahdi. Selon un hadith rapporté par Tabarani, on trouve reproduit à la page 119 de Machârikhoul Anwari et à la page 134 de Noroul Absari, le Prophète a dit : " Le Mahdi est de moi, c'est par lui que la religion sera fermée, comme elle avait été ouverte par moi ". on voit donc que c'est le Mahdi qui est le sceau des prophètes, et que par conséquent c'est Mohammed lui même. Il ferme la prophétie non après sa première mission, mais après sa seconde mission, en tant que Mahdi secondé par Issa Rohou laye. Déjà au temps du Khalifat de Seydina Ousmane, Abdoulaye ibn Shaba, s'étonnait et disait aux musulmans : "Vous qui croyez au retour de Jésus Christ, pourquoi ne croyez vous pas au retour de Mohammed ? " (voir page 59 de la thèse de Paul Casanova : Mohammed et la fin des temps). D'ailleurs le mot Mahdi qui signifie " Le Guide " est un des noms du Prophète. Chiekh Ahmadou Bamba, dans une prière qu 'il a formulé pour le Prophète, l'appelle Mahdi (page 58 de jâlibatoul Marâkhibe, édition de la Librairie Ahmadou Bamba, Av, Clemenceau).
AUTRES TEMOIGNAGES : dans ce livre Rimâhou (deuxième partie, page 44) El hadji Omar Foutiyou a mentionné les propos de Cheikh Ahmed Tijân, que cheikh Mohammed Al Khâli lui a racontés. Il lui a dit entre autre, " Quand Limamoul Mahdi que l'on attend viendra, il prendra notre Fatiha ".Cette parenté religieuse entre le Mahdi et la confrérie Tijaniya est répété par Mohammed ben Abdilah, disciples et confides de Cheikh Ahmed Tijân, dans son livre " Al fat-hou Rabân " page 73. cheikh El hadji Malick Sy l'a mentionné aussi à la page 17 de " Fatihatoul tulâb ( édition imprimerie A. Diop) où il écrit : des Saints de Dieu adhéreront à notre confrérie et prendront notre " wird ", jusqu'à Limamoul Mahdi qui doit apparaître à la fin des temps ". Certains visionnaires vont assez loin dans les multiples prédictions qui concernent le Mahdi, puisque nous trouvons même des précisions sur la couleur de la peau du Mahdi. Dans Kharîdal Hajâhibi wa Kharîdatoul Harâhibi, Sirâju Dîni Abi hafsin écrit : " Amir boun Amiral Bussiry a dit l'une des caractéristiques du Mahdi est que la couleur de sa peau sera brune (asmar ellawni) ". De toute façon, il semble bien claire que pour un musulman ce qui peut être mis en cause, ce n'est l'authenticité des hadith rapportés dans les premiers textes que nous avons cités au début de cet article. Ce sont en effet ces textes qui contiennent l'essentiels des hadith du Prophète. Ce qui importe aujourd'hui pour le musulman, c'est plutôt la vigilances qui doit lui permettre de découvrir le vrai Mahdi parmi tous ceux qui prétendent l'être.
Assane Sylla Docteur ès-Lettres, chercheur à l'IFAN, professeur à l'ENS * Le titre relatif à l'article ci-dessus "Mythe ou Fiction" a été modifié par notre Commission Culturelle
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TEMOIGNAGE DE SOKHNA SAGAR DIAGNE,
01/10/2007 16:14
TEMOIGNAGE DE SOKHNA SAGAR DIAGNE, PREMIERE EPOUSE DE MOUHAMED GORGUI SEYNI GUEYE
Interview réalisée par Ibrahima DIOP et Mansour SECK Le samedi 24 novembre 1984
Traduction en français Faite par Ismaïla DIAGNE Malick DIAGNE et Kéba N'DOYE SOMMAIRE DE L'INTERVIEW
La jeunesse, la vie conjugale et la période d'activité professionnelle : Dakar - Ziguinchor - Touba La retraite spirituelle. L'appel et les perspectives qu'il ouvre.
Question: Avez-vous connu Gorgui Seyni Gueye avant votre mariage? Quelles remarques particulières pouvez vous faire sur cette période? Réponse: Je remercie l'Union Naby-Lâh dans son ensemble pour sa noble initiative si heureusement concrétisée par Mansour Seck et Ibrahima Diop, venus recueillir mon témoignage. ...J'étais très jeune alors, il était plus âgé que moi. Je l'apercevais de temps en temps et apparemment, il menait une vie rangée. Question: Il menait une vie rangée. Tout le monde en convient. Sans insister outre mesure, passons à une autre phase de sa vie. Une fois marié, quelles étaient ses principales activités? Avait-il une vie mondaine? Réponse: Après le travail, il consacrait l'essentiel de son temps à la prière, à la méditation et aux amis qui lui rendaient visite. Question: Principalement qui? Réponse: Elimane Leye et Sadio N'Diaye. Question: Qu'est-ce que cette retraite quasiment spirituelle a suscité en vous comme appréhensions et craintes? Réponse: Aucune ! Il était irréprochable, charismatique, rangé, effacé. En dehors des heures de prières, les rares fois qu'il sortait c'était pour rendre visite à son oncle paternel et rentrer presque aussitôt. Question: Au juste, quelle était sa profession? Réponse: Il était comptable, diplômé. En fait il exerçait dans les chantiers en qualité de pointeur. Question: En tant qu'époux, quelles étaient ses qualités? Lui arrivait-il de vous assister dans vos travaux ménagers? Réponse: Il était doté de qualités hors du commun, particulièrement sensible aux problèmes de son prochain, pondéré, poli et courtois, d'une réserve scrupuleuse, il était profondément pieux. Question: De façon générale, il existe des problèmes dans tout ménage; le prophète Mouhamed (P.S.L) en a vécu l'expérience comme l'attestent de nombreux écrits; vous est-i1 arrivé un cas simi1aire ? Réponse : Naturellement dans un ménage, il y a parfois de petites brouil1es, mais il n'était pas rancunier et il trouvait une solution satisfaisante à toute mésentente, dans les deux jours, au plus tard. Question: De son vivant, quel genre de relation Pape Daouda, le père de Gorgui Seyni entretenait-il entre son fils et sa bru ? Réponse: Il a assumé pleinement son rôle de chef de famille sans difficultés. C'était pour moi un oncle qui a privilégié les liens de parenté jusqu'à sa mort. Question: Dans la période de retraite, quand la famille a commencé à se développer, quelle approche de l'Education avait-il? Celle fondée sur le châtiment corporel ou l'autre qui préconise le développement naturel de l'enfant ? Réponse: Il était très attaché à ses enfants, subvenait à leurs besoins dans la mesure de ses moyens, mais n'hésitait pas à les redresser chaque fois que cela s'avérait nécessaire. Question: Quand il était en activité, était-il fréquenté, et surtout sollicité sur le plan matériel? Lui arrivait-il d'aller au devant de certaines sollicitations venant d'indigents ? Réponse: Effectivement, il apportait assez souvent une assistance en nature ou en espèces aux nécessiteux, à ceux qui étaient dans le besoin. Cette assistance pouvait être permanente. Question: Avant sa retraite spirituelle, vous étiez-vous installés d'abord à Ziguinchor ou à Touba? Durant ce séjour avez-vous noté un changement de comportement, de tempérament? Réponse: Nous avons séjourné d'abord en Casamance. Il n'y a eu aucun changement dans son comportement. Il était surtout hospitalier vis à vis des maçons, des chauffeurs Envoyés de Dakar pour travailler temporairement aux chantiers ou pour un séjour prolongé. Aux uns et aux autres il s'évertuait à offrir des structures d'accueil en mettant essentiellement à contribution ses propres moyens pour leur assurer dans une certaine mesure le gîte et le couvert. C'était le même comportement à Touba. En dehors de ses heures de travail, il se consacrait essentiellement à ses hôtes et à la vie spirituelle. Une vie extrêmement rangée ! Question: Quelles étaient ses relations avec ceux chez qui il logeait, le voisinage immédiat ? En particulier quelqu'un comme Chérif Boubacar ( Imâm) ? Réponse: A ma connaissance il n'avait pas de relations particulières avec Chérif Boubacar. Du mains leurs relations se situeraient en dehors de chez nous. En tout état de cause, il était adapté, son insertion à Touba était si totale que son logeur tenait à ce qu'il disposât entièrement des chambres qu'il occupait en cessant d'en payer 1a location . Question: Il parait qu'il s'intéressait beaucoup à la vie religieuse dans la confrérie tidjiane avec des relations privilégiées avec l e khalife Ababacar Sy. Quel rôle y jouait-il ? Quelles étaient ses fonctions au sein du Dahira ? Réponse: Il était un membre fondateur très actif et écouté. Il n'a cessé ses activités qu'à cause de son long séjour A l'intérieur du pays. Sinon il participait effectivement aux différentes manifestations que le Dahira organisait, entre autres, les Ziarra à Tivaouane. Question: Abordons notre deuxième partie. Pendant la période d'inactivité, avez vous eu un pressentiment sur ce qui se déroule actuellement ? Réponse: C'était très dur! Je me disais toujours qu'il était des plus dignes, des plus pieux, des plus humains. Je méditais... Question: Qu'un père, un soutien de famille, renonce brusquement à la vie active pour se consacrer entièrement à dieu, est-ce que cela n'a pas suscité en vous des craintes, des appréhensions ? Réponse: honnêtement si, surtout en pensant à la petite famille. C'était particulièrement dur. Mais, j'ai appris A m'en remettre, comme lui, à la volonté divine. Question: Le jour où il est venu vous annoncer sa décision de renoncer à la vie active par ordre divin, pour une retraite spirituelle, quelle a été votre réaction ? Réponse: Ce jour-la, il s'est présenté à moi, me posant la question sans détours et me demandant de choisir entre rester avec lui dans ses difficultés ou accepter la séparation, auquel cas il me donnait son consentement. Ce à quoi j'ai répondu: "Dans nos rapports je répugne à certains comportements indignes, j'ai choisi de vivre avec toi pour le meilleur et pour le pire. Mes malheurs cesseront un jour, peut-être, si Dieu me prête vie ou à ma mort." Question: A quelle période situez-vous cette retraite ? Réponse: Autour de 1962-1963 dans la mesure où N'Dèye Diène était encore bébé quand il rentra de Touba cessant toute activité professionnelle, et au premier appel de 1977, elle avait 14 ans. Question: D'où provenaient vos vivres à l'époque ? Réponse: De la Providence. C'était particulièrement dur. Seul N'Diaye Lamine nous assistait régulièrement et parfois, son frère aîné Alassane... N'Diaye Lamine surtout . Question : N'avez-Vous pas songé à des initiatives (petit commerce de détails) pour subvenir aux besoins fondamentaux de la famille ? Réponse: Si, elles ne se sont jamais matérialisées; c'est comme si, en moi Dieu avait inhibé toute volonté d'action. Une sorte de fatalité pesait sur nous. Question : Quelle a été l'attitude des enfants dans cette situation ?
Réponse: Ils ont partagé l'épreuve avec nous, stoïquement, solidairement, se serrant la ceinture, se contentant du maigre repas, se privant d'habits. Ils s'adaptaient à toutes les situations pénibles, sans rechigner. Question: Qui le fréquentait dans cette période de retraite ? Réponse: Presque personne, sinon Sadio N'Diaye et ce, jusqu'à l'appel de 1977. Je n'ai pas noté sa visite après cette date. Antérieurement, il était régulier. Question: Et ceux de son Dahira? Réponse: L'isolement était total à l'exception mentionnée ci-dessus. Question: Quels ont été les premiers à prendre, ou à reprendre contact avec lui et à quelle date? Réponse: Cheikh Fodé Ba, Cheikh Omar Bèye, M'Baye N'Diaye... Bien avant l'appel. Question: Excusez d'une question indiscrète: Qui venait à l'occasion des cérémonies familiales en l'occurrence, les baptêmes? Etait-ce ponctuel, donc sur la base du profit ou par souci des liens de parenté ? cela se prolongeait-il au-delà de la circonstance ? Réponse: Pratiquement, il n'y avait que N'Dèye Ami Seck et ma mère pour faire face à toutes les tâches liées à l'organisation matérielle des différentes cérémonies. Question: On soutient, à tort ou à raison, que les femmes sont souvent mauvaises langues, mauvaises conseillères: Avez-vous subi une influence de ce côté-la, au marché, à la borne-fontaine... ? Réponse: Je notais quelques questions insidieuses du genre: "Et 1'autre reste-t-i1 toujours cloîtré ?" Et des remarques comme celles-ci: "Vous vous faites rare." Systématiquement, je donnais des réponses laconiques, refusant tout développement et évitant les contacts, même à l'intérieur de notre propre concession. C'était, à mon sens la meilleure façon d'éluder les questions embarrassantes et indiscrètes. De fait, je partageais la solitude de " l'autre " comme elles disaient. Question: Qu'est-ce qui vous a surtout retenu dans votre foyer ? Etes-vous restée par fidélité ou par attachement aux enfants ? Réponse: Il y a à la fois la fidélité, les liens de parenté et l'attachement à nos enfants. C'est tout cela qui fondait mon attitude. Question: Khadidia épouse du Prophète (P.S.L) a eu, semble-t-il des signes prémonitoire de la mission du Prophète. Dans ce sens avez-vous eu des songes qui, rétrospectivement, revêtent une signification particulière par rapport aux évènements actuels ? Réponse: Effectivement, il m'est arrivé de le voir en songe, tout de blanc vêtu perché sur le minaret le plus haut de la mosquée de Touba. Toujours dans cette période de retraite j'ai vu en songe la maison remplie de monde exactement comme cela se passe aujourd'hui. Question: Dans ces cas-la, vous donnait-il une interprétation ou vous rassurait-il ? Réponse: Il se bornait à dire: "Ces gens rassemblés viennent faire une Ziarra." Et il n'ajoutait aucun commentaire. Question: Avez-vous eu des entretiens sur le sens de sa retraite et ses motivations profondes ? Réponse: Il ne m'en parlait pas. Question: Sa sobriété et les dures conditions de sa retraite ne l'ont-elles pas éprouvé physiquement ? Réponse: C'est sûr que son état physique était symptomatique de sa situation particulière. Question: Quelles étaient ses activités dans la maison en dehors des heures de prières et de recueillement ? Réponse:Il s'adonnait à la lecture des différents livres en arabe ou en français et réparait une palissade ou exécutait de menus travaux domestiques. Question: Quelle assistance recevait-il de la part de membres de la concession ? en l'occurrence El-hadji Doudou N'Doye et sa famille ? Réponse: Sous différentes formes: des habits aux enfants par exemple. Question: A quel moment les Cheikhs (premiers disciples) lui rendaient visite ? Réponse : Surtout le dimanche, parfois les jours de semaine en fin d'après-midi. Cheikh Omar lui, disposant d'une voiture, restait jusque tard le soir. Question : Venaient-ils juste pour s'entretenir ou apportaient-ils à l'occasion une solidarité sur le plan matériel ? Réponse : Cheikh Omar alors en activité, apportait soit du riz, soit de l'huile ou toute autre denrée alimentaire. Question : Assistiez-vous à leurs entretiens ? Réponse: Non, je m'éclipsais chaque fois. Question: Etait-ce sur recommandation de Gorgui Seyni ? Réponse: C'est une attitude que j'avais arrêtée à mon niveau individuel... Question: ...Attitude que nous observons et dont nous pouvons témoigner aujourd'hui. Vous avaient-ils dit un mot sur la nature de leurs relations, donc l'objet de leurs visites fréquentes ? Réponse: Non, certainement à leur niveau, ils avaient reçu quelques confidences. Toutefois quand l'oncle Cheikh Fodé a voulu prendre l'initiative de m'informer Gorgui Seyni l'a retenu. Question: Aviez-vous quelques présomptions ? Réponse: Si, je sentais en lui un certain charisme. Question: Passons maintenant à l'appel. Il a eu le 6 mars 1977. Par la volonté de Dieu personnellement je n'étais pas présent (Ibrahima Diop dixit) et je le regrette profondément car je n'ai eu d'écho que le lendemain par un ami. Est-ce que cela n'a pas provoqué en vous une surprise ? Réponse: Pas tellement. Tout dans notre vie intime indiquait les prédispositions d'un saint. Ce qui fait que rien dans son propos ne m'a surpris. Question: Avez-vous été prévenue de l'appel ? Réponse: Oui, pour ce qui est de la date. Non quant au contenu. Question: Avez-vous ressenti des effets de surprise ? Réponse: Pas du tout, l'appel en lui-même ne m'a pas ébranlé, par contre le vendredi d'après, quand je l'ai vu revenir de la grande mosquée, escorté par une foule impressionnante, j'ai été émue aux larmes. Question:...Le poids de votre solitude d'antan brusquement rompue par la volonté de Dieu, avec, à l'opposé l'adhésion spontanée des masses, ces facteurs tenaient pratiquement du miracle (Mansour dixit) et nous comprenons votre vive émotion. Est-ce que vous ne vous êtes pas sentie envahie, perturbée après la réponse massive à l'appel ? Réponse: On a été quelque peu dérangé surtout au début, il fallait se plier aux exigences des uns et des autres, rester dehors jusqu'à des heures impossibles, indues, pour ne pas gêner les visiteurs en quête d'intimité. Question: De notoriété publique vous avez été une musulmane pratiquante. Est-ce que l'appel n'a pas raffermi votre foi ? Réponse: A coup sur Question: Plus j'y réfléchis, plus je me dis que vous avez reçu une formation religieuse. Quel est votre itinéraire ? Réponse: Je dois ma formation de base à mon père, j'ai fréquenté ensuite 1'école coranique et j'ai complété ma formation, il faut le dire, en suivant les causeries spéciales que " Sanga bi " destinait aux femmes venues se recueillir mais, à aucun moment il ne s'est agi de cours systématiques qu'il me donnait. Question: Avez-vous noté des changements significatifs dans le comportement des gens à votre égard après l'appel ? Réponse: Naturellement, certains sont revenus avec force, d'autres commençaient à nous fréquenter, tous témoignaient d'une disponibilité peu coutumière. Question: Qu'est-ce que vous avez ressenti après la première conférence du 25 décembre 1977, qui était un évènement par rapport à l'appel du 6 mars ? Vous faisiez-vous une idée du rang qu'il pouvait occuper dans la hiérarchie des Saints ? Réponse: Tout ce que je peux dire, c'est que Gorgui Seyni est foncièrement véridique. Il n'avance jamais des propos gratuits. Question: Presque au terme de notre entretien, force est de reconnaître que vous avez des qualités rares, voire exceptionnelles. Quels conseils pratiques donneriez-vous à des femmes dans leur ménage? Réponse: Surtout la persévérance. Personnellement j'ai enduré des difficultés immenses, des situations presque intenables que j'ai surmontées grâce aux conseils avisés de mon beau-père, EI-Hadji NGâri Diop, ami personnel de l'oncle Daouda Gueye, père de Gorgui Seyni, EIhadji Souleymane Diagne et l'oncle EI-Hadji Djibril Gueye. Tous, chaque fois, que, en proie à des difficultés, je recourais à eux, me recommandaient la patience, la persévérance. A présent je leur en suis profondément reconnaissante. Question: Incontestablement, le mouvement s'est élargi dans Ouakam et bien en dehors. Il reste que " Sanga bi " a des détracteurs dans Ouakam, en êtes-vous consciente? Réponse: Bien sûr Question: Ses détracteurs vous manifestent-ils leur adversité parce que vous êtes sa compagne? Réponse: Hélas oui, " Sanga bi " se soucie très peu de la haine qu'on peut nourrir à son endroit et à supposer qu'il puisse éprouver une quelconque haine, il ne l'extériorise pas. Question: A ce propos, il nous apprend quotidiennement à ne pas voir systématiquement en tout adversaire de l'Union un ennemi implacable. Il prêche constamment la tolérance ("Bou leen rannee senn noon"). Cet entretien nous incite à vous tendre un micro en public, qu'en pensez-vous ? Réponse: Rire... Ce ne sera pas de si tôt en tout cas. Il y a assurément en cet homme un faisceau de convergences qui ne trompent pas. S'il dit qu'il est un Envoyé de Dieu, c'est qu'il en est réellement ainsi, indubitablement ! Question: Et les commères d'antan, quels sont vos rapports actuels avec elles? Sont-elles restées sur les mêmes positions ou ont elles évolué positivement ou négativement ? Réponse: Avec certaines qui continuent d'afficher une hostilité, nous n'entretenons que des salutations protocolaires. En tout état de cause, ma fermeté à l'égard des adversaires de l'Union Naby-Lâh n'autorise aucun propos déplacé. Question: J'ai noté que "Sanga bi" n'a pas de relations particulières. Ceux qui le fréquentent, c'est toujours en rapport avec le mouvement Naby-Lâh. J'ai un peu l'impression qu'il en est de même pour vous. Qu'en est-il réellement ? Réponse: Effectivement, je n'ai aucune affinité particulière. A son instar, je me sens parfaitement à l'aise avec n'importe quel membre de l'Union, du plus petit, au plus grand. CONCLUSION: "Qui se ressemble, s' assemble" dit-on. En 1'occurrence cet adage se justifie pleinement: Dieu a vraiment bien fait les choses en scellant votre union. Puisse-t-il la bénir et avec elle, vos enfants. Votre comportement dans le ménage en tant qu'épouse et mère de famille confrontée à des difficultés inextricables force l'admiration. Il a fallu essayer de reconstituer la vie du Prophète, Mouhamed (P.S.L) en glanant des témoignages par-ci, par-la. C'est cela qui fonde notre démarche auprès de vous. "Sanga bi" et l'Union Naby-Lâh sont appelés à un destin exceptionnel, à plusieurs égards. C'est pourquoi, d'ores et déjà, nous nous évertuons à constituer des archives à livrer à la postériorité.
Rapport entre les Hadiths et le Coran
Le Coran est incontestablement le livre par excellence, les arabes l'appellent " Oumoul Kitâb ". Pour mieux le comprendre, on peut lire utilement les Hadiths. A titre indicatif nous illustrerons notre propos par ces quelques exemples : 1er Hadith : il est rapporté par Oumar, " le Prince des croyants ". Oumar ben Khattâb rapporte qu'un homme parmi les juifs, lui dit : O Prince des croyants, il est dans votre livre sacré un verset que vous récitez ; si ce verset nous avait été révélé à nous, peuple juif , nous eussions sûrement pris le jour où il a été révélé comme jour de fête - " Quel est ce verset ? " demanda Oumar - " Le voici " répondit le juif : " Aujourd'hui J'ai mis le sceau à votre religion et Je vous ai comblés de la plénitude de ma grâce . J'ai choisi pour vous l'Islam comme religion… " Sourate V verset 5 - " Nous connaissons ,reprit Oumar et le jour et le lieu où ce verset fut révélé au Prophète : c'était un vendredi , pendant qu'il était à Arafat 2ème Hadith :notre 2e exemple est un Hadith rapporté par Abou Houraïrata : le Prophète s'étant un jour montré en public au peuple , un homme vint le trouver et lui dit : " qu'est-ce que l'Imân ? "
- C'est, répondit - il, croire en Dieu , à ses anges, à l'autre vie , aux prophètes et à la résurrection . - Et qu'est-ce que l'Islam ? reprit l'homme. - L'Islam dit le Prophète , c'est le fait d'adorer Dieu , de ne point lui donner d'associé de pratiquer la prière , de payer la dîme légale (Zakat), de jeûner pendant le Ramadan. - Qu'est-ce que bien faire ? ajouta l'homme. - C'est répliqua Mohamed adorer Dieu comme si on le voyait . Si vous ne le voyez pas Lui certes vous voit. - Quant aura lieu l'heure suprême ? reprit l'homme. - Celui qui est interrogé sur ce point n'en sait pas plus que celui qui l'interroge .Ce que je vais te dire , c'est que ces signes suivants annonceront sa venue : la fille esclave enfantera des œuvres de son maître ; les obscurs pasteurs de chameaux se vautreront dans les palais .Cette heure est une des 5 (cinq) choses que Dieu seul connaît . Ensuite le Prophète récita le verset 34 de la sourate XXXI : " la connaissance de l'heure est auprès de Dieu. Il fait tomber la pluie . Il sait ce que porte les entrailles des mers ; IL sait. L'homme ne sait point ce qui lui arrivera demain ; l'homme ne sait pas dans quelle place il mourra .Dieu seul est savant et instruit ". Comme 3e exemple on pourrait énoncer ce hadith rapporté par Abou Houraïrata. Abou houraïrata a dit : " j'ai entendu l'Envoyé de Dieu prononcé ces mots : la prière de l'un d'entre vous , faite en commun surpasse de 25 fois la prière faite isolément .Les ange de la nuit et ceux du jour s'assemblent lors de la prière de l'aurore .Si vous le voulez , récitez du Coran car la récitation du Coran à l'aurore a de nombreux témoins: .sourate XVII verset 80 : fait ta prière au déclin du soleil et au moment de l'arrivée des ténèbres de la nuit ; récite le Coran à l'aube du jour, les anges assistent à la lecture du Coran à l'aube du jour ". Ou cette autre Hadith rapporté par Anas ben Malick : " l'Envoyé de Dieu a dit :O Benou Salima, ne sera -t-il donc pas tenu compte de vos pas! Modjâhid dit que dans ces mots du Coran nous inscrivons ce qu'ils ont accompli et les traces qu'ils laissent .Sourate XXXVI verset 11, le mot trace signifie empreinte de pas .
Anas rapporte que les Benou Salima voulaient changer de place l'heure demeure pour s'établir près du Prophète . L'Envoyé de Dieu , trouvant mauvaise qu'ils fissent le vide aux alentours de Médine dit à ces Benou Salima : " ne vous sera-t-il donc pas tenu compte de vos pas ? " Et cet autre que l'on doit à Ibn Abbâs: Abou lahab ayant dit au Prophète :puisses-tu périr avant la fin de ce jour, le verset suivant fut révélé : "Périssent les deux mains d'Abou lahab et qu'il périsse lui même" .sourate CXI verset 1. Et ce hadith rapporté par Al Barâ Ibn Azib selon lequel le Prophète a dit: "Lorsque le mort a été déposé dans la tombe, on vient vers lui et alors il témoigne qu'il n'y a d'autre divinité que Dieu et Mohamed est son Envoyé". C'est à cela que fait allusion ce passage du Coran : " Dieu affermira les croyants dans cette vie et dans l'autre par la parole immuable etc. " sourate XIV verset 32. Sans oublier celui-ci recueilli auprès de Oumar ben Al Hatâb: "Lorsque Abdallâh Ibn Oubay (*) mourut, on vint demander à l'Envoyé de Dieu de faire la prière des funérailles pour le défunt . Comme l'Envoyé de Dieu s'était levé, je bondis vers lui et m'écriait: "O Envoyé de Dieu, vas-tu aller prier pour Ibn Omar après qu'il a dit, tel jour, telle chose, telle autre encore. Et j'énumérai tous les méchants propos qu'il a tenus .Alors , tout en souriant , l'Envoyé de Dieu me dit :laisse-moi donc passer, O Oumar ! Puis comme j'insistais , il ajouta :on m'a laissé libre de choisir et j'ai choisi. Et si je savais qu'en priant plus de 70 fois j'obtiendrai le pardon du défunt , je n'hésiterai pas à le faire. L'Envoyé de Dieu alla donc prier et revint ensuite .Mais peu de temps après cela, les 2 versets de la sourate de la Rémission (le Repentir) furent révélés : " S'il meurt quelqu'un d'entre eux ne prie point pour lui , ne t'arrête point sur sa tombe , car ils n'ont point cru en Dieu et à son apôtre .Ils moururent criminels (sourate IX verset 85) …Oumar ajoute : " plus tard , je m'étonnai de la hardiesse dont j'avais fait preuve ce jour-là envers l'Envoyé de Dieu .Mais Dieu et son Envoyé en savent plus long que personne à ce sujet ." Un autre hadith rapporté par Al Moussayab peut être cité :"Au moment où Abou Talib allait rendre l'âme, l'Envoyé de Dieu vint le voir .Auprès de lui se tenaient Abou Djahlin, Ibn hichâmin et Abdallâhs Ibn Abi oumayata . S'adressant à Abou Talib , l'Envoyé de Dieu lui dit :"O mon oncle ,dis Il n'y a d'autre divinité que Dieu .Aussitôt Abou Djahlin et Abdallâh s'écrièrent : " O Abou Talib , vas-tu donc abandonner la foi de Abdal Moutalib ? " Alors l'Envoyé de Dieu ne cessa d'inviter son oncle à dire la profession de foi tandis que les 2 autres lui répétaient les même propos . Enfin , les dernières paroles que prononça Abou Talib furent qu'il persistait dans la foi de Abdal Moutalib et il refusa de prononcer les mots : il n'y a d'autre divinité que Dieu . Eh bien ! s'écria l'Envoyé de Dieu , tant que cela ne sera pas défendu , je demanderai à Dieu qu'il te pardonne . Ce fut à cette occasion que fut révélé le verset 114 de la sourate IX du Coran : " il ne sied point au Prophète ni aux croyants d'implorer le pardon de Dieu pour les idolâtres , fussent-ils leurs parents , lorsqu'il est devenu évident qu'ils seront livrés au feu." 9e exemple : Abou Mashoudi raconte quand le verset relatif à l'aumône fut révélé , nous nous mîmes à porter des charges moyennant salaire .Un homme vint qui fit une aumône considérable .Tout le monde dit : " c'est par ostentation ".un autre vint qui fit l'aumône d'une mesure de dattes .Tout le monde dit alors : " Dieu n'a pas besoin de cette mesure de dattes ". Dieu révéla aussitôt ce verset : "Quant à ceux qui calomnient les fidèles au sujet des aumône qu'ils font au delà de ce qui est dû , et qui se livrent avec ardeur au travail pour en faire , ceux qui les raillent à ce propos , Dieu les raillera aussi, un châtiment douloureux les attend" . 10e exemple : hadith rapporté par Al barâ Les compagnons de Mohamed faisaient ceci : quant un homme jeûner et qu'au moment de la rupture du jeûne il s'endormait avant d'avoir rompu le jeun , il restait sans manger cette nuit là et le jour et attendait le souper .Kaïs ben Sirma étant en état de jeune, alla trouver sa femme au moment de la rupture du jeûne et lui dit : " as-tu quelle chose à manger ? " - non ,répondit-elle , je vais aller en demander pour toi . Comme cet homme travaillait tout le jour ses yeux se fermèrent et malgré lui il s'endormit. Quant sa femme fut de retour et vit ainsi , elle s'écria : " tu n'as vraiment pas de chance . " Vers le milieu du jour , cet homme s'étant évanouie on rapporta le fait au Prophète . Ce fut alors qu'eut lieu la révélation de ce verset : " la nuit du jeûne , il vous est permis d'avoir du commerce avec vos femmes etc. " Les fidèles en éprouvèrent une joie très vive et la révélation ajouta " mangez et buvez jusqu'au moment où il vous sera possible de distinguer le fil blanc et le fil noir " quant ce verset fut révélé , j'allais prendre une corde noir et une corde blanche que je plaçais sous mon traversant .Durant la nuit ,je l'ai regardé et ne pu les distinguer l'un de l'autre .Le matin j'allais trouvé l'Envoyé de Dieu et lui rapportai la chose. Ces 2 fils , me répondit-il symbolisent uniquement la noirceur de la nuit et la blancheur du jour . le verset 183 de la sourate II cité intégralement dit : il vous est permis de vous approcher de vos femmes (rapport physique) dans la nuit du jeûne Elles sont votre vêtements et vous êtes le leurs. Dieu savait que vous aviez été transgresseur à cet égard .il est revenu à vous et vous a pardonné .Voyez vos femmes dans le désir de recueillir les fruits qui vous sont réservés. Ils vous est permis de manger et de boire jusqu'au moment où vous pouvez déjà distinguer le blanc d'un fil noir .A partir de ce moment observez strictement le jeûne jusqu'à la nuit .Pendant ce temps n'ayez aucun commerce avec vos femmes , passez le plutôt en acte de dévotion dans les mosquées . Telles sont les recommandations de Dieu .N'apportez point des limites de peur de les franchir ( de transgresser les préceptes .)C'est ainsi que Dieu développe ,explique ses signes aux hommes , afin qu'ils le craignent . 11e exemple : un hadith qui remonte à Djâbir Ibn Abdallâh : tandis que nous faisions la prière avec le Prophète ,voici qu'une troupe de chameaux chargés de vivre arriva. La foule se précipita vers la caravane ,en sorte qu'il ne resta avec le prophète que 12 personnes .Ce fut à cette occasion que fut révélé le verset suivant : mais ils agissent autrement . Qu'ils voient seulement quelque vente ou quelque divertissement .Dieu est le meilleur dispensateur de subsistance .(sourate LXII verset11). 12e exemple .Selon Zaïd ben Sabit quant l'Envoyé de Dieu partit pour Ohod , un certain nombre de ceux qui l'accompagnaient l'abandonnèrent .il faut les tuer disaient certains fidèles .Il ne faut pas les tuer disaient d'autres .Alors fut révélé ce verset .Pourquoi êtes vous divisés en deux partis au sujet des hypocrites ? Dieu les a anéantis pour prix de leurs méfaits .Voulez-vous conduire ce que Dieu a égarés ? Tu ne trouvera point de sentier pour celui que Dieu égare(sourate IV verset 90). A parti de ces quelques exemples , et on peut encore en citer de plus pertinents , on voit bien qu'il y a des rapports très étroits entre les hadiths ou paroles du prophète et le Coran , livre révélé au Prophète d'Allah . Nous comptons poursuivre et approfondire cette réflexion , en d'autres occasions . Puisse Dieu tout Puissant nous permettre d'acquérir la science dans la religion ,car comme l'enseigne le Prophète , que le salut et la paix soit sur Lui, " celui à qui Dieu veut du Bien ,il lui fait acquérir la science dans la religion ".
Nota : 1- les consonnes finales soulignées sont à prononcer : hadith ( hadîss) , îman (îmâne)… .l'accent circonflexe indique un allongement de la voyelle : îmâne :iimaan 2- les hadiths que nous avons cités figurent tous dans le " Sakhîkh-al-Boukhâri, Livres I et II réunis dans le Tome I.
LE MAHDI MYTHE OU REALITE
A la suite de mes articles parus dans " Le Soleil ", comme celui publié le 11 juin 1976, un certain nombre d'amis et de lecteurs m'ont faire savoir qu'ils désiraient obtenir plus de renseignements sur le Mahdi. On soulève en effet, aujourd'hui, beaucoup de questions sur l'origine de l'idée de Mahdi, sur sa personnalité, ses qualités sa mission, son existence réelle, physique ou spirituelle. La ressente attaque de la grande Mosquée de la Mecque, par un commando qui, selon certaines informations, était dirigée par prétendu Mahdi, a réactualisé les interrogations soulevées à propos du Mahdi. Je voudrai livrer ici quelques informations qui pourraient être utiles aux chercheurs, aux étudiants et aux cercles d'études.
LE MAHDI DANS LE HADITH : c'est bien dans les hadith, c'est-à-dire les propos recueillis de la bouche du Prophète Mohammed qu'on trouve l'origine des prédictions essentielles qui concernent le Mahdi. Dans son ouvrage Mouhadimât, rédigé en 799 de l'Hégire c'est-à-dire en1397 après Jésus, Ibn Khaldoun écrit, au paragraphe 53 du chapitre III, Livre I : " Il est de tradition générale chez les musulmans de tous les temps, qu'à la fin du monde, un homme de la famille (du Prophète) devra nécessairement paraître, pour renforcer la religion et faire triompher la justice. Les musulmans le suivront et il régnera sur leur terre. On l'appellera Mahdi. Après lui viendra l'Antéchrist (Dajjâl) en même temps que les signes de l'heure tels que les donne la tradition authentique. Ensuite Jésus descendra sur terre et tuera l'Antéchrist. Ou bien Jésus descendra (du ciel) avec le Mahdi pour l'aider à tuer l'Antéchrist ; et il prendra le Mahdi pour diriger ses prières " (cette traduction française est donnée par Vincent Monteil dans son livre esquisse Sénégalaise ). Ibnou Khaldoun précise immédiatement après, que ce qu'il vient de dire émane de traditionalistes, parmi lesquels Abou Daoud, Al Bazar, Tirmîzi, Ibnou Mâjâ,tabarâni, Hâkim, et Abou Yahlâ al Mawsali. Il ajoute que ces traditionalistes disent eux-mêmes qu'ils tiennent les Hadith qu'ils ont sortis sur le Mahdi, de témoignages recueillis auprès de compagnons du prophète qu'il cite : Ali, Ibn Abbas (oncle du prophète), Ibn Omar, Tal-hat, Abi Oureyra, Anas ibn Malick, abi sa¨d al Khoudry, Oumou Habiba (fille de Abou sofian et épouse du Prophète), Oumuo Salama, Sawban, Khourra Iban lyâs, Ali al llali, Abdou laye ibnoul Arz ibn Djouza. Comme on le voit, il est difficile de mettre en cause l'authenticité des hadith du prophète sur le Mahdi, à cause de la multiplicité et de la concordance des témoignages. Aucun hadith ne serait plus crédible, si l'on se permet de douter de l'authenticité de hadith rapportés par plus de huit traditionalistes, qui affirment avoir pour sources plus de douze personnalités, compagnons ou membres de la famille du prophète. Donnons les précisions suivantes :on trouvera les hadith concernant la venue du Mahdi dans : - le Mousnad de Ahmad ibn hanbal (édition, Le Caire en 1313) pages 84, 99,376, 377,430 et 448 du volume I, et pages 17, 26, 28, 36,37, 52 et 70 volume III). - Le Sunan de Abou Daoud (édition Le Caire en 1292) Kitâb : Mahdi :Chapitre 4-8. - Le Sahîh de tizmîzi (édition Le Caire 1313) Kitâb : Fitan.Chapitre 34. - Le Sunan de Ibn Majâ (édition Le Caire 1313 )Kitâb Fitan Chapitre 34. - etc.…. Voici par exemple le Hadith rapporté par Abou Daoud, qui le tient de Abdoulaye Ibn Mashoud : " l'Envoyé de Dieu, Bénédiction de Dieu et Paix sur lui a dit : s'il ne restait au monde qu'un seul jour à exister, Dieu allongera ce jour jusqu'à ce qu'il envoie un homme qui est de moi, ou il a dit qui de la famille (du Prophète), son nom sera mon nom, le nom de son père sera le nom de mon père. Il remplira le monde de justice comme il avait été jusque-là rempli d'iniquité ". dans une autre version de ce Hadith, on lit : " son nom sera mon nom et le nom de son père sera le nom de mon fils ". on trouvera une traduction française de ce Hadith à la page 105 du livre de Henri Corbin : Histoire de la philosophie islamique. Nous connaissons aussi, le Hadith rapporté par Abou Daoud et recueilli auprès de Abi Issakha, selon lequel Ali ibn Abi Tâlib a dit en regardant son fils Hassan " mon fils que voici est un seigneur comme l'a déjà dit l'Envoyé de Dieu, Bénédiction de Dieu et Paix sur Lui, car il sortira de lui un homme qui portera le nom de votre Prophète, il Lui ressemblera par ses qualités, mais ne Lui ressemblera pas au physique, il remplira le monde de justice comme il avait été jusque-là rempli d'iniquité " (ce Hadith reproduit à la page 224 de Moukhadimat, laisse entendre que le Mahdi aura pour père Hassan fils de Ali, ce qui suppose son retour sur terre. On verra aussi à la page 70 de " Chronique de Tabari " (traduction française de Hermann Zotenberg) un Hadith du Prophète Mohammed annonçant la venue du Mahdi, et sa rencontre avec Dajjâl, à qui il dira selon ce Hadith " Je suis l'apôtre de Dieu " en lui montrant le sceau de la Prophétie.
LE MAHDI DANS LE CORAN : le mot Mahdi ne figure pas dans le texte coranique. Mais selon certains commentateurs du Coran, c'est du Mahdi que Dieu parle lorsqu'il dit : " Et lui, il est un signe de la fin du monde " (chapitre 43 verset 61). On peut voir à ce propos ce qu'en dit Hassan al Adwi, à la page 119 de Machârikhoul Anwari (2e édition parue en 1323 de l'Hégire). De même dans son commentaire du Coran intitulé " Achiyatou Sâwiya alâ tafsir jalaleyni " Abdoul Amid Ahmadou, fait état de la venue du Mahdi, et de Jésus à la page 158.
LE MAHDI ET JESUS FILS DE MARIE : on trouvera dans les traductions islamiques de Al Bokhari (traduction française de Hondas et Marçaise) au tome II page 520 un hadith recueilli au-prés de Saïd ben El Moussayabb qui affirme avoir entendu Abou Horeïza s'exprimer ainsi : " L'Envoyé de Dieu a dit : J'en jure par celui qui a mon âme entre ses mains, il arrivera très promptement que le fils de Marie descendra parmi vous comme un arbitre équitable … " Dans le même ouvrage, page 521 se trouve un autre hadith recueilli auprès de Abou Horeîra, selon lequel, le Prophète Mohammed a dit " Comment ferez-vous, lorsque le fils de Marie descendra parmi vous et que votre imam sera un des vôtres ? ". Ces deux hadith figurent aussi au paragraphe 53, chapitre III livre I du Moukhadimât de ibn Khaldoun. A la page 170 de norul Absari (édition Atif, Egypte 1380 de l'Hégire) se trouve reproduit, un texte tiré de Foutouhatal Makiya de Mouhidine ibn Arabi , où ce dernier déclare : " Lorsqu'apparaîtra le Mahdi, les musulmans, en général, en seront heureux, il aura des hommes de Dieu (rajouloun ilâhiyoun) qui soutiendront son appel et l'aideront, il aura des notables qui supporteront le poids de son ministère et qui l'aideront à l'accomplissement de ce que Dieu lui donnera. Issa fils de Marie, Paix sur lui, le rejoindra ". Ce grand visionnaire qu'est Ibn Arabi est allé jusqu'à dire que les proches compagnons du Mahdi seront d'un nombre compris entre cinq et neuf, et auront la même envergure que les proches compagnons du Prophète Mohammed. Il précise : " Il n'y aura parmi eux aucun arabe, ce seront des étrangers, (ajam), mais il parleront arabe parce qu'ils comprendront des langues différentes de celles de leur ethnie. Ce passage est reproduit à la page 120 de Macharikhoul Anwâri et à la page128 de Al Yawâkitouwal Jawâhirou ". Dans Khissassoul Anbiyâyi, Sahalabi reproduit le hadith dans lequel le Prophète annonce la venue de Issa Ibn Mariama avec un peu plus de détails, précisément dans le chapitre qu'il intitulé " La seconde venue de Issa à la fin des temps ". Notons aussi que les écritures sainte chrétienne annoncent aussi le retour de jésus sur la terre à la fin des temps (Actes des apôtres 1,11). Jésus avait dit qu'il lui restait un petit troupeau à conduire . des dignitaires de l'église chrétienne ont fait des calculs tenant compte de signes et d'une chronologie selon laquelle on compte " un jour pour chaque année " et en sont arrivés à affirmer que le retour de Jésus devait coïncider avec l'année 1914 (voir la seconde venue du seigneur, édition l'ange de l'éternel, Cartigny, Genève).
LIEU DE SEJOUR DU MAHDI : si on se demande à quel endroit descendra le Mahdi, on constate que l'indication la plus fréquente dans les textes religieux est celle-ci : " A l'extrême ouest , au bord de la mer dans les montagnes de l'ouest. " C'est l'interprétation de cette indication qui a peut être fait dire à certains auteurs qu'il descendra en Syrie. Les Layènes pensent quant à eux, que la presqu'île du Cap-Vert, du Sénégal répond mieux à cette indication qu'on trouve à la page 255 de Tazkiratoul Khourtabiyi (édition en 1502 après Jésus, par Dâroul Hilmi, Beyrout), et à la page 119 et120 de Machârikhoul Anwari.
THESE CHIITE ET DATE DE LA VENUE DU MAHDI : pour les chiites, Mohammed a fermé le cycle de la prophétie et avec Ali ibn Abi Tâlib, commence celui des grands imams. Ainsi, Ali, le premier imam et ses successeurs seraient les guides parfaits, héritiers spirituels de tous les prophètes et dépositaires des secrets profonds de l'Islam. Si pour les chiites Ismaïliens, la liste de ces imams s'arrête au septième, c'est-à-dire à Mohammed Ibn Ismaïl, petit fils de l'imam Jafar Sadiq, pour une autre branche du chiisme, la liste va jusqu'au douzième imam, c'est-à-dire au fils de Hassan Askari, appelé Mohammed El Mahdi parce qu'on pensait que c'est lui, le douzième imam qui devait être le Mahdi. Or il disparu dans une grotte à l'age de 5 ans, à l'an 260 de l'Hégire. Malgré tout, on continu à penser que c'est lui qui devait apparaître un jour pour être le Mahdi. Aussi indique-t-on dans certains livres comme Noroul Absari, comme date de la venue du Mahdi, l'année 1255 de l'Hégire (soit mille ans après la naissance de Mohammed El Mahdi) ou encore l'année 1260 de l'Hégire (soit mille ans après sa disparition dans la grotte). C'est cette dernière date que donne Mirza Ali Mohammed, fondateur de Bâbisme (voir page 108 de conférence au collège de France, de E.Montet).
LE MAHDI, C'EST MOUHAMMED : tout ce que nous savons sur le Mahdi, nous montre avec évidence, que c'est un éminent Envoyé de Dieu. Il ne peut être que Mohammed lui même, revenu sur terre en une seconde mission, sinon Mohammed ne sera pas celui qui clôture la prophétie. Or le Coran dit qu'il est le sceau des prophéties (chapitre 33 verset 40). Il a lui même fait des insinuations discrètes qui laissent entendre que c'est lui même qui serait le Mahdi. Selon un hadith rapporté par Tabarani, on trouve reproduit à la page 119 de Machârikhoul Anwari et à la page 134 de Noroul Absari, le Prophète a dit : " Le Mahdi est de moi, c'est par lui que la religion sera fermée, comme elle avait été ouverte par moi ". on voit donc que c'est le Mahdi qui est le sceau des prophètes, et que par conséquent c'est Mohammed lui même. Il ferme la prophétie non après sa première mission, mais après sa seconde mission, en tant que Mahdi secondé par Issa Rohou laye. Déjà au temps du Khalifat de Seydina Ousmane, Abdoulaye ibn Shaba, s'étonnait et disait aux musulmans : "Vous qui croyez au retour de Jésus Christ, pourquoi ne croyez vous pas au retour de Mohammed ? " (voir page 59 de la thèse de Paul Casanova : Mohammed et la fin des temps). D'ailleurs le mot Mahdi qui signifie " Le Guide " est un des noms du Prophète. Chiekh Ahmadou Bamba, dans une prière qu 'il a formulé pour le Prophète, l'appelle Mahdi (page 58 de jâlibatoul Marâkhibe, édition de la Librairie Ahmadou Bamba, Av, Clemenceau).
AUTRES TEMOIGNAGES : dans ce livre Rimâhou (deuxième partie, page 44) El hadji Omar Foutiyou a mentionné les propos de Cheikh Ahmed Tijân, que cheikh Mohammed Al Khâli lui a racontés. Il lui a dit entre autre, " Quand Limamoul Mahdi que l'on attend viendra, il prendra notre Fatiha ".Cette parenté religieuse entre le Mahdi et la confrérie Tijaniya est répété par Mohammed ben Abdilah, disciples et confides de Cheikh Ahmed Tijân, dans son livre " Al fat-hou Rabân " page 73. cheikh El hadji Malick Sy l'a mentionné aussi à la page 17 de " Fatihatoul tulâb ( édition imprimerie A. Diop) où il écrit : des Saints de Dieu adhéreront à notre confrérie et prendront notre " wird ", jusqu'à Limamoul Mahdi qui doit apparaître à la fin des temps ". Certains visionnaires vont assez loin dans les multiples prédictions qui concernent le Mahdi, puisque nous trouvons même des précisions sur la couleur de la peau du Mahdi. Dans Kharîdal Hajâhibi wa Kharîdatoul Harâhibi, Sirâju Dîni Abi hafsin écrit : " Amir boun Amiral Bussiry a dit l'une des caractéristiques du Mahdi est que la couleur de sa peau sera brune (asmar ellawni) ". De toute façon, il semble bien claire que pour un musulman ce qui peut être mis en cause, ce n'est l'authenticité des hadith rapportés dans les premiers textes que nous avons cités au début de cet article. Ce sont en effet ces textes qui contiennent l'essentiels des hadith du Prophète. Ce qui importe aujourd'hui pour le musulman, c'est plutôt la vigilances qui doit lui permettre de découvrir le vrai Mahdi parmi tous ceux qui prétendent l'être.
Assane Sylla Docteur ès-Lettres, chercheur à l'IFAN, professeur à l'ENS * Le titre relatif à l'article ci-dessus "Mythe ou Fiction" a été modifié par notre Commission Culturelle
Commentaire de MAMAN GUEYE (02/11/2008 17:43) :
quand le monde se retrouve dans l'obscuriter nul ne sait ou aller la
vie devient dur on ne se repose pas on ne mange pas les gents ne croyent
plus a dieu ils fassent se qu'ils veut ils se retouvent dans les
ténébre alors le bon dieu les envoyent quelqu'un qui les guidera et
les éloigne du mal quelqu'un qui les emménera dans le bon chemin et
cet envoyé n'est nul autre que MOUHAMED SEYNI GUEYE LE KHALIFE DE DIEU
SUR TERRE CELUI QUE DIEU NOUS ENVOIE POUR NOUS
http://FR.MSN.COM SEAMSATOU@HOTMAIL.FR |
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le mouvement jeune djieuf
01/10/2007 16:27
djieuf c'est un mouvement jeune au servise du khalife sous la houlette de djibril salam gueye, un vrai exemple d'union de mouvement . c'est jeunes discipline , pieux et determinèe dans la voie du salut.ils sont aujourd'huit plus que jamais dèterminès à aller jusqu'au bout pour la mission du khalife de Dieu sur terre.asalamou alèy koum
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intervu de baye fall par un journaliste du quotidien au mosquèe de la divinitè(mazdjidoul rabani)
01/10/2007 16:50
S FEUX - la MOSQUEE DE LA DIVINITE DE OUAKAM : La maquette venue du Ciel Il fut un temps où tout Ouakam ne jurait que par lui. Mohammed Seyni Guèye, initiateur de la Mosquée de la Divinité. «Khalife de Dieu sur terre», «Sauveur de l’humanité» et «homme attendu à la fin des temps», celui qu’on appelait Sang-bi a conquis beaucoup de cœurs et fait adhérer à sa cause une bonne portion du peuple lébou. Plus d’un an après sa mort au Maroc où il était en consultation médicale, ses talibés prennent en témoin cette mosquée qui sort de l’ordinaiBlottie dans une cuvette, sur la corniche ouest, on l’aperçoit, de loin, avec ses deux imposants minarets. La Mosquée de la Divinité qui brille aussi par ses couleurs verte, blanche et rouge, est entourée par les collines. Déjà au passage, le mystère est entretenu par un tableau sur lequel est griffonné : «La Mosquée de la Divinité. Maquette descendue du ciel dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 juin 1973.» Ainsi, on ne peut qu’être impressionné par cette construction «solidement» implantée en contrebas sur la plage de Ouakam, depuis 1992. L’initiateur de ce joyau est Mohamed Seyni Guèye, plus connu sous le sobriquet de Sang-bi, «l’homme aux 87 révélations». Son histoire, que d’aucuns qualifient d’imaginaire, sort de l’ordinaire. Et pour nous la conter, l’attache d’un de ses talibés, Mamadou Guèye (photo en médaillon), qui revendique fièrement son allégeance à Sang-bi a été indispensable. Ce septuagénaire, qui veille sur la Mosquée, a établi ses quartiers dans ce lieu «saint» avant même l’entame des travaux, un certain 20 mai 1992. Un choix porté sur lui qui n’est pas fortuit, puisque, se glorifie-t-il, «un jour, Sang-bi m’a appelé pour me dire que Dieu lui a demandé de me confier cette mosquée». Assis, confortablement, sur un sofa, en cette mi-journée du mois d’août, agressée par une chaleur d’été impitoyable, Mamadou Guèye, entouré de ses petites-filles, se remémore du vécu «divin» de Mohamed Seyni Guèye, son «parrain». «C’était un homme de Dieu, qui a été choisi pour construire cette mosquée.» Notre interlocuteur, à un moment, coupe court à la discussion et exige l’achat du livre qui renfermerait les «plus grands secrets» de Sang-bi. Et à travers ces pages, Sang-bi raconte cette fameuse nuit de «rêve».
«Cette mosquée est descendue du ciel dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 juin 1973, sous forme de maquette dont les organes en béton armé, du rez-de-chaussée au sommet des minarets, sont tous lumineux. J’ai suivi sa descente en courant jusqu’à la baie de Ouakam où elle s’est posée. A mon arrivée, devant l’entrée principale de cet édifice, j’ai vu le mot : «Allahou Akbar» (Ndlr : Dieu est grand), écrit en lettres d’or au-dessus de la porte de droite», relève t-on. «Cette mosquée n’est pas comme les autres. C’est Dieu qui a décidé de son édification. Je n’ai fait que suivre ses indications, aidé par des fidèles. Les musulmans devraient la fréquenter. Et tout musulman devrait, ne serait-ce qu’une fois, venir y prier», lit-on dans l’ouvrage. LE COUVERT BLANC Cette mosquée «pas comme les autres» a ses recommandations pour ceux qui veulent la fréquenter : en particulier, le port d’un blanc immaculé. On constate sur les lieux des roches éparpillées un peu partout sur la falaise qui sont peintes en blanc. Mamadou Guèye indique que «ceux qui ne sont pas vêtus de blanc ne pénètrent pas à l’intérieur de la mosquée». Et la consigne semble parfaitement comprise. Quid des autres qui sont habillés autrement pendant les prières du vendredi ? «C’est sur les abords latéraux de la mosquée qu’ils vont faire leurs prières», fait remarquer M. Guèye. Qui fonde son argumentaire sur le fait que c’est «un hadith prophétique qui recommande le port du boubou blanc pendant la prière du vendredi». Sous ce rapport, il rapporte les propos de Sang-bi tenus en janvier 1983 à la place de Baye à Ouakam. «En ma qualité de Waliyou, je vous recommande, vous Sénégalais, vous Africains, vous Musulmans de toutes les nations, de porter des boubous blancs parce que la pureté du vêtement à travers les prières peut entraîner celle de l’âme. Nul doute que Satan fuit les cœurs purs et vaillants.» Et au-delà de l’aspect religieux, souligne le talibé, «c’est agréable à voir, surtout quand les fidèles descendent des escaliers pour venir accomplir leurs prières». Mamadou Guèye de renseigner encore : «Les gens viennent du fin fond de la banlieue pour venir prier ici chaque vendredi.» Une marque de fierté pour le gardien des lieux qui soutient que «seule la vérité» peut mobiliser autant de monde. Après plusieurs sollicitations, il nous est enfin permis de jeter un œil, mais «rapidement», à l’intérieur de la mosquée pour admirer son décor. La disposition est impressionnante. En effet, une bosse située devant la Mosquée, orientée vers le Levant, met en exergue la place de l’imam. Et pour y accéder, quatre portes s’ouvrent latéralement. Le nom d’Allah est «scotché» au dessus de l’entrée principale. Et à en croire un ouvrier trouvé sur les lieux et qui faisait office de guide, les «quatre escaliers qui bouchent les angles, permettent aux femmes de se mettre sur les deux paliers supérieurs». Celles-ci, renchérit-il, sont pratiquement des jeunes. Elles sont «voilées» et sont très respectueuses des principes de l’Islam. Interpellé à son tour, sur les motifs de sa présence, l’ouvrier dit avoir un chantier à terminer sur le toit de la mosquée. «Les travaux de cette mosquée ne sont jamais achevés, à chaque fois, il y a des embellissements à faire», sourit-il. Plus loquace, le maçon, en bon «croyant de Dieu et de son prophète sur terre, Sang-bi livre quelques petits indiscrétions : «Qui travaille pour Sang-bi ne sera jamais malheureux sur cette terre et les efforts que nous fournissons ici ne seront jamais vains.» L’APPEL RETENTISSANT DE MOHAMMED SEYNI GUEYE Mohammed Seyni Guèye a ses fidèles qui ne s’emmitouflent pas en talibés mais en «compagnons dans la voie de Dieu», révèle toujours notre interlocuteur, qui se dit membre «actif» de l’Union musulmane culturelle et éducative «Naby-Allah». Cette Union née en 1977, un mois seulement après l’appel de Mohammed Seyni Guèye, se veut le «creuset de ralliement de toutes les sensibilités qui doivent, d’une manière bienveillante, matérialiser l’unité des musulmans par le Coran et la Sounnah -d’où le nom Naby-Allah- sur la publication de cette association intitulée «Mouhamed Seyni Guèye, la mission d’un hom-me de Dieu». «Le mouvement Naby Allah est l’expression de la profession de foi qui arrache l’homme des profondeurs des ténèbres que sont l’égoïsme, l’individualisme et l’idolâtrie pour le plonger dans la divine clarté de la religion d’Allah. Autrement dit, adhérer à ce mouvement, c’est accepter que le Prophète Mohamed est l’unique tremplin pour accéder au Seigneur», relève-t-on dans la publication. En fait, l’objectif du mouvement est de «propager l’Islam par le biais de l’éducation et de la formation». L’Union, avance notre «ouvrier», est aussi «très active» dans l’organisation de conférences et de causeries religieuses. Revenant auprès de Mamadou Guèye, il nous balance d’un ton narquois : «Vous êtes tombé sur un bon jour aujourd’hui, car ce que je vais vous dire, je ne l’ai dit à personne.» C’est à propos de la «retraite spirituelle» de Sang-bi qui s’est terminée par l’appel dit de Mars 1977. Mohammed Seyni Guèye avait organisé une cérémonie dans son village natal à Ouakam, en compagnie de ses parents et amis. Il dévoilait, avec assurance, son cursus mystique à tel point que l’assistance en est restée bouche bée. «Dieu a élu sur Terre un homme noir qui habite au Sénégal, précisément, dans un petit village qu’on appelle Ouakam. Il est le fils d’Aminata Diène et de Daouda Guèye. Ce choix est religieux et divin», disait-il. Ces propos de Sang-bi rapportés par Mamadou Guèye en disaient long sur le charisme de l’Homme. Ainsi, le bruit a parcouru le village de Ouakam et les populations en ont fait leurs chous gras, selon le talibé Guèye. «Son domicile ne désemplissait plus, puisque chacun voulait le voir, le toucher et recevoir sa bénédiction.» Sous ce rapport, se rappelle encore M. Guèye, ses prédications ont commencé. Les gens «venaient de partout et les jeunes seront ses premiers compagnons». En atteste l’union musulmane éducative et Culturelle Naby-Allah qu’il a créée et qui lui a survécu.
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la course effrènèe au richesses materielles
01/10/2007 16:56
LA denonciation des prèoccupations (davantage) mondaines de ses coreligionnaires est un èlèment qui revenait frèquent à travers les communications du khalife.SE qui ,sans doute, s'explique par le fait que ,de plus en plus de nos jours les musulmans semble avoir perdu leur repères (religieuse) pour se lancer dans une course effrènèe au richesses materielles pèrissables .ET ce faisant tous les moyens sont bon pour parvenir à ses fins pourvu simplement qu'ils permettent d'amasser et d'accumuler le maximum de richesse. nombre de ceux qui se rèclament de la religion islamique, nègligeant en tout la recherche de l'argrèment divine ,semblent ,aujourd'hui ,beaucoup plus prèoccupès de gagner (matèrielllement) leur vie que de la rèussir (religieusement).ET pourtant ,à travers le saint conrant ,le seigneur nous à solennellement averti et fermement mis en garde. à suivre.....................
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le jour de l'innoguration du mosquee de la divinitè
01/10/2007 17:18
La beauté de cette mosquée apparaît encore plus quand la saison pluvieuse bas son plein arrosant la colline qui est couverte par la verdure. Le vert éclatant des plantes laissant apparaître le mot Mouhamed en blanc s'harmonise avec la couleur de la mosquée faisant ainsi un vert blanc rouge resplendissant. Ces trois couleurs représentant les couleurs de l'islam.
Bizarrement les dimensions de cette mosquée sont les même que celle de la Kaaba. Ceci me rappelle une phrase qu'avait dit mOHAMED Seyni: "Lou Bokeu Niorou".
La kaaba se trouve au levant alors que celui ci se trouve au couchant, le vrai maghreb. ceci se retrouve même dans le nom du village. car il y a plusieurs versions sur le nom du village de ouakam. Certaines personnes disent que le nom serait dérivé du fait que Wakam se trouve dans un "trou" (kamb en woloff). Wakam serait dérivé de Wakamb ce qui veut dire les habitants du trou. Il y a une autre versions qui dit qu'a wakam on y cultivé un riz qui s'appelait Kam. d'où wakam. Mais il y une autre version qui n'est pas trés connu d'ailleurs. En décomposant le mot wakam (w.akam) ont se rend compte qu'il est composé d'un w et de akam qui inversé donne Maka. Ce qui donne en le lisant de l'autres sens MAKA.W (maka ouest ou l'ouest de maka). Wakam est l'une des dernieres territoires les plus occidentales de l'afrique. D'ailleurs ceux qui ont eu l'honneur de visiter la mecque disent même que wakam ressemble bizarrement à la mecque.
wa allakhou akhlam.
merci a mame sall pour ton soutient,
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UNION MUSULMANE CULTURELLE ET EDUCATIVE NABY-ALLAH
01/10/2007 17:50
O! musulans et chrètiens du monde Ne savions-nous pas qu'il est l'heure de se retourner à DIEU le très–haut et de l'Adorer comme il se doit afin que la Paix et le Bonheur s'installent définitivement partout sur la terre et que la Faim, la Maladie, la Misère s'éloignent de nous. Car si nous sommes tous des fidèles à la volonté de DIEU, IL nous bénira. Cette fidélité consiste à Le Louer matin et soir en lui demandant de nous pardonner nos péchés et surtout d'accepter toutes les recommandations du Livre (Le Saint Coran) et le sunna du Prophète Mohamed (PSL)seule, notre obéissance à la volonté d'Allah fera revenir la paix et la sécurité dans le Monde.Toutes les prédications faites par le Prophète Mohamed (PSL) que nous attendions à propos de la fin des temps (AKHIROUZAMAN) sont là parmi nous, que nous le sachions ou non.Pour les Musulmans, ils attendent l'Avènement du MAHDI, et que pour les Chrétiens c'est la Résurrection du CHRIST (Le MESSIE). Et pourtant ces deux attributions, le Bon DIEU les a réunis sur une seule et même personne, Il (DIEU) lui a investi la Lumière de Jésus-Christ et il l'a élevé au grade de Khalifatou Lahi Fil Ardi (Représentant de DIEU Sur Terre). Cet homme est un Noir Africain de nationalité Sénégalaise, il habite à Dakar dans un village appelé Ouakam. Il s'appelle Mohamed Seyni Gueye plus connu sous le nom de « SANGABI », il est le Khalife de DIEU sur Terre ; le Messie attendu à la fin des temps ; le sauveur de l'humanité.Faisons connaissance avec lui avant qu'il ne soit trop tard, Allons le voir, Ecoutons ses messages, suivons ses recommandations (le Saint Coran et la Sunna du Prophète Mohamed PSL), si nous voulons avoir la Paix ici Bas et dans l'Au-delà.QUE DIEU NOUS GUIDEPour plus d'informations sur la Vie et la Mission du Khalife de Dieu sur terre, Imamoul Mahdi Al Mountazar, Messie tant attendu à la fin des temps,Connectez-vous sur notre Site Internet www.naby-allah.sn
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archive
18/10/2007 12:11
Quand est-ce que la vérité ne vaut rien ?Quand elle fait tort à un absent.
Un mauvais voisin tait vos qualités et divulgue vos défauts.
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archive2
18/10/2007 12:18
" Parmi les hommes le plus faible est celui qui ne sait pas garder un secret; Le plus fort, celui qui maîtrise sa colère; Le plus patient, celui qui cache sa pauvreté; Le plus riche, celui qui se contente de la part que Dieu lui a faite.
Trois choses font aller le monde de travers: Ne pas écouter les vieillards, Écouter ses désirs, Avoir bonne opinion de soi-même. Le sage réfléchit avant d'agir,
" Quand est-ce que la vérité ne vaut rien ?Quand elle fait tort à un absent. lou yagua degee laa dè
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